La fuite effrénée des rats UDI et
Juppéistes me fait me remémorer ce refrain du regrettable Jean
Ferrat. Pour moi la réponse est claire : il faut en rire et
ils font pitié. Ces soi-disant centristes joignent leurs voix au
long et ennuyeux lamento des gauchistes heurtés par la mise en cause
de l'impartialité des juges. C'est intolérable ! On dit
souvent que la perfection n'est pas de ce monde et on a tort. Car la
perfection s'est incarnée dans le corps judiciaire français. C'est
pourtant évident !
Mais laissons là ces « consciences ».
Le départ de ces opportunistes est un bien. M. Juppé qui déclare
ce matin qu'il ne se défilera pas en cas de jet de l'éponge par M.
Fillon ne saurait aucunement constituer un plan B. Je serais
d'ailleurs curieux de voir quel pourcentage de l'électorat de droite
ce favori de la gauche réunirait sur son nom et combien, si les
manœuvres de ses affidés parvenaient à leurs fins, choisiraient le
plan M (LP) ou l'abstention. Car comment s'attendre à ce que ce
piètre magouilleur reprenne à son compte le projet LR quand il n'a
cessé de s'y opposer ? Avec un tel président, ce serait le
chaos. Car dans son déni de la vérité il ne semble pas soupçonner
à quel point un mécontentement du laxisme qu'il incarnerait s'est
développé dans le pays.
La France a besoin d'un chef, pas d'un
ectoplasme. En résistant, en se raidissant face aux épreuves, en
durcissant ses positions, M. Fillon montre qu'il en a l'étoffe. Ce
qui n'est et n'a jamais été le cas d'un quelconque centriste. La
charité nous interdit d'évoquer M. Bayrou. Il n'en reste pas moins
que M. Giscard d'Estaing a prouvé en son temps qu'à pratiquer une
politique mi-chèvre mi-chou on perdait à droite ce qu'on ne gagnait
pas à gauche. M. Juppé ne bénéficie que d'un soutien tactique du centre gauche. Quelle que soit la politique qu'il suivrait, il le verrait se dresser
contre lui. Laissons à ceux qui y croient l'illusion que le pays
rêve de centre. Si on ajoute les scores annoncés de la gauche dure
(Mélenchon, Hamon), de M. Fillon et de Mme Le Pen, on dépasse les
70%. Ça ne laisse au soi-disant centre que la possibilité d'arriver
au pouvoir par défaut et de se retrouver face à un mécontentement
croissant et quasi-général.
C'est là que Bayrou se dit : "Mince, Juppé revient, j'y retourne ! Mais où il est, l'avion ?"
RépondreSupprimerVoulez-vous dire qu'il se rallierait à Juppé ?
SupprimerShocking, uncle Jacques ! Citer cette si belle chanson, et qui plus est écrire : "du regrettable Jean Ferrat", pour nous parler de ces rats de L'UDI et autres juppéistes, avez-vous perdu la tête ?
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=b2cSqGrfyB0
La chanson est jolie. Son auteur TRÈS contestable.
SupprimerEffectivement, ils vont essayer de nous refiler Juppé. Je ne suis pas trop sûr que cette trahison suffise à sauver une campagne qui semblait pourtant imperdable... et qui aurait pu le rester sans les "révélations" du Canard et l'exploitation éhontée qui en a été faite par les adversaires politiques de M. Fillon par l'intermédiaire du PNF et de la presse.
RépondreSupprimerTout cela est pitoyable.
Ne vendons pas la peau de l'ours... Ce qui en plus nous ferait mal voir des écolos.
SupprimerEt puisqu'il est vrai qu'en France tout doit finir en chansons, à tous ces électeurs de la droite française qui depuis des décennies ont cru - et encore aujourd'hui - qu'avec du vieux on peut faire du neuf, chantons leur à tue-tête, sur l'air des lampions : les cocus au balcon !
RépondreSupprimerAppelleriez-vous à voter Macron ?
SupprimerLe pays rêve de centre : d'une politique équilibrée et raisonnable... Le problème c'est que le centre a dérivé vers la droite... Voire à l'extrême droite. Vu que MLP reprend des préoccupations naguère portées par la droite et la gauche.
RépondreSupprimerLa minorité centriste continue d'exister et ses véritables intentions d'être difficile à cerner.
SupprimerFranchement, suite à votre question...Je n'ai pas le cœur à le dire.
RépondreSupprimerLe Page.
Personnellement je vois très bien le temps passer.
SupprimerDepuis quelques jours vous manifestez avec vigueur une colère de bon aloi.
RépondreSupprimerIl n'y a qu' a espérer que celle-ci soit répandue suffisamment pour que les juppes, juges, canards et hollandais soient balayés et foutus au fond des poubelles de l'histoire.
Après Trump et le Brexit je vous lis et je rêve !
Et que les fesses pèlent à ceux qui n'iront pas voter.
Je souhaite comme vous un bon coup de balai !
Supprimer@ Jacques Etienne
SupprimerAppelleriez-vous à voter pour Mélenchon ?
Non.
SupprimerLe chaos, avec Juppé ? Je pressens plutôt une immobilité proche de la catatonie, en cas de victoire du revenant. C'est-à-dire, en gros, la même chose qu'avec Hollande depuis cinq ans… ou avec Macron pour les cinq ans à venir.
RépondreSupprimerJe ne crois pas beaucoup à l'hypothèse Juppé. Je crains cependant que quel que soit le résultat de cette élection nous nous retrouvions dans de beaux draps.
Supprimer@ Jacques Etienne
SupprimerParce que vous trouvez que les draps dans lesquels nous sommes ne sont pas encore assez beaux ?
@ Mildred : On a souvent l'impression d'avoir touché le fond mais généralement on se trompe.
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