jeudi 5 avril 2012

Allez Flamby, allez Flamby, allez !


Curieux cette manie du salut fasciste chez un socialiste


Dans l’Europe en crise, on n’a pas tous les jours l’occasion de rigoler. Pourtant, il y a l’exception Française, en ce domaine aussi. On n’a pas de pétrole, on n’a pas d’idées, on a de la dette à revendre (pas facile à vendre, la dette, même à refiler gratuitement !), le pouvoir d’achat stagne, le chômage augmente, l’immigration de masse ne parvient pas à nous enrichir, bref, on pourrait être morose comme un Espagnol apprenant qu’il est muté en Grèce.

Mais, nous, on a FLAMBY ! Avec lui, c’est tous les jours la poilade assurée. Je l’écoutais ce matin  s’adresser à la foule à Rennes après que la belle Ségolène, qui l’aime de fine amor,  eut appelé à le soutenir. De sa voix cassée, comme un gars qu’a pas eu  envie d’rentrer tout seul, qu’a pas eu envie d’fermer sa gueule,  il essayait de faire son petit Mitterrand. Tribun comme je suis évêque, il critiquait le bilan de Sarkozy et revenait sur son agenda révélé le matin. 

Parce qu’il est précis comme une montre suisse, notre Flamby. Le 4 août, fin des privilèges ! En septembre, réforme fiscale, réforme des banques !  Il ne nous dit pas quel jour et à quelle heure s’installera pour tous un bonheur parfait et durable, mais on sent bien que ça ne devrait pas tarder. Vu qu’il semble vouloir rejouer 1789, on est en droit de se demander quand arrivera la terreur  et de penser  que la fin de son mandat correspondra à un nouveau thermidor avec  deux mois d’avance…

Celui qui entend ça sans rire est soit dépourvu d’humour, soit l’a perdu suite à un aveuglement partisan comme M.Numb-beur-Wan à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.

Si je l’encourage à continuer de s’agiter comme un culbuto fou, à s’égosiller  comme à la Réunion ou en Bretagne (que Mme Ségolène, lors de ce joli meeting, emportée par une verve poétique  d’une rare audace, décrivit comme "pays de terre et d'eau, là où la mer rejoint le ciel"*), c’est que ça pourrait  porter notre hilarité à son paroxysme.

Après une campagne qui sans lui eut été triste, je l’imagine participer, entre les deux tours, à un débat avec le président sortant. On lui donne la parole et là rien, nib de nib, nada, que dalle !  Aphone qu’elle est la fraise des bois. Des médecins arrivent, s’agitent, tentent tout, en vain. Du coup, vu que le temps de parole doit être égal, M. Sarkozy ne peut lui-même rien dire.   

On se voit contraint de reporter l’élection… 

*on la voit ainsi prête à enthousiasmer tous les littoraux du monde et d’ailleurs par ses connaissances géographiques.

47 commentaires:

  1. "Avec lui, c’est tous les jours la poilade assurée" Certes, il vaut mieux en rire que pleurer mais nom dune pipe en bois, une partie des Français ést-elle assez conne, bas du front, sourde et aveugle pour vouloir porter cet éructant enroué mal dégrossi et inexpérimenté à la présidence ?

    Hélas, c'est à craindre

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    1. Bien sûr, c'est à craindre, mais le pire n'est jamais garanti. Et puis il n'est pas impossible qu'on le voit (se faire) exploser en vol.

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    2. exploser en vol ?

      Prions...

      C'est dingue et triste, mais on dirait qu'il ne reste plus que ça à faire...
      Y bois pas, y fume pas, y se shoote pas, y baise peu, y fait pas la balançoire japonaise avec une technicienne de surface mélaminée, il en fait pas assez pour une "prise illégale d'intérêt", y fait rien... Bref, ça va être dur...
      C'est quand qu'il va à Grosse Pomme ? Faut pas qu'il oublie les expats de là-bas ! ça vote !
      Bon, Dominique, Richard, jamais deux sans trois... On peut toujours fantasmer...

