lundi 26 février 2018

Plomberie quand tu nous tiens...

Je me suis longtemps absenté de mon blog. Certains trouveront ça impardonnable, la plupart s'en tamponneront le coquillard mais quoi qu'il en soit, j'ai des excuses et des bonnes. Comme je l'ai dit ici, j'ai décidé de quitter mes chères collines pour m'installer au bourg voisin. En homme consciencieux et désireux de ne pas créer d'ennuis à mon prochain (en l'occurrence le prochain occupant de la maison), je me suis mis en tête de remédier aux problèmes d'écoulement de mon évier et du lave-vaisselle, lesquels devenaient de plus en plus préoccupants . Ayant tenté le débouche-évier et la ventouse sans succès je dus m'adresser à un homme de l'art qui grâce à son furet à haute pression réglerait l'affaire en un rien de temps.

Il se déplaça sans attendre, se mit au travail et... ...son outil magique resta coincé dans un angle du circuit. Nous déplaçâmes le lave vaisselle et l'élément qui le jouxtait, il se mit en devoir de découper le placo pour attendre le tuyau et parvint à dégager son furet. Ne pouvant aller plus loin, il m'indiqua que selon lui le problème se trouvait après le coude qui lui interdisait l'accès. La solution : découper le conduit, le nettoyer et le remettre en place après avoir changé les vieux coudes pour de nouveaux permettant le passage d'un furet.

Ce que je fis avant de m'empresser de tester le résultat : ça s'écoulait toujours aussi mal. Je découpai une nouvelle section de tube, la nettoyai, rétablis le circuit et, miracle, l'eau s'écoula bien vite. Même tellement vite que l'inondation de la cuisine ne se fit pas attendre : en collant la deuxième section, j'avais décollé la première ! Je vous passerai les multiples voyages aux magasins de bricolage, les solution qui n'en furent pas et finalement l'obtention d'un résultat plutôt satisfaisant. Grosso modo, je passai trois jours sous le plan de travail et je peux vous le dire : si Dieu avait voulu que je vive dans cet endroit, il m'aurait fait plus souple.

Mais là ne s'arrêtèrent point mes malheurs. Lundi dernier, je reçus un appel de l'agent immobilier chargé de la vente de ladite maison. Il m'annonça la venue le lendemain d'un éventuel acheteur. Je me mis à ranger, fis le menage à fond et attendis le visiteur de pied ferme. La visite se passa très bien jusqu'à ce que l'étrange idée vint à l'agent de faire voir à son client le ballon d'eau chaude que dissimule un placard à lui réservé et que je n'ouvre jamais car la contemplation des chauffe-eaux n'est pas mon passe-temps favori. Et là, surprise : le ballon, comme nous pûmes le constater, s'était récemment mis à fuir. Aucune tache au plafond du rez-de-chaussée ne m'en avait averti. Je m'empressai d'assurer l'éventuel acheteur en lui déclarant qu'il serait réparé, ce que je me mis à faire dès le lendemain. Seulement, quand je tentai de resserrer les joints, il se mit à fuir avec une ardeur accrue. J'essayai de colmater la fuite avec un produit adéquat mais sans succès. C'est alors que mon visiteur vint me rendre une nouvelle visite accompagné d'amis à lui travaillant dans le bâtiment. Dont un plombier. Qui me dit que le ballon était bon pour la casse. Je promis donc de le changer si nous faisions affaire.

Depuis, j'ai dû couper l'eau chaude et ai passé le plus clair de mon temps à chercher un ballon qui entrât dans le placard et qui ne nécessitât pas d'être accroché au mur, la configuration des lieux l'interdisant. J'ai fini par en trouver un qui bien entendu va me coûter une blinde. Pour limiter les dégâts, j'ai décidé de l'installer moi-même. J'ai donc potassé la question et je pense être prêt quand l'appareil arrivera.

Une consolation cependant : séduit par la maison, mon client est repassé samedi avec son jeune fils et m'a annoncé sa décision d'acheter la maison s'il obtenait son crédit. Le rendez-vous étant fixé à demain je devrais donc être fixé d'ici vingt-quatre heures.

13 commentaires:

  1. Je ne commenterai pas vos déboires de plomberie car c'est en général en hiver que les miens surviennent. Mais qui va (si bien) s'occuper du jardin ? Mulots, surmulots et piérides sont-ils au courant que vous (é)migrez ? Cela ne vous pince-t-il pas le cœur de les abandonner ?

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    1. Bien sûr qu'il existe un pincement au cœur et pas uniquement au sujet de l'abandon des mulots, surmulots et piérides mais vient pour moi un temps où la lassitude l'emporte sur la nostalgie...

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  2. Alors ? Elle est vendue cette maison, ou quoi ?

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    1. @ Midred : Mon acheteur est décidé. Malheureusement, il est atteint d'une maladie qui pourrait remettre les choses en question. On verra bien. Tant que tout n'est pas signé (et payé), plane l'incertitude...

      @Fredi : Pas de problème de ce côté-là.

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  3. et ben dis donc, tu ne vas pas regretter de démanger, mais, surtout, laisse tomber les placards et les fuites

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    1. Je laisserai les lieux dans l'état où j'aurais aimé les trouver en arrivant.

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  4. Faites vous aider pour la manipulation du ballon. C'est trop gros et trop lourd pour une seule personne...

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    1. J'ai pour cela demandé l'aide de mon jeune (et vigoureux) voisin qui m'a assuré, pour ce faire, de sa collaboration.

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  5. J'espère pour vous que cette vente se fera, dans le cas contraire vous risquez d'y laisser la santé!
    Amitiés.

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    1. Curieusement, mon "acheteur" ne donne aucune nouvelle depuis deux jours...

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  6. Nouratin n'a pas tort, vendre sa maison est un moment particulièrement éprouvant dans la vie d'un homme, et même d'une femme, j'en sais quelque chose.
    Mais même quand cela pourrait bien se passer, il y en a qui s'arrangent pour que cela se passe mal. Ainsi je pense à cet ami qui voulait vendre une maison assez modeste, mais avec piscine tout de même. Il en avait fixé le prix lui-même. Mais quand il avait trouvé l'acheteur qui acceptait d'en payer le prix, il refusait de la vendre au motif que si l'acheteur acceptait d'en payer le prix c'est que celui-ci n'était pas assez élevé.

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    1. Amusante anecdote ! J'en suis à ma quatrième vente de maison mais c'est surtout l'idée du déménagement qui m'ennuie.

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    2. La dernière fois que j'ai déménagé c'était pour passer du quatrième au cinquième étage du même immeuble. Le déménagement a duré quatre jours !
      Ma fille a dit aux déménageurs qu'elle n'avait jamais vu un déménagement pareil et eux ont répondu: "Mais nous non plus!"

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