samedi 11 octobre 2014

Commentez sans modération !



La modération n’est pas un des traits dominant de mon caractère ou de mon comportement.  On ne se refait pas, surtout à mon âge.

Un triste personnage dont la vie doit être d’un vide sidéral et l’équilibre mental plus que précaire tente pourtant depuis quelques jours de me pousser à installer la modération des commentaires en multipliant des interventions stériles  puis en redéposant toujours le même commentaire inepte après que je l’ai supprimé.  Dans la totale stérilité des son esprit dérangé a du naître l’idée que  son comportement obsessionnel viendrait à bout de ma patience. Il se trompe.  Je suis bien plus têtu qu’il ne saurait être maniaque.

Depuis trois ans qu’existe ce blog, une harmonie s’y est instaurée. Des commentateurs y viennent régulièrement donner leur avis sur tel ou tel point et je les en remercie.  Dire que c’est un lieu de débat serait exagéré,  vu que nous ne sommes pas ici sur un forum. En général, les intervenants partagent peu ou prou mes opinions sur la piéride, la Mongolie, la culture du flageolet ou la remarquable efficience de notre excellent gouvernement. C’est pourquoi il est m’est arrivé d’en rencontrer certains qui sont devenus des amis tandis que j’échange par mails avec d’autres.

En conséquence,  je me refuse à laisser détruire le climat bon enfant qui a toujours été de mise ici par un personnage qui ne semble pouvoir exister qu’en semant la zizanie et dont on se demande de quelle nature peut bien être la satisfaction qu’il en tire.

Je me contenterai donc de supprimer systématiquement ses interventions. Comme je ne passe pas mes journées devant l’écran, il arrivera forcément que celles-ci demeurent des heures avant de se voir effacées.  N’y prêtez aucune attention.

Là-dessus, je retourne au jardin, finir d’installer la centaine de plans de fraisiers qui au printemps prochain  fourniront à foison de savoureuses baies.

Bonne journée à tous et prompt rétablissement à M. « Léon ».

36 commentaires:

  1. C'est pénible ces gens qui passent leur temps à enquiquiner leurs contemporains, j'ai eu le mien aussi récemment, vulgaire, insultant, il a migré chez l'ami Corto, on ne peut , hélas, rien contre ces pauvres d'esprits si ce n'est le mépris

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  2. Cher Jacques, j'admire votre patience -Baraton dirait sur la RSC™ qu'elle est le fruit du jardinage- et votre grande sagesse, ainsi que l'opiniâtreté dont vous faites preuve. J'arrête là les compliments pour ne pas paraître obséquieux.

    Vous êtes bien courageux de planter des fraisiers en octobre : ne craignez-vous pas qu'un raid de ce gouvernement (que le monde entier nous envie, de ne pas l'avoir pour lui) ne mette à mal vos plus fols espoirs ? Vous êtes un incorrigible optimiste !

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    1. Merci pour ces compliments sincères autant que mérités ! C'est le bon moment pour les plantations de fraisiers, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais...

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  3. Considérant qu'il soit bête, cette citation peut lui convenir:

    "« La bêtise humaine est la seule chose qui donne une idée de l’infini. » de Ernest Renan

    Juste pour vous cher Oncle Jacques:

    "« Consommée avec modération, l'eau ne peut pas faire de mal. » de Mark Twain

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    1. Pour ce qui est de l'eau, je suis déjà d'une modération remarquable...

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    2. Sur le Ricard®, ça passe.

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  4. Bonjour,

    Existe-t-il un tableau récapitulatif des espèces auto-fertiles ?

    Autre question, je vais polliniser quelques individus mais est-ce que toutes les espèces d'un même genre peuvent s'hybrider ?

    Et enfin la dernière, le pollen prélevé d'un individu A et posé sur le pistil d'un individu B, donnera une descendance identique ou pas si c'est le pollen B posé sur A ?

    Merci de vos réponses et bonne journée.

    Vu le titre, je me lâche !


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    1. Vous avez bien fait de vous lâcher. Malheureusement je ne connais rien aux hybridation. Vous m'en voyez désolé.