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    3. Je pense plutôt qu'il risque de se faire exploser par Sarkozy entre les deux tours, au cas, bien entendu ou celui-ci les opposerait.

      Un petit voyage à New-York cependant ne serait pas superflu...

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    4. Euhh Corto
      J'voudrais pas dire, mais bon…
      Sont pas tout seuls à être mal voyants .

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  2. Allez je partage ce texte sur fb, histoire de me fâcher avec mes derniers amis !

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    1. Merci Jean-Jacques. Et n'en ayez aucun regret : on ne peut pas décemment être ami avec qui aime Flamby.

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  3. "... il essayait de faire son petit Mitterrand"
    Moi je suis d'accord avec vous.
    Mais ce n'est pas ce que dit l'ancien chauffeur de Mitterrand qui voit dans Fraise-des-Bois, Mitterrand tout craché, et n'a qu'une hâte que de le voir élu, comme Mitterrand en 1981 !
    Vous ne pouvez tout de même pas nier que l'avis d'un chauffeur ça compte énormément ?

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    1. Vous, vous écoutez France Inter (RSC)! Je ne crois pas qu'une autre radio ait pu juger utile de nous faire part d'un tel avis...

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    2. Perdu !
      Je n'écoute JAMAIS France Inter.
      De 7 à 8 j'écoute RTL, ce qui me permet d'entendre Zemmour, entre autres.
      Et de 8 à 9 j'écoute Europe 1, ce qui me permet d'entendre Elkabache et Canteloup.
      Voilà vous savez tout !
      C'est sur une de ces deux radios que j'ai entendu l'histoire du chauffeur de Mitterrand.

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    3. Votre message est désolant! Ainsi il n'y aurait pas que la RDC pour relayer pareilles âneries !

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  4. Il me donne plutôt le bourdon car si ce tartufe est élu, on va tous pleurer.

    François est mort en plein vol au large de New-York, un matin de Mai.

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  5. Scuzé mon parler djeuns mais vous êtes vraiment, à vous tous, une belle brochette de nases !

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    1. Vous faites bien de me le dire ! Je n'étais pas au courant ! Si ça se trouve Flamby-Fraise des bois et ses supporters ne sont pas des nazes, eux... Ça changerait tout ! Qu'est-ce que vous en pensez ?

      Pendant que je vous ai, c'est quoi cette histoire de passeport pour les héritiers des cathédrales dont vous parlez chezz NJ ? Ça permet d'aller en Bisounoursie sans visa ? J'avoue ne pas avoir bien saisi.

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    2. Sans doute mais je les lis moins que vous car vous êtes plus drôles. Parfois malgré vous mais je vous crédite quand même d'un meilleur sens de l'humour.

      Ah, vous avez sorti le truc sur les bisounours, le gimmick des réacs, c'est pas mal, mais ça manque un peu de peps. Pourriez-vous me traiter de bobo parisien de gauche, s'il vous plait, j'adore ! Attendez, je vérifie...non, on est pourtant pas sur un forum yahoo... Faille spatio-temporelle ?

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    3. Plus sérieusement, cette notion d'héritage dont vous avez parlé il y a peu m'amuse beaucoup.

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    4. Ton héritage, c'est quoi mon dodo, le socialisme à la hollande.

      Avec Hollande, demain c'est la Grèce + l' Espagne, tous sous gouvernance socialiste.

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    5. Je dois répondre à cette connerie ?

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    6. Calmons-nous Dorham ! Pourquoi vous traiterais-je de quoi que ce soit ? Et a fortiori de bobo parisien quand j'ignore votre statut social comme votre lieu de résidence ? Maintenant, si ça peut vous faire plaisir, sachez que la Maison Étienne ne recule devant aucun sacrifice pour satisfaire sa clientèle.

