dimanche 21 avril 2013

Soyons indulgents avec nos amis de gauche !




Il arrive que les gens de gauche m’agacent. Je ne sais trop pourquoi. Leur discours peut –être ? Leur manie du collectif ? Va savoir…

Seulement, j’ai réfléchi et j’ai relevé certains faits ou dires qui m’inclinent à l’indulgence :
  • Ils ont voté pour M. Hollande et croient que c’est un bon président (si, si !)
  • Ils disent que Sarkozy a ruiné la France (et ils le pensent !)
  • Ils pensent que Hollande va la relever (et ils le disent !)
  • Ils pensent qu’ouvrir de nouveaux droits à de nouvelles personnes ne peut se critiquer (sans éclater de rire !)
  • Quand on s’oppose à un  truc ou un   machin, on est forcément trucophobe ou machinophobe.
  • Ils ont du mal à admettre que leur sainteté puisse ne pas être reconnue et acclamée
  • Ils sont tellement certains d’être gentils qu’ils écument, insultent et menacent dès qu’on insinue qu’ils ne le seraient pas tant que ça
  • Pour eux, une bonne opposition ça ferme sa gueule 
  • Si l’opposition s’oppose ils crient au fascisme (sans se rendre compte que tout le monde se fout de leurs cris)
  • Selon eux tout ce qui est exotique est parfait et tout ce qui est Français mauvais
  • Ils voient un sens à l’histoire, l’appellent le progrès et en sont de farouches partisans (si, si !)
  • Selon eux, ne pas marcher sur la tête est réactionnaire et la réaction, c’est pô bien mais alors là pô bien du tout


On pourrait allonger la liste ad libitum…

Alors je pose la question : peut-on vraiment en vouloir à des gens qui entretiennent avec la réalité des rapports aussi distants ? On devrait faire comme les dirigeants de gauche : faire semblant de les approuver tout en s’occupant des affaires sérieuses. Mais il faudrait éviter de leur offrir de temps en temps, comme le font hélas leurs dirigeants, une réforme sociétale à la mords-moi-le-nœud histoire de les calmer.

24 commentaires:

  1. La gauche, c'est une religion.
    Vous êtes dans le camp du bien avec plein d'amis autour de vous.
    Les vilains sont clairement identifiés.
    Vous souffrez et ne comprenez pas trop où sont les solutions mais
    les boucs émissaires vous permettent de tenir le coup.
    La police de la pensée veille et vous avez peur d'affronter le mépris et le rejet de votre entourage. Vous vous souvenez de tonton Marcel qui avait rendu sa carte du parti en 1955 et qui était devenu la honte du quartier.
    Voilà pourquoi (à mon humble avis) le électeurs français continuent à donner le pouvoir aux socialistes à toutes les élections en bêlant que Sarkosy est un fasciste.

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  2. Comme brindamour, puisqu' on vous dit que les gars de gauche sont dans le camp des saints

    Et si jamais mais fortement improbable les gens de gauche insultent les méchants, c'est pour leur bien.

    Les gens de gauche sont comme les chrétiens des premiers temps, des saint d'ailleurs les habitants de Tombouctou l'ont compris puisqu' ils ont fait " subito sancto" le meilleur d'entre eux , notre Guide Suprême, nôtre Grand Timonier, Phare de de l' Humanité ce cher François Hollande.

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  3. Vous mettez sérieuses au pluriel dans le dernier paragraphe et j'y plussoierai pleinement.

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    1. Erreur corrigée. Dites-moi, Léon, vous ne vous trouvez pas un peu trop consensuel pour un troll ?

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    2. Bien... En référence au commentaire de Nouratin, il m'est apparu que faute d'être le phare de la réacosphère il y avait tout de même quelque noblesse à s'en vouloir le réverbère.

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  4. Et le pire c'est qu'il y a des "gens de droite" qui souscriraient en tout aux 12 points du début de votre article.

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  5. D'accord avec vous sur les Gendegôche, on n'en veut pas à un clébard de lever la patte.
    En revanche, leurs dirigeants, je regrette juste un truc, c'est qu'ils s'occupent des affaires sérieuses.
    Amitiés.

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  6. tiens un billet avec strictement n'importe quoi, par exemple sur les français.A moins que ce soit du second degré

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    1. Si vous dites que c'est du n'importe quoi, je ne peux que vous faire confiance : vous êtes un spécialiste, non ?

      A part ça, les majuscules, pour vous, c'est un luxe ?

