mercredi 13 juin 2012

Quo non descendemus ?




On ne parle que de ça. C'est-à-dire de rien. Madame Tatzi envoie un Tweet au concurrent de la mère Tapdur. La France en est toute bouleversifiée. La France, non, les média et les politicards, si. D’un côté on ricane, de l’autre on suppute. La mère Tatzi a-t-elle agi avec ou sans la bénédiction du père Flanby ?  

Les commentateurs, toujours prêt à sodomiser le diptère, se lancent dans des analyses d’une finesse talmudique ou byzantine, comme vous voudrez, tendant à éclairer le bon peuple sur les conséquences difficilement imaginables du Saint-Tweet.

Pendant ce temps-là en Syrie et autres lieux on continue à se balancer bombes, obus et rafales de Kalach à qui mieux mieux.  La crise de l’Euro continue son petit bonhomme de chemin. Les merles s'empiffrent  sans remords de mes fraises.  Bref, le monde entier semble indifférent au Tweet. Peut-être ne sont-ils pas au courant ? Ne me dites quand même pas qu’ils s’en foutent comme de l’an quarante ! Qu’ils ont d’autres soucis !

Je crois que cette affaire, si le terme n’est pas exagéré pour un tel non-événement,  révèle à quel point nous en sommes de notre exploration du néant. Je me demande quelle sera la prochaine « polémique ».

 Ira-t-on encore plus loin dans l’insignifiant ? Est-ce seulement possible ?

35 commentaires:

  1. C'est un billet du genre propice à un commentaire bien senti de Mildred.

    RépondreSupprimer
  2. Même la piéride n'a pas suspendu son sac le temps que le calme revienne ? C'est donc qu'il ne se passe rien, mais vraiment rien !

    Si cela peut vous rassurer, les pigeons gris continuent également leur massacre du cerisier, en bas de chez moi :'-(

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Nous n'aurons de paix tant que le dernier campagnol n'aura été pendu avec les tripes du dernier oiseau.

      Supprimer
  3. C'est lamentable. On a un drame conjugal en France et les Syriens continuent de se massacrer. Ils n'ont aucun respect.

    RépondreSupprimer
  4. Vous avez déjà des fraises, vous ?

    Sinon, envoyez-moi vos merles (à propos, que devient Suzanne ?) ici : il y a encore des cerises à becqueter…

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, enfin, celles que les merles veulent bien me laisser. Celles qui se trouvent sous la serre ont déjà fini de donner. Il doit s'agir d'une variété précoce car pour les cerises (5 en tout mais je n'ai planté l'arbre qu'au printemps dernier) il faut encore attendre.

      Je vais mettre un mot avec vos coordonnées dans le carré de fraises à l'intention des merles. On ne sait jamais.

      Quant à Suzanne, il y a bien longtemps qu'elle n'est passée par ici...

      Supprimer
  5. "Ira-t-on encore plus loin dans l'insignifiant ? Est-ce seulement possible ?"
    N'en doutez pas !

    RépondreSupprimer
  6. Shakespeare débarque en France et on parle d'insignifiance ? Pas d'accord !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mouais. La mère tweet-veiller a peut-être une certaine ressemblance superficielle avec Katherina, mais monsieur normal n'a rien d'un Petruccio.
      Je pensais plutôt à une mauvaise imitation de Feydeau.

      Supprimer
    2. Vous voulez surement parler de "Mother Strykeshard and Mother Tasteit, the Merry Wives of Hollande" ? Ce n'est pas ça meilleure, vous en conviendrez j'espère !

      Supprimer
    3. Un tweet ! Mon royaume pour un tweet !

      Supprimer
  7. Plutôt que Petruccio, Hollande me fait penser à Petrucciani : assis devant un piano trop grand et dont, en plus, lui, ne saurait pas jouer.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Didier, c'est petit.

      Mais cela me fait rire quand même !

