lundi 16 septembre 2013

Du gauchisme et de la réalité



« Peu importe. Le succès de cette page est effrayant. Je pourrais le minimiser mais faux likes ou pas, il est bien effrayant. »

Voilà ce qu’écrivit ce midi un des maîtres à penser de la gauchosphère. Après avoir, à regret, envisagé du bout du clavier, que les « likes » de la page Facebook « Soutien au bijoutier de Nice » n’étaient peut-être pas tous aussi complètement faux qu’il l’avait affirmé deux jours plus tôt (« En poussant un peu, on constate que la plupart des likes viennent de l'étranger. Ils ont donc été achetés. Les réacs français sont des pantins. »).

Ces phrases sont à la fois ridicules et typiques. Ridicules car un fait quelconque ne peut être effrayant que s’il est avéré. Typiques en ce qu’elles montrent à quel point il est difficile pour un esprit partisan et sectaire de reconnaître s’être trompé. Typiques encore par ce qu’au lieu du simple constat, une réalité, même partiellement mise en doute provoque chez lui l’effroi.  Sa pensée bisounoursique s’étonne et s’effraie qu’existent d’autres opinions que la sienne et que celles-ci ne soient pas seulement partagées par deux ou trois olibrius relevant de la psychiatrie mais par des centaines de milliers, voire un million et demi de Français.

Nous assistons à un choc frontal entre l’aveuglement idéologique et la réalité. Ça  fait mal. Et cela malgré le paradoxe que reflète cette douleur : le fond de commerce du gauchiste n’est-il pas le combat contre le réactionnaire (ou facho, ou connard, ou trou-du-cul) ? Comment alors éprouver de la peur en constatant de manière tangible  l’existence  de cet ennemi ? Y aurait-il du Don Quichotte en lui ? Un Quichotte qui verrait ses moulins s’avérer être de véritables géants ?

La distance qu’il entretient avec certains aspects de la réalité est un des problèmes du gauchiste. A moins que cette distance ne soit cause et la garante de son engagement ?

36 commentaires:

  1. On reconnaît le "Peu importe", c'est un tic de langage chez cet éminent blogueur.

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    1. C'est effectivement une caractéristique du giraffa camelopardaliphile, en plus d'être incohérent, volontiers belliqueux et au final pas crédible.
      Drôle d'animal que celui-là

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    2. Ah que non! Les animaux eux ont une conscience, lui pas même pas une forme primaire d'intelligence animale, rien, nada, le vide intersidéral.

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    3. Ah que non! Les animaux eux ont une conscience, lui pas même pas une forme primaire d'intelligence animale, rien, nada, le vide intersidéral.

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  2. Article 1: le gauchiste a toujours raison.

    Article 2 : dans le cas ou le gauchiste est tort, l'article n°1 entre immédiatement en vigueur.

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  3. Article 1: le gauchiste a toujours raison.

    Article 2 : dans le cas ou le gauchiste est tort, l'article n°1 entre immédiatement en vigueur.

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  4. Ce n'est vraiment pas la question, qu'une partie des like de Facebook ait été achetée ou pas. Qu'il y en ait un million ou le tiers. Les vrais chiffres se comptent dans les bureaux de vote, et je pense que nier ou tenter d'amoindrir ceux-là est une façon de regarder avec des lunettes roses quelque chose qui est bien gris.
    Soutien à un commerçant qui a tiré dans le dos d'un braqueur... Mais comment est-ce possible pour quelqu'un qui défend la civilisation française, les lois, la République, et tout ce qui va avec ? Le bijoutier a besoin d'être soutenu parce qu'il s'est fait agresser, qu'il aurait pu mourir, parce qu'on l'a frappé, humilié. Tout ça suffit à rendre fou et violent quand on vient de le subir, et à vous donner des cauchemars et le mal de ventre pendant des années , mais l'acte de cet homme devrait inspirer une indulgence et une pitié aussi peu solidaires et complices que possible.
    Cette marée de like sur Facebook me fait penser aux propos qu'on entend toujours aux repas de famille, dès qu'il est question d'un braqueur ou d'un pédophile. Soit la peine de mort, soit pan pan, dans ta face. Les réseaux sociaux ne font que matérialiser de vieilles rengaines .

