vendredi 27 avril 2012

Y’a vraiment pas d’quoi pavoiser, mon p’tit gars !




Je ne sais pas pour vous, mais moi, cette campagne commence à me les briser menu. Hier soir, j’ai regardé la belle émission sur la 2. C’était moyen. Les deux protagonistes, on les connaît. On a eu des mois et des mois, même des années pour s’en faire une idée. Le socialisme et l’UMP on les a vus à l’œuvre. On sait à quoi s’en tenir. Je me demande comment on peut encore hésiter. Pourtant, selon les sondages, ils seraient encore 20 % à ne pas trop savoir.

Ces gens-là me posent problème. Je me demande s’ils se montrent aussi hésitants dans tous les domaines. Au moment d’aller aux toilettes, repoussent-ils la décision au dernier moment avec les risques que ça implique en cas de gastro?

Peu importe. Il semblerait que les choses soient pliées. Selon les sondages les lignes sont stables. M. Hollande  gagne à tous les coups et largement.  Mais qui rassemble-t-il ? Au-delà des troupes de gôche, c'est-à-dire 43,76 % des votants du premier tour, il est censé trouver, en l’état des intentions de vote,  10 gros pour cents de plus.  Qui ? Où ? Question rhétorique. Ce vote sera dû à l’antisarkozysme.

Position d’autant plus inquiétante  qu’à l’intérieur de « son » camp, nombre de « soutiens » ne sont là que pour battre le sortant  et verraient bien  Hollande pendu à un croc de boucher. Écoutez Mélenchon : pour lui, voter Hollande, sans états d’âme ni conditions, c’est virer Sarko. Point à la ligne. Après commenceront les choses sérieuses. De même pour les miettes poutouistes ou arthaudistes.  En fait, le « candidat du rassemblement » n’entraîne, avec plus ou moins d’enthousiasme,  que 31 % des électeurs.

Une fois qu’ils auront réussi leur coup, qu’auront en commun ceux qui auront sorti le sortant ?

Le dernier sortant à avoir été sorti, M. Giscard d’Estaing, l’avait été par un candidat qui rassemblait autour de lui une gôche forte écarté du pouvoir depuis 23 ans.  Qui avait même eu peu avant un programme en commun. Nombreux étaient alors ceux qui croyaient que  François allait remplacer Noël comme image du père.  Les alouettes allaient tomber toutes rôties dans les becs de gôche. On allait voir ce qu’on allait voir ! Et on a vu.

M. Hollande élu, saura-t-il trouver une majorité parlementaire solide pour le soutenir ? Ce n’est pas gagné d’avance, tant ceux qui l’attendent au coin du bois sont nombreux, fourbissent leurs armes et semblent déterminés.  Même élu largement, le président normal n’aura probablement  aucune marge de manœuvre, tant sur les plans économique que politique.

Quant à une victoire arrachée au finish par le sortant, elle ne pourrait être que de justesse. Quand on connaît le peu de respect que montrent pour les urnes la gôche et ses relais médiatiques et syndicaux quand ce qui en sort ne leur convient pas, ça ne présagerait rien de très bon non plus.

Je crains que notre pays ne soit à la veille d’années très difficiles.

15 commentaires:

  1. Giscard a aussi été sorti grâce à l'appui en sous-main du RPR.

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    1. Certes, Tom, mais ce ne fut qu'un facteur marginal dans son élection et le contexte politico-social était très différent à l'époque.

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  2. Vous ne comprenez pas les hésitants ?
    Pourtant si la fraise des bois passe, la vraie opposition sera Marine et ses électeurs, plus les UMPistes en rupture (UMP en sauve qui peut).
    Si sarko passe, la diabolisation reprendra. Il oubliera les voix qui l'ont aidé.
    Que faire ? Ce n'est pas si simple. Je fais partie des indécis à la recherche du cocufiage le moins douloureux.

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    1. Lisez ce qu'en dit l'Amiral (http://amiralwoland.wordpress.com/2012/04/27/que-faire-le-6-mai-suite-et-fin/) ! Ça peut aider...

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    2. Il est évident qu'en tout cas, je ne voterai pas flamby. Ca discute partout, ça montre que tout n'est pas si évident.

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  3. Cher Jacques-Etienne, je vous avoue que je ne réussis pas à me départir du choix cornélien, pour ne pas dire cruel dilemme, de celui qui va aux cabinets sans savoir quoi y faire : pipi ou popo ?

    Cette image me hante, me hante...

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  4. Ben moi, je fais partie de ceux qui votent Sarko sans hésiter, et qui attendra Hollande au coin du bois s'il est élu.

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  5. Votre conclusion est irréfutable, hélas.
    Les emmerdements, c'est maintenant.

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    1. Eh oui, nous marchons joyeusement au supplice.
      Le futur président est un gros patapouf lourdaud
      que tout le monde dans son camp prend pour une andouille. Qui va se charger de conduire le pays
      au fond du trou? Aubry? Méluche? Les deux ensemble?
      Au fond, la question est secondaire nous savons bien que dans tous les cas nous aurons du mal à nous en relever.
      Le changement c'est consternant!

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    2. Non, c'est un génie que le monde entier nous envie. Et de là vient le danger.Sauf empêchement de dernière minute, je vous en dirai plus dès demain.

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    3. Cher Jacques-Etienne, nous SOMMES demain ; alors ? Je trépigne d'impatience d'en savoir plus !

      Bonne fin de semaine.
      Al.

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    4. Joliiiii ! Cela m'a cloué le bec.

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