      Supprimer
  8. Personne ne semble avoir remarqué que le titre de mon billet était une reformulation négative de la devise de Fouquet "Quo non ascendam?" tendant à monter, en l'inversant, que depuis la prétendue "affaire" du Fouquet's nous avions encore baissé de quelques niveaux. Bon, c'était un brin tordu, je l'avoue...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La peste soit de moi qui n'entend pas le latin.
      Ah ! mon père et ma mère que je vous veux du mal.

      Supprimer
    2. Bien que bourgeoise, vous êtes noble dame, Mildred!

      Supprimer
  9. Je suppose que là vous voudriez qu'on remarque qu'il s'agit d'une reformulation de l'injonction de Mildred "vous pourriez dire quelque chose de gentil au monsieur du blog" ? Voilà, c'est fait.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le monsieur de chez le blog vous dit donc merci !

      Supprimer
    2. Vous voilà donc, tous les deux, à dégringoler la pente de l'effusion !

      Supprimer
  10. Le règlement de compte au sein de la Maison rose ne changera pas la face du monde mais il fait rire et en ce moment où le rire n'es pas encore imposé, profitons en!

    Il faut reconnaître que le François " Au nom de François, le Clément, le Miséricordieux que son nom soit béni"; fait de son mieux pour nous dérider.

    Nous rions aujourd'hui , nous pleurerons demain.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. profitons en! : d'autant plus qu'il paraît que ça vaut un steak. Par les temps qui couvent ( ! ), quelle manne providentielle ! Aussi providentielle que le Président Normal™ qui veut notre bien.

      Supprimer
  11. Toutefois, ce serait plaisant, si celle qui se voyait déjà présidente de l'Assemblée nationale n'était même pas élue.

    RépondreSupprimer
  12. Si si je passe !
    Mais là, par exemple... j'sais pas quoi dire, sinon "pauvre Hollande". Je me demande comment il aurait vécu, ce qu'il aurait fait dans le domaine politique, s'il avait été toujours marié à Ségolène Royal, elle Président de la République. Pourquoi s'occupe-t-il de soutenir les candidats aux législatives, aussi, maintenant qu'il est président de tous les Français ? On le sentait dès le départ, que sa nana n'avait que des angles aigus partout.Il sait bien choisir ses amours, lui. Après la madone de la rénovitude braviole, la chiante "je ne suis pas une potiche et tout le monde va le savoir". Maintenant, soit il lui met du sparadrap sur la bouche et sur les doigts, soit il la répudie et en prend une autre, mais comment sera la remplaçante ? N'est il pas dans un mécanisme de répétition un peu masochiste ? Couche-t-il avec Najat ? Que devient Cécilia Sarkozy ? Est-ce que je ne suis pas en train de débiter des atrocités beaufs totalement sexistes ?
    Voilà...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Heureux de votre visite ! Ne vous posez pas trop de questions cependant. Le PPNF, s'accouple comme il veut (ou comme il peut). Ça n'a aucune espèce d'importance, c'est d'ailleurs pourquoi ça fait tant de bruit dans les gazettes.

      Supprimer
  13. pffft... et on cause d'un truc idiot qui n'a aucune importance. Ira-t-on jusqu'à se gausser de ceux qui commentent cette non-anecdote inintéressante et aussi peu significative que possible ? (ok, la copine du président est trop naze, mais on n'a pas voté pour elle et elle va sans doute la fermer maintenant)

    Ah, qu'on nous rende Tante Yvonne, qui ne voulait pas rencontrer Bardot parce que divorcée !

    RépondreSupprimer
  14. Sinon, z'avez vu ? C'est parce que les vacances de la Toussaint ne sont pas assez longues qu'il y a des pics d'incivilité dans le secondaire début décembre. Moi je pense que si on allait à l'école que trois heures par semaine, fractionnées en période de vingt minutes, agrémentées d'activités ludiques et sportives, nous supprimerions tous ces pics d'incivilité.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il est vrai que rallonger ces vacances de 2 jours risque de révolutionner le système scolaire et d'apaiser nos chères têtes blondes.

      Votre proposition de réforme me paraît tout à fait raisonnable. Serez-vous entendue ?

      Supprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.