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  7. Bien vu maître Jacques. Vous êtes décidément un gauchologue émérite.
    Mais il faut avouer qu'ils sont bien à plaindre, les pauvres. Croire que Hollande est un bon président, c'est à peu près comme croire que DSK est un exemple de fidélité conjugale, non?

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    1. Soyez honnête Aristide ! Ce n'est tout de même pas sa faute si Anne l'a lâchement abandonné. Alors, il se venge, quoi de plus naturel ?

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  8. Hollande si tu savais...
    Tout ce monde qu'il y avait encore aujourd'hui dans les rues de Paris.
    Ah on peut dire que tes idées à la con ont du succès !
    Plein de fachos partout. Des fachos petits bras, osons le dire, qui n'ont pas fait baisser le rideau des troquets des restos. Même pas peur des casseurs à poussette le bourgeois des Invalides ! Le tout sous le regard bienveillant de CRS débonnaires qui semblaient se dire qu'être là ou peigner la girafe...
    Beaucoup de tempes grises aussi, faut être honnête, qui prouvaient là qu'elles avaient encore du jus dans les gambettes comme dans la tête.
    Des mois, des semaines de manifs soutenues, d'autres à venir tant tu sembles regorger de sujets qui fâchent, 25% au mieux dans les sondages, amer anniversaire que le tien mon bon François.
    What else... Ah oui: un hélico pour faire de belles images de tout ça. Espérons qu'à la préfecture de Police on aura suivi les nombreuses recommandations des uns et des autres et que l'on aura enfin remplacé ces antédiluviens caméscopes pour du matériel plus performant en dépit des restrictions budgétaires en vigueur dans la fonction publique.

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    1. Vous, vous n'aimez pas vraiment F. H. !

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    2. En principe cet homme n'aurait du attirer à lui ni haine excessive ni sympathie démesurée tant son insignifiance est grande. Mais comme il cumule en plus la balourdise, il a réussi l'exploit en 12 mois de braquer toute la société contre lui.
      Chapeau l'artiste.

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    3. En tant qu'insignifiant je le soupçonne d'être incapable d'attirer sur lui quelque sentiment fort. On le rejette comme on fout à la poubelle une pub sans intérêt.

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    4. Que de suffisance et de mépris dans les propos des uns et des autres!

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  9. Un blogueur de gauche reçu par le président?
    Mais c'est la consécration d'une vie. Ils ont participé à "réenchanter le rêve". Non pas améliorer le quotidien des Français, ça comme vous dîtes Jacques, ilss 'en foutent car ça appartient à la réalité. Non, réenchanter le rêve signifie faire briller l'idéologie progressiste. La réalité, sous le tapis, seul compte le socialisme.
    C'est la nouvelle religion, il ne faut pas l'oublier. Ilm faut se rendre compte que ces gens vivent du mensonge, et en plus nous font la morale. C'est complètement absurde!

    Si j'étais eux, je me ferai du souci pour mon dos.

    Friendly mon cher.

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  10. La posture de droite ou l'histoire du canard sans tête. Une idéologie qui depuis des siècles ne définit son socle que par opposition à la gauche... Malheureusement la description que vous faîtes ici est caricaturale tant et si bien que la définition que vous tentez d'approcher l'est aussi ...

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    1. En admettant que vous ayez raison, on pourrait expliquer cela par le fait que la gauche se disant "progressiste" et ce "progrès" étant très souvent contestable, il est normal que la droite s'y oppose un peu comme la raison s'oppose à la folie.

      Nous en vivions un excellent exemple en ce moment.

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    2. Cette dichotomie progrès/conservatisme, (folie/raison, selon vous :-)) est dépassée à mon humble avis. La droite elle-même a intégrée la notion de "progrès" depuis un moment. Durant la période gaulliste, par exemple, des concepts que vous qualifieriez d'"idées de gauche" (sécurité sociale, état fort, etc) ont été mis à l'oeuvre, même si la forme du pouvoir gaulliste, une sorte de monarchie républicaine, était foncièrement de droite, la gauche préférant en général un régime parlementaire. Autre exemple, quasiment plus aucun responsable politique à droite ne conteste l'abolition de la peine de mort, le pacs ou les congés payés, non ? Les 35 heures font exception car pour l'heure elles servent de prétexte aux échecs successifs des présidences Chirac et de Sarkozy.
      En somme, il n'y a guère aujourd'hui qu'une minorité droitière darwiniste, quelques partisans d'un libéralisme sauvage, qui réfutent la notion même de progrès... Paradoxalement, de leur point de vue le libéralisme est un progrès. Ceux là devraient lire ou relire Zola ou Hugo, histoire de comparer hier et aujourd'hui...

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