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    1. "Ce n'est vraiment pas la question, qu'une partie des like de Facebook ait été achetée ou pas."

      Peu importe, vous voulez dire.

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    2. Non. Cela peut importer, tout dépend de la question. Si l'on désire chiffrer ce phénomène précisément, l'analyser en fonction de la région, de l'âge, de la profession des likeurs, il sera important de connaître les chiffres.
      Le titre du billet est "du gauchisme et de la réalité" et je réponds à Jacques qui parle d'aveuglement idéologique, en lui demandant en substance quel éclairage idéologique illuminerait des comportements d'avant la loi du Talion.

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    3. Suzanne, il me semble que vous n'avez pas bien saisi mon propos. Si je dénonce l'aveuglement idéologique du blogueur de compétition, c'est qu'il me semble incapable de voir ce qui le dérange et que, quand soudain il s'aperçoit que beaucoup de gens voient les choses d'une certaine façon, il en devient effrayé.

      Vous dites vous-même que dans vos dîner de famille c'est " Soit la peine de mort, soit pan pan, dans ta face. Les réseaux sociaux ne font que matérialiser de vieilles rengaines .". Mister J. semble le découvrir...

      Mon soutien au bijoutier, je l'ai dit et répété n'est pas une approbation mais le simple désir d'envoyer au gouvernement un signal fort afin que le projet de vider les prisons de Mme Taubira soit remis en question (ce qui risque de se passer). C'est tout. Je suis certain que la plupart des gens qui ont accordé leur soutien l'ont fait dans cette optique.

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    4. Alors, ce n'est pas une bonne chose que soutenir CE bijoutier, pas ce qu'il a fait. Comme on ne peut pas soutenir une mère qui en vient à étouffer son enfant autiste parce qu'elle ne pouvait plus vivre avec lui chaque heure de chaque jour et qu'il n'y avait de place nulle part. Il y a des meurtres qui se comprennent et la justice les comprend en général très bien, sans innocenter leur auteur.
      Vous avez raison, bien entendu, quand vous dites que tous ceux qui se sont manifestés l'ont fait pour protester contre la politique de Taubira, mais comme ils se mélangent très bien avec les "tu m'voles, j'te tue sans autre réflexion politique"...

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    5. Chère Suzanne, quoi que l'on fasse c'est toujours en compagnie d'imbéciles...
      Parfois même quand on agit seul...

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  5. Bruno Roger Petit, ce gars mériterait a lui seul de rentrer au Panthéon de la Socialie, plus lèche-boules (on me pardonnera l'expression) que lui, ce n'est pas possible.

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    1. J'ai lu quelques uns de ses délires, mais je ne le fais plus.

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  6. Le retraité qui s'est fait tuer en essayant d'arrêter un braqueur a été accusé d'avoir "transformé un voyou en assassin". Et à Nice, c'est un braqueur qui a transformé un bijoutier en assassin. Mais les commentaires ont été plus indulgents.

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  7. Tiens, je viens de voir que jegoun avait repris ds le titre de son billet "l'effrayant" de B R Petit.

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    1. La gauche s'indigne ou s'effraie. Elle est sensible comme les quartier qu'elle aime.

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  8. Le gauchiste, par nature vit dans son petit monde à lui, du côté de Saint Germain des Prés si possible. Il tient aussi à fustiger tout ce qui pense mal et à s'horrifier, aussi, c'est important, de constater l'existence des monstres de droite.
    Je serais content de voir, si Dieu me prête vie, à quelle vitesse ils disparaîtront de la circulation quand leurs petits protégés prendront le pouvoir. Cela compensera un peu le reste...
    Amitiés.

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  9. Mais, enfin, ce sont des militants !

    Quand vous allez sur leur site, les J, S, R ou E, la première chose écrite en gras est d'annoncer leur "droit légitime à supprimer les commentaires selon leur simple envie" !