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  5. Je ne prends pas les choses très au sérieux. Il n'empêche qu'après une longue période de patience, je me suis finalement lassé des commentaires du (des?) Léon. Si ce qu'il lit ici ne lui plaît pas, qu'il aille se faire voir ailleurs (chez les Grecs, par exemple où, une fois la barrière de la langue franchie, je ne doute pas qu'il trouve de quoi se satisfaire).

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  6. Personnellement, j 'ai préféré opter pour la modération tant les insultes - jusqu'aux menaces de mort - que je reçois depuis quelques temps étaient odieuses mais aussi pour éviter à mes habituels commentateurs d'être tenté d'y répondre que ce soit pour me " défendre " ou parce qu'ils auraient eu envie de réagir ce qui aurait vérolé les discussions qui d habitude s'installaient.
    Je dois dire que depuis que je tiens bog, j en ai subi des attaques , de tous bords, mais celles que je reçois depuis quelques temps sont assez inhabituelles tant par leurs vulgarités que par leurs stupidités. Je dois le reconnaître aussi qu il semblerait qu'elles proviennent d'une ou de personnes que l'on pourrait qualifier d'extrême droite... la plus extrême. ça me change des gauchistes bas du front.
    Pour finir, je tiens a préciser que même si je suis assez blindé, la violence de certains propos reçus m ont amené à déposer une main courante auprès de la gendarmerie, main courante conseillée par les gendarmes eux-mêmes mais m encourageant à déposer plainte formelle si cela devait se poursuivre. Je n avais jamais pensé devoir en arriver là...

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    1. Dans votre cas, il s'agit de tout autre chose. Vous avez agi comme il faut. Il n'empêche que tout ça part de la même mentalité : tenter d'exister en nuisant à autrui. C'est minable.

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  7. Je ne commente guère mais j'apprécie vraiment votre blog, mon mari le lit avec énormement de plaisir, mais n'ose jamais intervenir ni ici, ni ailleurs, dommage.

    J'ai du me résoudre à mettre une modération sur mon blog, certains avaient assez fouiné pour découvrir peu ou prou mon identité et ma situation, je le vis comme une agression et en suis devenue parano deux ou trois jours.

    Le pneu trouvé crevé de la voiture garée devant ma maison, c'est quoi? Ben c'est un pneu crevé c'est tout, case de clouvou métal sur la route, mais si on rajoute ce clou aux coups de tel sans correspondant et aux messages presque menaçants que je reçois, cela fait parfois beaucoup.

    Ce midi, je m'étais décidée à prévenir les gendarmes si la lacération du pneu était dû à un coup de couteau. Je vous soutiens, et je crois qu'il ne faut jamais rien lâcher.

    @ Corto, pauvre de toi, je n'ai heureusement pas reçu de menace de mort, tu sais que ma maison t'est ouverte, en simple réalité, je trouve monstrueux que tu sois victime de telles attaques.

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    1. J'espère que cette crevaison n'est qu'une coïncidence Je pense qu'il est assez facile de me localiser du moins approximativement mais ça ne m'inquiète pas plus que ça. Je dois être vacciné par 9 ans de travail dans une institution où le pré-délinquant (euphémisme) pullulait....

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  8. Putain la Mongolie ....Quand y retournerons nous...?

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    1. Chaque chose en son temps ! Mon fan club mongol ayant été dissous par les autorités suite à une réunion houleuse où l'abus de lait de jument fermenté n'était pas pour rien, je n'ai guère de nouvelles d'Oulan-Bator ces derniers temps.

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  9. Robert Marchenoir11 octobre 2014 à 15:39

    Ah, merde, j'ai raté l'article sur les flageolets. Parce que moi, les artichauts...

    (Cent plants de fraisiers ? Mais c'est du délire ! Comment allez-vous manger tout ça ? Et ne craignez-vous point les curiosités du fisc ? Trafic occulte de fraises, non-paiement de la taxe spéciale pour la formation des planteurs de fraises, ça va chercher loin !)

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    1. Pour les flageolets, je regrette que vous ayez manqué l'article tant il était fascinant.

      Maintenant, en réorganisant mes planches de fraisiers, j'en ai réduit le nombre car récolter plus d'un kilo de fraises par jour devenait lassant...