      Donc, Dorham, vous n'êtes qu'un sale bobo parisien. Je ne rajouterai pas de gauche, car c'est compris dans le lot (un bourgeois parisien, même bohème, quand il n'est pas de gauche s'appelle un "fasciste");

      Maintenant que vous voilà rasséréné, je voudrais vous dire que je maintiens ma notion d'héritage. Je veux dire par là qu'ayant été élevé dans ce pays, dans cette langue, formé par l'école de ce pays, il m'a été plus naturel de m'en approprier la culture que si j'avais été, par exemple, Burkinabé. Il en va de même pour vous. Maintenant, si cet héritage national que nous avons en commun, car je vous soupçonne fort de participer, malgré des origines italiennes revendiquées, de la culture française, vous avez bien de la chance. Cet héritage est si vaste que vous n'avez pas fini de rigoler ! Vous pouvez de plus pouffer sur l'italien, plus riche encore ! Heureux homme !

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    7. Un jour où j'aurai le temps, je vous expliquerai un peu mieux pourquoi cela m'amuse. Bien entendu, j'aime le France, mon pays, j'aime l'Italie, le pays de mes origines, j'aime plus que tout un très grand nombre de leurs traditions, de leur culture. C'est autre chose. Si j'ai le temps un jour... Je sais que c'est un peu une façon de se défiler mais vraiment, je le garde dans un coin de ma tête, et si un jour j'entrevoyais que tout cela puisse sortir correctement, vous en sauriez le premier prévenu.

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  6. Si Hollande lève c'est pour montrer la hauteur de la chienlit dans laquelle il va mettre ce pays si il est président.

    Dodo,

    Z' êtes un drôle quand vous le désirez mais le parler d'jeune c'est: " ziva z'êtes relou les darons et les daronnes", voilà,voilà!

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    1. Gran-gran,

      Personne ne dit plus ziva ou relou depuis au moins 2 décennies.

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  7. Ah, parce que brochettes de nases, c'est du jour! recyclez vous dodo,

    Pour dodo, mon pauvre , culturez vous là aussi, il s' agit d'une espèce disparue mais apparemment quand on lit vos niaiseries,la chasse est encore possible.

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    1. En lisant les vôtres, on se demande si vous savez ce qu'est la syntaxe la plus élémentaire, mon garçon.

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    2. Je ne suis pas ton garçon, mon dodo et quand on a plus de grain à moudre pour répondre à un interlocuteur, on s'en prend à son orthographe ou sa syntaxe.

      Pour la chasse au dodo, un lance-pierre devrait être suffisant et en plus c'est écolo.

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    3. Vous êtes tout à fait mon garçon bien au contraire, Grangran, puisque l'âge ne semble vous apporter la moindre sagesse. On peut être un enfant toute sa vie, Grangran, comme l’écrivait Kant, telle une petite plante appuyée toute son existence sur un tuteur. Voyez comme vous vous énervez à chaque fois, c'est tout à fait grotesque.

      Par ailleurs, puisque vous ne me parlez absolument de rien, si ce n'est de l'ancienneté des parlers jeunes (que je connais mieux que vous, étant 1 - moins vieux (je l'espère pour vous tout du moins) 2 - issu de quartiers où l'on parle jeune et où vous ne foutrez jamais les pieds), je me permets de vous recadrer un peu.

      Quand on incite en outre quelqu'un à se cultiver, on doit soi-même montrer l'exemple. Votre injonction m'oblige donc à vous renvoyer à vos propres carences.

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    4. Mon tout beau, les quartiers où l'on parle jeune, je les ai fréquentés et j' y ai même travaille durant quelques années.

      Les zivas de banlieues, je travaille encore avec eux 5 jours sur 7, là où j' exerce actuellement est classé en ZUS.

      Mes carences intellectuelles, je les connais et j' en suis fort conscient et à votre différence je ne fais pas une attaque quand on n'instruit mon dodo.

      Je ne m'énerve point, je réponds à un tartufe.

      Je serais toujours assez jeune pour rire de tout et avec n'importe qui.

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    5. Vous êtes un pitre. Et un de première catégorie. Vous racontez n'importe quoi, n'importe comment. Je vous laisse le champ libre, amusez-vous.

      Vous n'avez pas dit ce que vous avez dit, les vessies sont des lanternes et ma soeur a celles de mon oncle. De toute façon, c'est Jeudi Saint, je me suis bien trop engueulé aujourd'hui. Je vous souhaite très sincèrement une bonne soirée...

