mardi 18 septembre 2012

N’est-ce qu’un au revoir ?



Il se peut que ce billet soit mon dernier. Si j’ai pu apporter d’infimes instants de plaisir à quelques lecteurs, tant mieux.  Je prie ces malheureux  d’excuser l’incommensurable peine que je leur ferai si ça se confirmait. Ils s’en remettront. On se remet de tout.

La lassitude s’est emparée de moi il y a quelque temps déjà. Je m’étais fait la promesse de tenir un an. Maintenant, libre de tout engagement,  l’envie d’écrire des billets m’a  quitté. Reviendra-t-elle ? Dieu seul le sait et vu le peu de rapports que nous entretenons…

C’est un peu comme avec Germaine, Lucienne ou Martine (j’ai changé les noms) : à un moment on a pensé ne pas pouvoir s’en passer et vient un jour où on ne se souvient même plus de ce qu’on avait bien pu leur trouver. On passe à autre chose. Ainsi va la vie.

Quoi qu’il en soit, je ne supprimerai pas tout de suite ce blog. Je lui laisse une petite chance.

Un grand merci à ceux qui m’ont, un an durant, encouragé de leurs commentaires.

43 commentaires:

  1. Non. S'il vous plait... Restez

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  2. Dois-je le dire? Je le sentais venir.
    Croyez bien que je le regrette.
    Ne supprimez pas ce blog : on a vu souvent rejaillir du feu de l'ancien blog qu'on croyait éteint. Alors sait-on jamais...
    A bientôt j'espère.

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    1. Merci Aristide. même si je supprime votre blog restera dans mes favoris.

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    2. N'oubliez pas de passer faire un petit coucou de temps en temps, ici ou là.

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  3. Comme Aristide.

    Pourquoi supprimer ce blog, ne pas le laisser en sommeil, entre parenthèses, pendant le temps qu'il vous plaira ?

    Est-ce que vous voulez rompre une routine, échapper à une servitude ? Est-ce que vous avez l'impression, en appuyant sur le bouton "envoi", d'avoir déjà lu les commentaires qui vont s'égrener dans la journée ?

    Est-ce que vous avez l'impression que votre liberté de ton s'est usée ?

    Est-ce que vous voulez écrire un livre et le fourrer avec les textes ici z'écrits ?

    Est-ce que vous avez peur d'être dénoncé comme piéridophobe au tribunal des insectes qui se réunit au premier quart de la lune montante ?

    J'y ai lu de bons, d'agréables billets. J'espère en lire d'autres.

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    1. Que de questions ! Je ne me déroberai pas.

      - Je vais le laisser en sommeil au moins quelque temps.

      - Oui, une servitude et une routine que j'aimerais bien briser afin de consacrer plus de temps à d'autres choses.

      - Pour les commentaires : non.

      - Disons que j'ai l'impression qu'avec le temps l'enthousiasme s'est émoussé et que ça nuit à la légèreté du ton.

      - Je compte bien faire un best seller de tous ces merveilleux textes. Seulement, comme je n'ai pas besoin d'argent et que je suis d'un égoïsme sordide ça ne fera que compliquer ma vie.

      - Piéridophobe ET campagnolocide (12 à mon actif cette saison !).

      Merci pour les compliments.

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  4. D'un autre côté, si vous faites un billet d'adieu par semaine, vous pouvez tenir plusieurs années.

    Comme Suzanne.

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    1. En fait, je pourrais programmer la publication de ce même billet toutes les semaines...

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  5. Comme Nicolas du comptoir, vous voyez tout arrive. Alors continuez un peu même une fois par mois.

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  6. Et voilà que ce cher Jacques, que nous avions tant de plaisir à lire et à commenter, est pris lui aussi par le spleen du blogueur !
    Tout comme Aristide je vous enjoint de ne pas supprimer ce blog, vous pourriez le regretter, car je suis sûre que vous avez encore tant d'histoires à nous raconter.

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    1. Ça, des histoires, j'en ai... Mais c'est l'enthousiasme qui se fait rare. L'avenir nous dira si l'envie m'en revient. Merci pour votre fidélité.

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  7. C'est dur à lire, mais ne vous ayant découvert qu'en 2012, je crois, il me reste encore plein d'anciens billets à lire. Je suis donc épargné par le slpeen du lecteur abandonné -un peu comme quand les 2B3 ont splité, votre modestie naturelle dut-elle souffrir de la comparaison- du moins temporairement.

    Faut-il attendre une attaque de criquets ou une élection anticipée pour espérer vous voir redescendre de votre colline ? Un twist à l'Elysée ? Rhô, et puis pour taper le carton, il restera toujours quelques blogs ou vous commenterez, j'espère...

    Amicalement.
    Al.

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    1. Merci, Al! Me voici donc condamné à ne pas fermer avant que vous n'ayez terminé de tout lire !

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  8. Conservez-vous de toutes façons...

