dimanche 30 août 2015

Compte-rendu d’excursion 2





Tout ne peut pas bien se passer. Ça rendrait la vie ennuyeuse. N’empêche qu’il y a de mauvaises surprises dont on pourrait se dispenser sans mal.

Prenons le cas de la liaison Internet. En homme prudent, je m’étais assuré que le village disposait, faute de mieux, de l’ADSL +. La borne se trouvant à une centaine de mètres à vol d’oiseau de la maison, c’est avec confiance que je me rendis à la Boutique Orange de Tulle. Comme j’avais appris par Internet qu’elle ouvrait à neuf heures et demie, j’y fus à l’heure et me trouvai le premier d’une file d’attente qui alla s’allongeant jusqu’à 10 heures, heure réelle de l’ouverture. Ça commençait bien ! C’est au moment où l’employé pianota mon numéro sur son clavier et qu’il obtint les résultats que les choses se corsèrent. Il m’annonça que je me trouvais dans une zone blanche. J’en fus abasourdi et en oubliai les autres points que je comptais aborder. J’eus le fin mot de l’histoire par deux sources concordantes : je me trouvais raccordé non pas au Lonzac mais à un autre point situé à 8 km de là ! Après bien des vicissitudes, j’ai fini, de retour en Normandie, par trouver une solution valable : le Web Trotter de chez SFR grâce auquel je bénéficierai de douze Gigas partout en France et même dans mon coin perdu des collines, ça passe !

Une pluie bienfaisante étant heureusement venue calmer les ardeurs de la canicule le jour de mon arrivée, ce fut pour moi l’occasion de constater que mes gouttières, malgré leur bel aspect, étaient complètement bouchées et répandaient leurs flots le long des murs ce qui pouvait expliquer certains problèmes d’humidité et la noirceur du crépit ça et là. Un démoussage du toit et une réparation des gouttières s’imposaient. Mon plombier, consulté, me rassura : un sien cousin avec lequel il faisait équipe résoudrait ces problèmes sans tarder et moyennant une rétribution raisonnable.

Lors de la signature du compromis, il m’avait été signifié que la maison n’était pas raccordée à l’égout et qu’un entrepreneur local se ferait une joie d’y pallier pour la modique somme de deux mille Euros. Toutefois, vu qu’un tuyau sortait du mur de la cuisine et semblait se diriger avec détermination vers la route et donc l’égout, je voulus en avoir le cœur net et demandai à la mairie qu’on vînt vérifier la chose. L’après-midi même les employés communaux étaient là et nous procédâmes à des essais. Comme attendu, l’évier de la cuisine se déversait bien dans le système d’assainissement mais, oh surprise, ce n’était le cas ni des toilettes ni de la douche et du lavabo dont les flots partaient vers d’inconnues destinations.  La détermination d’un des employés se montra payante : armée de sa poêle à frire, il se mit en quête de la plaque de métal censée recouvrir l’accès de la maison. Après bien des trous dans la chaussée nous finîmes par découvrir en lisière de mon terrain et recouverte d'un épais manteau de bitume la fameuse plaque et en dessous un collecteur inutilisé. Pour me raccorder, il me suffirait de repérer les tuyaux d’évacuation et de creuser une tranchée menant au collecteur. Deux mille Euros d’économie valent qu’on se fasse un peu terrassier, non ?

Le nettoyage du plancher me permit de constater que les dommages d’icelui dépassaient de beaucoup ceux que j’avais envisagés :


Je dus me résigner, lors du passage du cousin du plombier à une réfection totale du sol. Le brave jeune homme, décidément pourvu de tous les talents, s’en chargerait pour une somme voisine de celle que j’allais économiser sur l’assainissement…

En dépit de tous ces déboires et tant qu’on ne regarde pas trop le plancher, à mon départ, la maison était habitable, dotée d’un confort minimum et prête à nous accueillir pour le mois que nous y passerons à compter de vendredi prochain :

On pourra y dormir,










y cuisiner,



s’y restaurer au coin du feu,

s’y réchauffer dans la cuisine auprès d’un cantou revisité,



et même s’y laver



Bien sûr, il y aura bien quelques menus travaux d’électricité, de plomberie, de de décoration, la salle de bain à refaire et des radiateurs à installer  mais à cœur vaillant, n’est-ce pas…





18 commentaires:

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    1. A chacun ses petits plaisirs ...
      Mais de fait je n'arrivais plus à vous envoyer de commentaires (à terre) depuis quelques temps la case "veuillez prouver que vous n'êtes pas un robot" ne s'affichant plus (l'ordre comminatoire oui, mais pas la case afférente ...), d'où ma joie incommensurable !
      Bon je suis bien conscient de n'avoir pas manqué à tous vos nombreux fans ...

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    2. Ces histoires de Kaptcha m'agacent d'autant plus que je ne suis aucunement à leur origine !

      Pour ce qui est de leur avoir ou non manqué, seuls lesdits fans sauraient vous répondre...

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    3. Les dix fans ou Lady fan ?

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  2. Que d'aventures ! Joli cantou et bravo pour cette installation.

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  3. Vous en êtes si fier de votre Dyson qu'il doit apparaître a chaque billet,de plus en plus rare soit dit en passant...

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    1. à chaque billet de plus en plus rares...?

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    2. Il ne s'agit pas en vérité d'un Dyson mais d'une imitation, le brevet étant tombé dans le domaine public. Il n'empêche que je suis fier de ses performances et que je compte m'en offrir un autre pour la Normandie.

      Quant au problème orthographique, j'avoue qu'il me laisse perplexe.

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  4. Tout ces travaux ne sont rien comparativement à l'idée que vous eussiez pu être incapable de vous connecter au site d'Ashley Madison !

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  5. Après mère Denis, il.y a père Jacques-Étienne.

    Que des bravos.

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  6. Votre plancher m'inspire davantage que la salle de bain -qui me rappelle la mienne, avec tout ce rose. Bravo pour cette installation expresse, et les projets qu'elle vous inspire. Puisse la pluie corrézienne vous épargner, cependant.

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    1. La salle de bains sera refaite. Pour ce qui est de la pluie, je doute de pouvoir y échapper !

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  7. Avez-vous mesuré le risque que vous prenez? A Tulle, vous pourriez croiser notre président. Pourrez vous vous retenir?

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