    Tous les blogueurs ont ce droit, mais eux l'affichent par volonté de faire le cercle !

    Amike

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    1. Leur tolérance est légendaire (à tous les sens du terme).

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  10. Ce soir, au JT de Canal+ où un sujet traitait de la manifestation de soutien au bijoutier, place Masséna, on a vu une fois de plus, la soeur du multirécidiviste dire en parlant des manifestants : "Je ne comprends pas que les gens soient comme ça !"
    Et moi j'aurais eu env

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    1. Il manque la fin, complétez !
      J'aimerais connaître la suite...

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    2. "Je ne comprends pas..."
      Elle ne comprend pas beaucoup de chose, cette famille !
      - que leur enfant soit mort ? pourtant c'était une forte possibilité compte tenu de ses outils de travail
      - que les gens distinguent la réaction à l'action ? Le lien de causalité est pourtant établi, et la cause me semble plus de l'amont que l'aval
      - que le jeune soit mort et pas le vieux ? Parce qu'on ne parle pas de maladie, là...
      - que les gens n'accepte pas l'interprétation : un mort, donc une victime, donc un accusé, donc un coupable, donc des indemnités... ? Parce que la plupart des adultes ne jouent pas aux gendarmes et aux voleurs, et question vocation, si certains veulent être braqueur...
      - qu'on reproche qqchose à sa famille ? Famille qui semble ne pas comprendre sa responsabilité mais accepte sa médiatisation.
      - qu'on fasse une telle publicité pour l'accusé ? Mais, c'est justement le problème pour beaucoup de média, qui voudrait bien minimiser tout ça...

      Amike

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    3. Eh bien, j'aurais eu envie de lui dire que moi, je ne comprenais pas qu'il y ait des gens comme son frère.
      Voilà ! Mais Amike vous a expliqué tout ça bien mieux que moi.

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  11. Mildred a eu une env ... pressante. C'est pourquoi elle n'a pas pu finir.

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  12. Je n'avais pas encore liké.
    C'est fait.
    Now, je vais les follower, c'est plus secure.

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  13. Au lieu de ce délire sur "les gauchistes" présumés, vous feriez mieux de lire ceci, qui concerne tout bêtement l' Etat de droit et la civilisation (concepts gauchistes, eux aussi?) :

    http://www.maitre-eolas.fr/

    Mais, évidemment, ça impose de réfléchir au lieu de délirer.

    Par ailleurs, j'apprends avec satisfaction qu'un Syndicat de bijoutiers déconseille vivement à ses membres d'être armés.

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  14. Cliquer ou réfléchir, il faut choisir...

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    1. J'ai commencé à lire la logorrhée de votre impénitent "bavard".
      Je me suis arrêtée à : "Les magistrats sont des légalistes, c'est là leur moindre défaut."
      On a, en effet, pu voir ça avec le mur des cons.
      Cliquer c'est se le faire mettre, on n'a pas le choix !

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    2. Les problèmes de droit sont rarement simples, et il n'y a pas de réponses simplettes aux problèmes complexes.

      L'article de Me Eolas est lumineux et exhaustif, mais il perd son temps en s'adressant aux cliqueurs.

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    3. Le problème, pour moi, n'est pas qu'il perde son temps, mais qu'il nous fasse perdre le nôtre.

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    4. Je vous approuve, Mildred. Interminable ce billet. Je n'ai eu ni le temps ni la patience de le lire jusqu'au bout.

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    5. Quoiqu'en disent le bavard et le cardiologue, il paraît que Hollande commence à baliser sévère à cause des 1 650 000 like de facebook.
      On peut donc en déduire que le bijoutier passera aux Assises et qu'il sera acquitté car notre vaillant président craint plus que tout les troubles à l'ordre public qui pourraient faire vaciller le trône où il se trouve si bien assis.

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  15. J'espère que le bijoutier aura un bon avocat, un vicelard, un roi de la procédure... qui le cas échéant saura le rendre insolvable. Sinon, il pourra toujours devenir braqueur à son tour. Il y a plein de bobo friqués à Cannes...

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