      Tartuffe, voilà encore le truc à la mode... N'importe quoi, vraiment...

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    6. Pitre,Gnafron,j'écris en dépit du don sens mais ce qui fait mon charme et c'est pour cela qu'on m'aime ou me déteste.

      Hier, c'était Jeudi Saint si vous le dîtes!

      Tartarin vous sied plus , allez mon dodo je vous laisse car ce Vendredi peut être saint, je n'ai pas le temps de m'amuser avec vous.

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  8. Putain, ça castagne sévère...ça pourrait finir comme chez Goux, avec Mildred achevant les blessés au rouleau à pâtisserie.

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    1. Bon, je dois vous laisser car j' ai mon jeunot qui rentre de Berlin et je dois aller le chercher.

      Dodo, je vous laisse entre de bonnes mains.

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  9. "Putain ça castagne sévère..."
    C'était juste ce à quoi je pensais, jazzman, mais j'ai déjà donné et on ne m'y reprendra plus, à vouloir mettre de l'ordre dans la chienlit !
    Vous savez ce qu'il m'en a coûté : j'ai été humiliée, discriminée, ostracisée et pour finir éjectée comme une malpropre.
    Alors comme diraient les suisses pas romands : genug !

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    1. Ne vous en faites pas Mildred ! Ici vous ne risquez rien. La tolérance y est (presque) totale ! Je crois n'avoir, sur des centaines supprimé qu'un seul commentaire et parce qu'il était tout simplement déplacé. Même Léon peut s'exprimer sans que je le censure, c'est dire !

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    2. Mais pas stigmatisée, Mildred, et de nos jours c'est le plus important.
      Rétrospectivement, je trouve amusant que le seul commentaire qui ait été coupé soit une blague sur la circoncision.

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    3. Si, si ! stigmatisée aussi, bien sûr !
      C'est quoi cette blague dont vous parlez ?
      Vous m'avez mis la langue à la bouche, comme disait ma nièce !

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    4. Je ne peux pas la répéter, puisque c'est censuré.
      C'était à propos du fameux geste dans le clip socialiste Le changement c'est maintenant, je vous laisse imaginer, mais ce n'était pas la meilleure de l'année.

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    5. Je ne me souvenais même plus du contenu, mais vous rafraîchissez ma mémoire. Il faut être prudent en ces matières, Jazzman. Très prudent. TRÈS TRÈS prudent, quoi qu'on en pense.

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    6. Vous avez malheureusement raison.

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  10. Mais François Flamby a chopé le melon... Depuis qu'une sombre affaire de moeurs a pulvérisé le potentiel leader et que François s'est vu confier la lourde charge de porter les espoirs de tout un peuple, il a pensé (tout seul ? ça je ne sais pas...) que la Miterrand attitude lui siérait comme un gant. Et puis ça va rappeler tellement de souvenirs aux vieux quinquas, ça va tellement leur rappeller leur jeunesse,...
    C'est grotesque et pathétique.
    Et quant à la liste de courses du fest-noz d'hier, je n'ai pas entendu à combien ç'allait nous revenir...

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    1. Les quinquas n'ont pas forcément que de bons souvenirs de cette époque... Je ne parle pas pour moi qui suis sexa.

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  11. "Après une campagne qui sans lui eut été triste, je l’imagine participer, entre les deux tours, à un débat avec le président sortant."
    On peut soupçonner les votants aux primaires d'avoir flairé le coup et voulu égayer la campagne présidentielle.
    Sinon, on ne comprend pas pourquoi c'est lui, quoi.
    Ils avaient mieux comme bonhomme quand même !

    La peur de gagner ? Faut dire que la patate est brûlante…

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  12. N'importe lequel aurait été mieux pour la défense de leur absence d'idées.
    Puisque ça se joue au marketing.

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  13. Je sais pas moi, Montebourg, par ex.
    Et ça nous aurait libéré de Pulvar pendant 5 ans.

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    1. Ben oui, mais le beau Montebourg aurait fait de l'ombre à M. Mélenchon, ce qui, convenons-en serait bien triste.

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