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  10. Amusant, j'ai eu quelques trolls pénibles (que j'ai facilement bloqué sur wordpress, mais je ne sais pas comment fonctionne blogger), quelques menaces rigolotes mais jamais de menaces physiques ou de mort... Pourtant je me lâche assez fort dans mes billets. Je dois avoir de la chance ou certains exagèrent un peu...

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    1. Meuh non, vous êtes trop mou c'est tout ! Il faut durcir votre jeu monsieur l'amiral !

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  11. Ça doit être ça mon très cher Coach... Mais je ne serai jamais aussi tranchant les épées dont il est question ici.

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    1. Il faut dire que nous avons affaire à des (au moins deux) super-talents. Ils ne se savent même pas repérés précisément, ces tristes connards !

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  12. Tout à fait d'accord, je procède de la même façon. Et à force d'aboyer sans parvenir à arrêter la
    caravane, cette sorte chien finit toujours par se lasser.
    Longue vie à vos fraisiers et amitiés.

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    1. C'est la seule manière de les traiter. Ils fatiguent forcément : ce sont des vaincus de la vie.

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  13. Notre Alsacien s'est vu apporter le secours d'un acolyte bénévole également clairement identifié. Un beau couple !

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    1. A quand le mariage ?

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    2. Disons que je dispose d'outils qui me permettent d'identifier avec précision qui intervient. Je ne vous en indiquerai pas la nature, mais sachez que quand je dis "Alsacien", il ne s'agit que d'une indication bien plus vague que des informations dont je dispose. Il en va de même pour l'acolyte...

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    3. Pour causer, non. Pour localiser (et éventuellement éliminer) ceux qui viennent inutilement perturber les causeries, oui.

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    4. Et en plus il a du temps libre pour pour écrire ces longs commentaires ennuyeux, ce doit être un fonctionnaire dont le métier lui apporte peu de satisfaction.
      Mais au fait ce Léon à la verve intarissable et excité par les joutes oratoires doit lui-même avoir son blog.
      Pourrions-nous avoir l'adresse.

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    5. Ces gens-là se gardent bien d'écrire autre chose que des commentaires désagréables...

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  14. Personnellement j'ai de la chance, je suis épargné. Je crois bien n'avoir jamais foutu qu'une seule personne dehors (hors de mon blog, s'entend), mais je n'aurais aucun scrupule à recommencer si nécessaire.
    D'abord, en matière de commentateurs, je suis persuadé que la mauvaise monnaie chasse la bonne et que si vous laissez s'installer à demeure quelqu'un qui insulte tout le monde, prend tous ceux qui passent à partie, etc. vous finirez par décourager les gens intéressants et sympathiques de commenter chez vous.
    Ensuite la liberté de paroles n'inclut pas le droit d'être écouté ni celui d'annexer le blog d'autrui pour déverser vos imbécilités ou vos obsessions. Hurler à la "censure" lorsqu'on vous met dehors est ridicule : vous n'avez qu'à créer votre propre blog (ou votre journal, ou ce que vous voudrez) pour y dire tout ce que vous voulez. Autrement dit un blog est un espace privé que son propriétaire peut choisir de laisser ouvert aux passants, ou pas, selon ce qui lui convient.
    Par conséquent, dehors les Léon.

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    1. Vous avez totalement raison. Seulement, vu que Blogger ne permet pas de bannir les importuns, je me vois réduit à une forme d'intolérance (plus ou moins) bienveillante.

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  15. Je suis toujours abasourdie devant la quantité de ce que vous plantez et récoltez. Nous auriez-vous caché que vous êtes une annexe rurale des restos du coeur?

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    1. Non, mais je congèle et n'achète pratiquement pas de légumes ou de fruits de l'année...

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    2. Robert Marchenoir12 octobre 2014 à 13:40

      Ah, voilà... Ca explique la mort du petit commerce. Vous devriez envoyer une note à Zemmour.

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  16. Un malade grave est venu s'ajouter aux deux Léon cette nuit. Bavard, il a laissé douze message injurieux et obscènes me défiant de le repérer. Malheureusement pour lui, il est si peu repérable que ses messages sont directement passés à la trappe sans paraître grâce à l'anti-spam de M. Blogger.

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