samedi 15 mars 2014

Les belles histoires de Tonton Nico



Tonton Nico Bédégé* est un conteur né. Il nous fascine avec ses belles histoires. D’habitude, c’est aux grandes personnes qu’il s’adresse et, comme il ne les croit pas très malines, il se met à leur portée en simplifiant tout. Tonton a un idéal, la gauche, et un dieu nommé Pépère. Comme son dieu, il a un ennemi mais il ne s’appelle pas la finance et a un visage : M. Sarkozy. Il faut dire que sa haine n’est pas sans motif car selon Tonton Nico, ce triste personnage a ruiné la France, fait rien que des bêtises et est accessoirement un criminel multirécidiviste. Car Il en sait des choses, le Tonton, bien plus que la justice et la police !

Pour varier un peu, aujourd’hui, il a entrepris, dans un style adapté et avec suffisamment de fautes d’orthographe pour passer pour un des leurs, de raconter aux enfants l’Affaire Sarkozy. Pédagogue socialiste né, il respecte leur innocence et ne saurait leur enseigner que des vérités. Lorsqu’il déclare « Il avait un copain qui était chef d'un grand pays avec des sous coincé entre l'Egypte et la Tunisie. Il l'appela : « Dis donc, Mumu, t'aurais pas plein plein plein de sous à me donner, je te rendrai des services quand je serai président ? » Et voilà ! Plus besoin de vendre des tee-shirts, la campagne était financée. », il ne peut s’agir que de faits indéniables, Tonton devait, lors de cette conversation être caché sous le bureau du méchant Sarko.  Quand un peu plus loin il ajoute «ils [les enquêteurs] ont pensé qu'il avait arnaqué une pauvre petite vieille mais ils n'ont pas réussi à le prouver alors que c'était de notoriété publique », il sait de quoi il parle. La "notoriété publique", c’est quand même autre chose que des preuves, non ?

On se demande vraiment pourquoi les gentils juges rouges perdent leur temps à faire écouter des mois, voire des années durant M. Sarkozy alors qu’il y a un Tonton qui sait tout et est prêt à les aider. Quels cons, ces juges ! Quelle honte, cette justice timorée, paralysée par le respect de la procédure ! Comme si la « notoriété publique » et les affirmations  de Tonton ne suffisaient pas pour envoyer un innocent aux galères  infliger un juste châtiment au bourreau de la France ? Avec Tonton, plus besoin d’enquête, de preuves, de jugements : on met ses opposants en prison et puis c’est marre. C’est pas de la haine, ce n’est que justice.

On me dira que M. Bédégé plaisante, que c’est de l’humour. Admettons. Que ça ne me fasse pas rire ne prouve rien, après tout il y a bien des gens que Guy Bedos amuse...  Il n’empêche que porter sans l’ombre d’un début de commencement de preuve de graves accusations contre quiconque relève davantage de la diffamation que de la plaisanterie, que cette manière de faire révèle une curieuse conception du débat politique et rend difficile de tenir en estime ceux qui se livrent à de telles pratiques.

*Acronyme de Blogueur de Gauche

29 commentaires:

  1. Qu'est-ce que vous pouvez être taquin, tout de même !

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    1. Que voulez-vous, c'est dans ma nature...

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    2. A part Saint-Thomas, on n'a jamais vu plus taquin.

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    3. Ouh, elle va chercher loin celle là ! Je la replacerais. Sinon, vous m'avez bien fait rire, preuve que je suis aussi dénué d'humour que vous. C'est très mal. Je m'en repens amèrement et je m'en vais chercher ma haire et ma discipline.

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  2. mon dieu. A cause de Nicolas, j'échoue ici. Quelle rage.

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    1. J'aurais du te prévenir.

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    2. Le contact avec la réalité doit être une épreuve pour un esprit d'exception comme le vôtre. Je vous plains et vous assure de ma sympathie, cher Juan.

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  3. " Il n’empêche que porter sans l’ombre d’un début de commencement de preuve de graves accusations ... " un grand classique chez ces gauchiards mous du bulbe.