    Surtout, conservez la boutique (fermez le gaz et les volets et gardez la clef), elle ne vous coûtera rien en impôts locaux ni en frais d'entretien pour assurer la "pérennité du bâti"
    Et conservez l'adresse sur un papier dans votre portefeuille (on ne sait jamais, Alzheimer etc.)
    N'oubliez pas non plus que pour nombre de stars de la chanson les tournées d'adieu répétitives ont souvent été d'un excellent rapport... Nous en serions ravis.
    D'ici-là, délassez vous.

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    1. Merci Plouc ! Oui, me délasser. Et puis une fois qu'on ne se sent plus prisonnier, on peut retourner sur les lieux de sa détention avec plaisir comme n'importe quel vieux cabotin.

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  9. Cher Monsieur,

    Que la feinte incompréhension et les fausses suppliques de cette vieille pie de Suzanne et de cet âne bavard de Nicolas soient vos meilleurs épouvantails. Comme tous les junkies ils ont quotidiennement leur dose de choses importantes à dire au monde et si peu à leurs proches. Tout le monde peut en juger ! L'invraisemblable déversement quotidien de bavardages semble sans effet sur leur haleine et leurs gueules de bois ne les invitent qu’à une nouvelle tournée. L’ivrognerie est affaire de célibataires endurcis et de vieilles filles rancies qui se réveillent seuls, sans proches et sans miroir, dans le reflet glauqe et imprécis de leur écran en veille. Je crois avoir compris votre retour au potager, à la table familiale où se tiennent ceux qui vous aiment et méritent le soin quotidien que vous apportez à vos légumes, à vos vins et à vos conversations.

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  10. "vieilles filles rancies qui se réveillent seuls, sans proches et sans miroir, dans le reflet glauque et imprécis de leur écran en veille."
    ah, ya d'l'idée pour les vieilles filles, mais pour l'ivrognerie, vous tombez à plat...

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  11. oh ? avec votre cœur de midinette ?
    (j'ai lu tant de fois le mot "rance" que je crois que je vais le ranger dans la cave de mon vocabulaire)

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    1. Non, gardez le pour insulter les inconnus quand vous êtes en panne d'inspiration.

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  12. Même si j'ai très mal commencé avec vous, j'ai été ravi de découvrir vos billets et votre gentillesse. Et surtout, votre bon sens.
    Je ne vous souhaite que du bonheur pour la suite.

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  13. Je trouve que vous avez raison de supprimer ce torchon : vous étiez la honte de la blogosphère, mon pauvre ami !

    (Histoire de ne pas répéter la même chose que tous les lèche-fion précédents…)

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    1. Je vais me voir contraint de vous dénoncer (à qui, je ne sais pas trop mais je finirai bien par trouver) pour stigmatisation de torchon ! N'oubliez pas que depuis le 6 mai ils ont toute leur place auprès des serviettes.

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    2. Enfin, bon : du moment que vous ne fermez pas votre cave avant le 29 septembre prochain, je suis prêt à tout vous pardonner…

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    3. Didier, je vous suspecte d'être un peu faux-derche sur les bords, là. Vaut-il mieux être suspect que lèche-cul ?

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    4. @ Didier : Je ne fermerai pas la cave. Il faudra mettre les détails au point, ça approche !

      @ Al : Vous êtes caustique !

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    5. Ah ben voilà !
      Comme quoi bloguer n'est pas totalement inutile.
      Gardez une bouteille au frais pour fredi, on ne sait jamais.
      Sinon, un billet par jour ce n'est pas une obligation: vous revoir une fois par semaine, une fois tous les mois si vraiment écrire vous est devenu insupportable, ce ne serait déjà pas si mal.

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  14. Je vous comprends J-E.

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  15. Germaine Lucienne Martine et les autres18 septembre 2012 à 13:02

    Quel goujat ce Jacques, il se tire dès qu'il a eu ce qu'il voulait !
    On te r'trouv'ra !

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    1. Damned ! I'm done for ! Qui que vous soyez vous m'avez bien fait rire !Merci !

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  16. C'est vous qui voyez mais bon, c'est dommage.
    Peut-être y reviendrez vous un jour? C'est tout le mal qu'on peut vous souhaiter.
    Amitiés.

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  17. Dommage, je revenais vous lire... Quoi que vous fassiez, l'important est de vous y retrouver. (En attendant je vais combler mon retard...) Nath

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  18. Eh bien, si votre décision se confirme, je ne pourrai guère vous le reprocher. La lassitude du blogueur est une chose que je connais trop bien. Je reste tout de même bien décidé à aller vous serrer la main dans les collines, dès que j'aurais pu saisir l'occasion aux cheveux.

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  19. Mais pourquoi cette lassitude ?
    Vous avez votre lectorat amical et si vous nous faites ça, vous nous manquerez, c'est certain.
    Donc accordez-nous un sursis ! Faites-nous plaisir.

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  20. Jacques,

    Faîtes comme vous le sentez, nous n'y pourrons rien puisque tel est votre choix.
    Néanmoins, sachez que je me suis délèctée de vos chroniques normandes ou pas; et que je les ai commentées ou pas!

    Quoiqu'il en soit, on vous suivra quelque soit le moyen ou la voie.

    Longue vie en Normandie, cher Jacques.

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