mardi 3 octobre 2017

Five shades of grey

Rassurez-vous, pudiques lecteurs, mon titre n'a rien à voir avec les cochoncetés qu'il connote. C'est un endroit sérieux ici. Si vous cherchez de la galipette, vous vous êtes trompé d'adresse. Ici on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane mais en tout bien tout honneur. Il se trouve simplement que l'équipement et la décoration de ma cuisine corrézienne à laquelle j'ai consacré l'essentiel des deux semaines passées utilisent cinq nuances de gris et, en français, aucune de Grey. En effet, je suis assez maniaque sur la question des codes couleur autant dans ma manière de me vêtir qu'en matière de décoration. J'avais décidé qu'en cette maison on irait du blanc au noir en passant par un camaïeu de gris. Et je m'y suis tenu : dans la cuisine, tout ce qui n'est pas blanc est gris. Le plus foncé est celui du dessus de l’îlot central :



L’électro-ménager est un peu plus clair :




Ensuite vient le gris des boiserie (tours de portes et plinthes) à quasi égalité avec les lattes du revêtement de sol comme on peut le voir ci dessous :



Enfin, le carrelage mural dont j'ai recouvert l'horrible brun des années soixante-dix d'une peinture spéciale ferme la marche et s'accorde avec l'évier en inox qui a avantageusement remplacé l'ancien en grès marron que j'ai eu bien du mal à démolir à coup de massette tant sa solidité n'avait d'égal que sa laideur :



Bien sûr, la pierre du cantou détonne un peu, voire beaucoup :



Mais que serait une maison corrézienne sans cantou ? Un baiser à qui il manque un œil ? Un policier sans fromage ? Une belle sans moustache ? Un repas sans beau-frère ? Un pitbull sans smartphone ? Bref, rien.

J'ai ainsi, après un peu plus de deux ans d'efforts plus ou moins soutenus, terminé la rénovation des pièces principales (salon, deux chambres et cuisine). Ne reste plus qu'à décorer les sanitaires mais vu que je n'y passe pas l'essentiel de mon temps, mes séjours seront bien plus agréables car vivre au milieu d'un chantier n'est pas toujours idéal.

17 commentaires:

  1. Très chouette votre cantou

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    1. C'est un cantou "revisité" dans les années soixante-dix et non l'original dont il occupe la place.

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  2. Ah ! ça ne ressemble plus du tout à ce qu'on a connu !

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    1. C'est mieux, non ? Et quoi qu'en pense M. M, je crois que c'était indispensable.

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  3. C'est très beau, quel travail ! quand tu aura fini, tu en achète une autre ? :)

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    1. J'avoue que la question me taraude. Je crains que l'âge et les petites misères qu'il,implique m'en dissuadera. Maintenant, que vais-je devenir si je n'ai plus que de l'entretien à faire ?

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  4. Je me demande si le moment - où Macron a décidé de tomber à bras raccourcis sur les propriétaires - est bien choisi de lui faire la nique en lui exposant toutes les merveilles accumulées ici ?

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  5. Bonjour Monsieur des Collines :
    Five shades of grey : vous dites que ce n'est pas du soft porn, et pourtant : que de "cochoncetés" un couple pourrait faire sur ce solide îlot central, et encore plus sur cet évier avec, en prime, la joie d'être devant une fenêtre et de pouvoir s'exhiber devant le voisinage... :)

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    1. Vous avez l'esprit mal placé, chère Ana Maria. Il est vrai que vos observations ne sont pas dénuées de fondement et, si elles ne sont hélas plus de mon âge, elles pourraient éventuellement être un argument de vente : au lieu du traditionnel "on peut manger à quatre dans la cuisine" (ce qui n'est pas le cas ici) l'agent immobilier pourrait suggérer qu'on peut s'y envoyer en l'air à quatre.

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  6. Cantou n'a que l'amour ...

    Dominique

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  7. Je répondrai d'abord à votre question : d'une part, il est difficile de trouver une maison neuve de 70m2 pour 38800€, d'autre part je prends un plaisir certain à rénover.

    Quant à importer une note moderniste dans les vieilles pierres, il ne faudrait pas oublier que cette maison, finie de construire en 1916 par le grand-père de l'ex-propriétaire avait été rénovée dans les années soixante-dix par ce dernier. Malheureusement la maison ayant été peu puis pas occupée et entretenue, tout avait pris un coup de vieux au point que M. Goux, nous rendant visite, avait craint de passer à travers du plancher. La rénovation s'imposait donc.

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  8. C'est parce que j'étais gros, à l'époque…

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  9. Gros, vous ? Je n'avais pas remarqué !

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