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    1. Ben oui, c'est dans leur nature. La tentation du Goulag ne les a jamais quittés....

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  4. Au fond, vous l'aimez bien votre Nicolas (le gros, pour le petit je le savais déjà).

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    1. Non. Il ne m'aime pas. C'est pour ça qu'il mon blog tous les jours. C'est aussi parce que je fais des fautes d'orthographe, que mon humour est mauvais, que j'écris comme un pied qu'il m'a lu pendant des années avant de partir fâché parce qu'il n'avait pas réussi à me convaincre.

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    2. Le taulier n'a peut-être pas d'humour, c'est courant chez les vieux réacs.

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    3. Ah si ! Il a de l'humour réac, certifié "c'était mieux, avant". Il préfère les dessins de Faizant à ceux de Pétillon. Pour Siné, il se tâte.

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    4. Vous savez, Nicolas, il devient de plus en plus difficile de vous aimer et même de lire vos interminables (et pathétiques) plaidoyers pro domo. La raréfaction des commentaires qui les accompagnent devrait vous mettre la puce à l'oreille...

      Quant à l'humour, mieux vaut laisser cette activité à ceux qui en ont un minimum de sens. La prudence nous le conseille, la sagesse nous l'impose.

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    5. Bah ! 40 commentaires par jour en moyenne depuis la création du blog. Un trou depuis quinze jours, je ne vais pas m'affoler. Quant à l'humour, vous n'essayez jamais de faire des billets drôles ?

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    6. Ne vous affolez surtout pas. C'est mauvais pour le cœur et ça ne changerait rien.

      Des billets que Rue 89 trouverait humoristiques ? Jamais !

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  5. Oui, bof... Je suis venu, j'ai vu et j'ai vingt culs.... Euh, pardon, je me trompe de partouze...

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    1. Vingt culs ? Ça doit être bien pratique pour se faire mettre sans top de douleur par ceux que vous soutenez ! Petit veinard !

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    2. Vous n'imaginez pas à quel point j'aime ça....

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    1. Oh mais dites donc, Tonton Nico, mais c'est LA GLOIRE ! Rue 89 ! Le meilleur du web ! Rien que ça ! Seulement, pour en revenir au fond et passée le premier émerveillement, on ne peut que s'inquiéter de voir ce qui, au risque de me répéter, n'est qu'une accumulation de graves accusations gratuites relayée et encensée par un organe de gauche. Cela me confirme dans le peu d'estime que je porte à un courant de "pensée" où l'on condamne sans preuves l'adversaire, vu qu'il ne peut, par nature, qu'être coupable.

      J'espère que le clown que vous défendez bec et ongles ne connaîtra pas les ridicules soucis que tentent de faire connaître à son prédécesseur des juges qui sans même qu'il soit nécessaire au gouvernement de les influencer s'empressent de devancer ses désirs.

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  7. Vous avez eu le droit à la visite de la gauche la plus putride avec à leur tête cette chère Rafflesia, vous avez de nouveau appuyer là où ça fait mal.

    A 1 heure du matin, il ne devait pas être frais, jegoun l'éponge.

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    1. Frais ou pas, c'est toujours la même chanson : Basses insultes, mauvaise foi et absence totale de fond.

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    1. N'est-ce pas ?
      Je ne sais si vous vous en rendez bien compte, cher Marco, mais votre commentaire est ambigu. On pourrait penser que c'est du blog de M. Bédégé que vous parlez. Mais étant d'esprit curieux, j'ai cliqué sur votre lien qui mène à un blog où le bien est roi. Si j'avais l'humour et la finesse de celui que je critique ici, je vous dirais "Va chier, connard!" ou une gentillesse du même tonneau. Mais d'ici l'humour est banni. Je vous conseillerai donc de cesser de vous faire du mal et de continuer dans le lourd et les alters où je vous devine exceller...

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    2. Quand on ose s'appeler Marco on fait profil bas.

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    3. Qu'en termes délicats ces choses-là sont dites, cher Jacques. Merci pour ce rire franc que vous avez su déchainer -)

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