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| Un bouquet patriotique fait de fleurs du jardin embellit une maison |
Maintenant, venons-en à notre sujet.
En soi, les récoltes de ce matin ne paraissent pas si inquiétantes
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| Manger des radis frais, des pommes de terre nouvelles du matin et s'empiffrer de fraises est une torture que beaucoup aimeraient subir.... |
Où est la menace ?
Regardez ça:
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| Quoi de plus beau que la fleur de petit pois ? |
Rapprochons-nous :
Eh oui, les fleurs se font gousses, les gousses s'emplissent de délicieux pois que l'on cueille au matin, sous le soleil ou sous la pluie et qu'il faut ensuite ÉCOSSER ! Des heures de corvées en vue !
Et s'il n'y avait que ça !
Les fèves aussi s'ÉCOSSENT !
Les premières tomates-cerises seront mûres dans quelques jours. Vu leur quantité, sauf à prendre l'apéro du matin au soir et du soir au matin (ce qui, outre à ma santé, nuirait gravement à mes cueillettes matutinales), il faudra les transformer en sauce tomate : des heures de CUISSON en vue !
Des tomates cœur-de-boeuf...
des courgettes...
des poivrons...
des aubergines...
Ça ne vous dit rien ?
Eh bien moi, ça me dit que des heures de cuisson de ratatouille se profilent dangereusement !
Et je ne vous parle pas des haricots verts qu'il faudra effiler...
Et avec ça, où trouverai-je le temps de lire Aliscans ?
Y’a plus qu’à distribuer autour de toi ! J’aimerais bien être ta voisine.
RépondreSupprimerLe plaisir serait partagé !
SupprimerVotre titre m'a fait peur. J'ai cru que les campagnols avaient conclu un pacte avec les merles pour ravager vos terres.
RépondreSupprimerIl est vrai qu'entre ces deux engeances et les sarrasins, il y a beaucoup de points communs !
Supprimerça ne doit pas vous empêcher de lire Aliscans. Je vous ferai une interro écrite, après !
Supprimerje vais faire un billet dessus. La traduction me pose problème. D'accord pour l'interro, mais pas avant que j'aie terminé.
SupprimerVendez votre réolte au marché du coin ? pour les tomates cerises, à la poêle c'est très bon
RépondreSupprimeroh oui ! Avec un peu d’ail.
SupprimerSoyez plus précises, mesdames ! Avec de l'huile d'olive ? Cuites à cœur ou simplement revenues ? J'aimerais savoir !
SupprimerSautées dans un peu d’huile d’olive, jusqu’à ce qu’elles se fendent, pas plus et mettre l’ail en morceaux à la fin, sinon il crame. Un peu de fleur de sel, un peu de basilic et… miam !
SupprimerMerci Catherine ! J'essaie dès que j'en ai suffisamment et je te raconterai !
Supprimerje n'aurais ps mieux dit !
SupprimerC'est terrible, je compatis. Remarquez toutefois que pendant une cuisson à feu très doux un peu de lecture demeure envisageable...
RépondreSupprimerAmitiés.
Vous n'avez pas tort !
SupprimerPutain d'Adèle ! plantez des merguez et des côtes de porc, vous serez tranquille !
RépondreSupprimerVotre conseil est précieux, sauf que merguésiers et côte-de-porquiers supportent mal le climat rude de nos collines.
SupprimerN'est-ce pas en écossant, lorsque l'on croit l'esprit entièrement occupé par une tâche répétitive mais quelque peu envoutante, n'est-ce pas en écossant que naissent vos idées les plus originales, vos décisions les plus trempées?
RépondreSupprimerSi c'était le cas, j'attendrai avec impatience les prochains billets, fruits inconscients de ce long travail méticuleux.
Bon courage néanmoins pour la phase de gestation!
Vous oubliez que les jeunes fèves (les févettes) non seulement s'écossent mais que pour les manger à la croque au sel à l'apéritif, il faut leur enlever la peau!
RépondreSupprimerQuant aux tomates, je suis partisan de les couper en gros morceaux (enlever les pépins) et de les faire cuire longtemps dans un fond d'huile d'olive avec un "bon peu" d'ail jusqu'à ce qu'elles soient réduites et presque brûlées (presque!). On peut alors repêcher les peaux qui se détachent facilement. Deux œufs jetés là-dessus (une micro-pincée de curry sur les jaunes avant de servir) et c'est un régal. Prévoir le pain pour saucer. Quelques frites en accompagnement peuvent agrémenter ce frichti.
Pangloss, je copie-colle votre recette et la mettrai en oeuvre dès que la récolte le permettra. Merci !
SupprimerCe billet est une insulte au vivrensemble. La piéride doit être socialiste, je ne vois que ça.
RépondreSupprimerPiéride, fourmis, merles, campagnols, pucerons ont ceci de commun avec les socialistes qu'ils aiment partager ce qui ne leur appartient pas. Cette année : pas de choux. Les piérides devront se contenter de bouloter les capucines dont elles sont également friandes.
SupprimerVous êtes un chanceux, cher Jacques et un jardinier exceptionnel, tiens pas un seul gauchiste sur vingt commentaires.
RépondreSupprimerCes gens n'ont ils rien d'autre dans leur vie que la haine de bas étage.
Il est vrai qu'en dehors de la politique on les entend (ou lit) peu...
SupprimerPour la ratatouille, faites cuire les légumes séparément car il n'ont pas tous le même besoin en huile d'olive et ne cuisent pas tous à la même vitesse. Ajouter les tomates à la fin et et et ajouter une ou deux cuillères de miel… miam!
RépondreSupprimerVous pouvez mettre cette ratatouille sur une pâte brisée (avant vous aurez parsemé votre pâte de chapelure afin d'absorber l'excédent d'humidité) et vous recouvrez avec une seconde pâte brisée. Un petit trou et au four.
Voilà
Bon ap!
à déguster froid bien sûr…
SupprimerMerci pour la recette ! J'essaie dès que possible !
SupprimerOh j'ai bien ri Jacques!
RépondreSupprimerMerci pour ce billet accompagné d'un drôle roman photo végétal.
"Des heures de cuisson de ratatouille". Très bonne celle-là. Je m'attendais à ce que vous nous parliez d'insectes, et en fait non.
un conseil prenez des poules,, plus de souci...mon gentil potager a rendu l'âme au point de ressembler à la lune dès que j'ai eu adopté 12 cocottes de défunte ma voisine ...
RépondreSupprimerplus de cueillette plus d'écossage plus de ratatouille ni de ratas hivernaux rien de rien ...si 8 œufs par jour en moyenne
cela s'épluche très peu,, cuit vite ...
mais à la crème au sucre ou avec du citron ou de la menthe , ça ne vaut pas les fraises !
votre billet m'a bien plu
merci
Merci pour l'appréciation et le conseil. Malheureusement j'ai suffisamment de terrain pour accueillir des poules tout en continuant le potager (lequel est protégé de haies et d'une barrière qui en rendraient l'accès impossible aux gallinacées.
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