lundi 2 juin 2014

Détournement de textes


La vie est pleine de surprises ! Le momentané désarroi  exprimé dans le statut d’un ami facebook  m’inspira, vendredi dernier, un billet où j’exposai, sur le mode aigre-doux qui m’a fait apprécier, entre autres, des gens du métier*, quelques truismes tirés de mon expérience du divorce.

Suite à l’emprunt par une certaine Madame La T. ou Le D. d’un de mes textes (lequel a depuis mystérieusement disparu du site qui l’hébergeait), de fil en aiguille, en suivant  les indications de M. Marchenoir, je m’aperçus que des extraits de mon billet de vendredi avaient également  été repris par un certain M. B. dans un sien statut. Des 526 mots du texte original, seuls 272 avaient été retenus, mais le plus étonnant était qu’il ne s’agissait plus de divorce mais, vu les préoccupations de cet homme,  de politique. Et ça marchait très bien. Jugez-en plutôt : 


Mais il y a mieux : les commentaires furent également repris : 




Ainsi  les judicieuses remarques de MM Pangloss et Aristide comme ma réponse à celle de Mme Boutfil (tous excellents blogueurs) pouvaient ainsi être recyclées.

La leçon que j’en tire est qu’en quelque sorte je suis parvenu à  l’universel. En omettant quelques passages, en changeant ici ou là un mot ou deux, mes profondes pensées peuvent s’appliquer à toutes les situations dramatiques que peut rencontrer tout humain au cours de sa vie :

  •  Panne de télé

  • Magasin de bricolage fermé le dimanche

  • Visite inopportune de la belle-mère

  • Mouche dans le lait

  • Etc.

32 commentaires:

  1. Vous êtes une sorte de Léonard de Vinci de la blogosphère, maitre Jacques, et il est heureux que certains sachent reconnaitre vos talents.
    En revanche reprendre même les commentaires qui ornent vos géniaux billets est peut-être aller un peu loin dans l'adoration...

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    1. Eh oui, il y a du Leonardo en moi. Seulement ne sachant pas dessiner et l'hélicoptère et le char d'assaut ayant été inventés, mon champ d'action s'en trouve réduit.

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  2. Tout cela ne vous fait pas perdre la tête, ni même enfler les chevilles, ce qui est bien le plus réjouissant. Parce que, l'air de rien, arriver à l'universel comme vous le faites force le respect.

    Toutes mes félicitations : gloire et reconnaissance.

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  3. Indiquez-nous plutôt pourquoi un repiquage de salades peut dépérir plutôt que de virer gauchiste internationaliste.
    jard

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    1. Je vais, pas plus tard que demain revenir à des considérations agricoles. Pour ce qui est des salades, en plantant rarement, je serai en peine de vous répondre...

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  4. Ça s'arrose ! comme dirait un blogueur dont je préfère taire le nom.

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  5. Robert Marchenoir2 juin 2014 à 12:55

    Le plus grave étant bien entendu le magasin de bricolage fermé le dimanche, dont je m'étonne qu'il ne suscite pas davantage de vocations terroristes.

    Ce qui est stupéfiant, c'est ce mélange de prétention intellectuelle que l'on trouve dans les billets authentiques de ce site, alliée à la pauvreté de la pensée et à la désinvolture frauduleuse. Les Femmes Savantes version arabe, ça dépote.

    Si ce sont ces gens-là qui font les "printemps arabes" et se retrouvent chez nous comme "demandeurs d'asile", il y a de quoi s'inquiéter.

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    1. Je ne suis pas allé jusqu'à lire ce qui n'était pas de moi. A vous lire je pense n'avoir rien perdu...

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  6. quelle gloire mon cher ! et même les commentaires y ont droit, nous partageons de ce fait votre gloire! j'en suis toute zémue , avez vu pu déterminer qui se cache derrière ce gougnafier ?

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    1. je n'ai pas cherché vraiment à la savoir "Adèle" et "Fanfan" ont sont sur Facebook, mais je crains qu'il ne s'agisse de pseudos...

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  7. La leçon qu'il faut en tirer est qu’en quelque sorte je suis parvenu au bégaiement universel. En omettant quelques passages, en changeant ici ou là un mot ou deux, mes profondes pensées peuvent s’appliquer à toutes les situations dramatiques que peut rencontrer tout humain au cours de sa vie, hormis, hélas, le silence.

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    1. Si le silence vous paraît dramatique, je continuerai donc à m'exprimer, fort de votre soutien.

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  8. Voilà ce que c'est que de posséder les plumes du paon, tous les geais du web, et dieu sait qu'ils y
    grouillent, vont se précipiter pour se parer à peu de frais! Maintenant que la combine est connue
    votre universalité fera le bonheur de plein de pauvres nullards à la plume miteuse.
    C'est une façon comme une autre de briller au firmament de la littérature blogueuse.
    Amitiés.

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    1. J'espère que non ! Quoique jadis, il me soit déjà arrivé de trouver un texte de moi sur Romain Gary sur un forum de psychologie...

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    2. ...ils ne vous ont pas trouvé bon à enfermer, j'espère ?

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  9. Mais qui est-ce ? En mettant des extraits dans Gougueule, je n'arrive pas à le retrouver.
    Des liens, bordel, des liens, comme dirait le doux Nicolas !

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    1. Je pense qu'avec les liens que M. Marchenoir a mis en commentaire hier, vous devriez trouver ces braves gens. C'est intentionnellement que je me suis abstenu d'en mettre.

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    2. Vu ! Merci...
      C'est honteux... Voila un pauvre (mais honnête) blogueur qui se fait piller et exploiter éhontément ses ressources naturelles par une razzia de malappris. Ah, que voilà un beau jihad !

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  10. Et en plus -je m'étonnais qu'il ne soit pas revenu plutôt-, c'est l'occasion du retour de Léon. C'est jackpot, loterie, extra et multi-balle d'un coup !

    TILT

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    1. "Léon, le retour" est un classique de ce blog. Bien qu'il se fasse rare il ne progresse pas en clarté.

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  11. Pseudo Chiheb Boughedir, méditez là-dessus :
    « Si six cents scies scient six cents cigares,
    Six cent six scies scieront six cent six cigares.»
    Nous attendons avec impatience (surtout jard), le résultat de vos analyses.

    Petite ode à Adèle Lediazec alias La Tulipe (sur l’air de votre choix) :
    « Cent sous six tulipes,
    Si tu lippes cent sous.»

    On ne touche pas aux textes de Jacques, putain d’Adèle !

    Jacques, félicitations pour cette Universalité soudaine.

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    1. J'ai beau méditer, je ne saisis pas...

      Pourriez-vous m'éclairer ?

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  12. Alors soit vous êtes génial, soit les emprunteurs sont des paresseux.
    Je penche pour les deux hypothèses.

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  13. En plus vous contribuez au rayonnement de notre culture de l'autre côté de la Méditerranée, rendez-vous compte, ça n'est pas rien !

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  14. Maître Jacques, si ce n'est pas de la notoriété que Dieu me savonne et me fasse l'âme comme j'ai la cuisse.

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