jeudi 18 août 2016

Ça branle dans le manche !

Culpabilisation historique, culte des minorités, communautarisme, immigrationisme, multiculturalisme,matérialisme consumériste, et bien d'autres, sont les poisons qui rongent l'unité des nations de l'Europe de l'Ouest. D'où nous viennent-ils sinon des USA ou du moins de la propagande « progressiste » étasunienne qui peu à peu, via les messages subliminaux ou non de films gnan-gnan et séries bêtifiantes est parvenue à corrompre les esprits du vieux continent ? Cette lèpre, détruisant jusqu'à la moindre trace de bon sens dans certains esprits de « gauche » tend à imposer une vision unique du progrès, lequel ne saurait aller que dans le sens de la culpabilisation historique, du culte des minorités, du communautarisme, de l'immigrationisme, du multiculturalisme, etc.

Ceux qui refusent cette vision présentée comme fatale du « progrès » sont fustigés du terme « populistes » quand on ne les traite pas de fascistes voire de nazis bien décidés à faire renaître les HLPSDNH. Rien que ça ! Alors qu'il serait nécessaire d'envisager d'autres formes de progrès basées sur la continuité de nos cultures et non sur des pseudo-valeurs d'importation. Car il se trouve que nous avons des cultures, des racines. Que, comme a insisté pour le nier le regrettable président Chirac, l'Europe ait des racines chrétiennes, est une évidence. Que la France plonge les siennes dans le catholicisme en est une autre. Ce détail peut échapper à certains aveugles de profession mais l'immense majorité de nos villages et de nos villes se blottissent autour d'un sanctuaire catholique quand ils ou elles ne portent pas le nom d'un saint.

Que cet état de fait résulte de la volonté unificatrice de nos rois plus que de l'adhésion unanime d'un peuple est également indéniable. L'histoire est l'histoire et en critiquer ce qui en a été le moteur est aussi stupide que vain : on ne la changera pas, tout au plus pourra-t-on la réécrire en fonction de biais idéologiques permettant d'en omettre le positif pour n'en garder qu'une interminable kyrielle de catastrophes jusqu'à ce qu'émerge la « lumière ». « Du passé faisons table rase» chantent les partisans de l'amnésie, inconscient de ce que leur folie égalitaire prend sa source dans certains écrits d'une religion qu'ils combattent avec ardeur.

Mais revenons à nos moutons étasuniens. A notre « progressisme » endogène est venu s'ajouter le leur. Pays fondé par des « dissenters » de tout poil, pays d'immigration, pays d'esclavage, pays génocidaire (il fallait bien faire de la place), pays dont l'apparente unité ne tient qu'à un culte inculqué du drapeau, il était normal qu'y émerge une société multiculturelle où le puritanisme ferait se développer le remord historique sans pour autant renoncer aux visées hégémoniques que lui permet sa puissance économique. Et pour ce faire quoi de plus efficace que de façonner les esprits européens en y instillant leurs névroses ? Ainsi vit-on émerger l'idée d'États-Unis d'Europe, censés faire pièce aux grandes puissances, tout en adoptant l'idéologie du grand-frère d'Outre-Atlantique et en se plaçant sous sa protection militaire.

Seulement, ça branle dans le manche : jusqu'au sein de la Mecque idéologique étasunienne, une partie du peuple se met à contester les sacro-saintes valeurs. Partout en Occident se développe un populisme de mauvais aloi, une forte défiance, voire un total rejet vis à vis des docteurs de la loi. Car l'amnésie n'est que partielle. On peut laver les cerveaux mais le résultat final n'est nullement garanti comme l'a prouvé l'échec idéologique du communisme en Europe orientale.

A quoi cela mènera-t-il, nous le verrons bien. L'histoire n'est pas finie.

14 commentaires:

  1. L'Occident aurait intérêt à réagir avant d'être désoccidentalisé... Peut être les Amerloques vont il en apporter l'exemple en Novembre mais rien n'est moins sûr, les virages à angle droit de l'histoire aboutissent souvent à des sorties de route... Attendons, nous verrons bien, vous avez raison.
    Amitiés.

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    1. Qui parle de manœuvres hasardeuses ? Un virage bien négocié suffirait...

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  2. Nouratin a raison: plus on vire tard plus on risque d'aller dans le fossé. Et il est bien tard.

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    1. Il n'est jamais trop tard pour bien faire, non ? Et mieux vaut tard que jamais, non ?

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    2. Peu importe comment on vire, l'important est de ne pas faire l'andouille !...

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  3. Ainsi commence la quatrième de couverture du livre de Annie Lacroix-Riz : "Les Élites françaises entre 1940 et 1944" :

    "Les classes dirigeantes françaises, confrontées à un peuple jugé trop rétif, ont pris au 19ème siècle l'habitude de s'appuyer sur des homologues étrangères, plus puissantes et plus sûres d'elles. Au siècle suivant, elles ont opté tout à tour ou conjointement pour leurs partenaires d'Allemagne et des Etats-Unis."

    Elle vient donc de loin cette idée des Etats-Unis d'Europe imposée aux peuples.
    Je suis, quant à moi, optimiste car j'ai l'impression que le "peuple rétif" se rebiffe, et quand le peuple se rebiffe, en France, ça fait toujours très, très mal !

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    1. Personnellement, je préfèrerais que ça ne fasse pas trop mal...

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    2. Vous faites sans doute partie de ces gens qui croient encore qu'on peut faire une omelette sans casses des œufs ?

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    3. Pas vraiment. Tout est une question de mesure. Les réactions trop violentes n'ont jamais apporté grand chose de bon.

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  4. Bien américanophile, je partage votre analyse
    Certains y verront un complot judéo-maçonnique avec l'aide protestants, ne rigolaient pas, quelques collègues royalistes légitimistes et tradionalistes le pensent réellement.

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    1. Je ne crois pas à la notion de complot. Il me semble qu'il s'agit plutôt d'une tendance naturelle chez les dominants à vouloir assimiler leurs dépendants afin de rendre leur domination plus acceptable.

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  5. Certes, mais certains se branlent-ils dans la Manche ?
    Normalement Cher Jacques, vous êtes bien placé pour répondre ...

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    1. Ne regardant pas par les trous de serrure, je ne saurais me montrer que vague : je suppose qu'on y pratique cet innocent hobby autant qu'ailleurs...

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