lundi 12 mars 2012

Ses ailes de géant l'aident à marcher.



M. Hollande, en plus d’être beau garçon, est un grand homme. Son idée de supprimer le mot « race » de la constitution est tout simplement géniale. Comme beaucoup de mes concitoyens il m’arrivait de me réveiller au cœur de la nuit, tremblant et couvert de sueur, ravagé par cette interrogation : « Mais que fait donc le mot « race » dans notre jolie constitution ? »

Ça me taraudait. Et puis un titan s’est dressé. Voici ce qu’il a dit : "Il n'y a pas de place dans la République pour la race. Et c'est pourquoi je demanderai au lendemain de la présidentielle au Parlement de supprimer le mot race de notre Constitution".

« Il n’y a pas de place dans la république pour la race » ! Je me répète sans cesse cette courte phrase qui bannit le terme abject.  Sommes-nous pour autant tous semblables ? Bien sûr que non ! La lumière de la Corrèze s’est empressé d’ajouter que "La République ne craint pas la diversité parce que la diversité c'est le mouvement, c'est la vie. Diversité des parcours, des origines, des couleurs mais pas diversité des races" et aussi s’adressant à la foule : "Vous êtes le peuple qui aspire au changement, et pas pour demain. Ce peuple a toutes les couleurs, car la France que nous aimons a toutes les couleurs. Vous incarnez ce que notre pays a de plus précieux: sa diversité et cette diversité, c'est notre identité".

Résumons-nous :

Il n’y a pas de races. Juste des parcours, des origines et des couleurs. Ceux qui  n’aimeraient pas vraiment la diversité pourraient donc se voir taxer de « parcourisme »,  d’« originisme » voire parfois de « colorisme ».

Notre identité, c’est la diversité. Comme c’est beau ! Cependant, le futur rédempteur  de la France flirte dangereusement avec l’oxymore : le terme identité provient du bas latin identitas dérivé d’idem  qui signifie « le même ». Quant à la « diversité » c’est le caractère de ce qui est divers c'est-à-dire qui présente plusieurs aspects, plusieurs caractères différents ou des différences intrinsèques et qualitatives. Selon Robert (le Petit). Ainsi, traduit en langage courant ce qui nous rend identiques ou au moins fait  que nous nous ressemblons c’est nos différences. Il fallait l’oser !

Toutefois, je trouve le géant de l’esprit un peu timide : pourquoi ne s’engage-t-il pas à bannir également de la constitution des mots tels que « Reblochon » ou « scoubidou » qui n’ont visiblement rien à y faire ? Vous me direz qu’ils n’y figurent pas. Et alors, le propre du véritable homme d’état n’est-il pas d’anticiper les problèmes ? La publication, au lendemain de l’élection présidentielle,  d’une liste exhaustive des termes qui n’ont pas leur place dans la constitution me semble donc hautement souhaitable. Le problème serait qu’on ne pourrait pas inscrire cette liste dans la constitution pour cause de paradoxe.

Comme quoi la vie n’est pas toujours aussi simple et limpide que la pensée de M. Hollande.

83 commentaires:

  1. Certes, certes, mais pour les petits Roberts de Mildred, on est au courant depuis l'affaire des gros santons de DxDiag, alors ça ne nous apprend pas grand chose sur sa constitution.
    Vos billets sont plus amusants et instructifs quand vous parlez de politique française.

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    1. Peut être, Jazzman, mais je ne peux pas parler QUE de politique... Sujet intéressant, certes, mais qui n'est qu'un de mes multiples champs d'intérêt. Parmi lesquels figurent entre autres le bricolage, le jardinage, le mangeage, le buvage, et le lisage...

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  2. Et justement voilà Dixie qui se plaint d'être attaquée sur ses arrières...le printemps s'en vient.

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    1. jazzman, vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais vous allez me faire virer !
      Et quand ce sera le cas, où irons-nous ?
      Je vous le demande !

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    2. Il est peu probable que je vous vire, Mildred !

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    3. Ah bon ! I'm not going to be fired ?
      Et dire que j'étais à deux doigts de vous tirer ma révérence pour vous éviter le désagrément d'avoir à me virer, parce que je sais que si d'aucuns se plaisent à ce genre d'exercice, d'autres l'ont en horreur !

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  3. C'est comme quand on a supprimé le mot "nègre", et qu'il a fallu parler du "sexe d'un homme de couleur" à la place du "vinaigre" !

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    1. Oui, eh bien avec des blagues comme celle-ci, je ne suis pas certain que cela serait entièrement de ma faute.

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    2. Certes, Mildred, toutefois, les cornichons que j'apprécie avec la charcuterie, ne gagneraient rien à être confits dans le sexe d'un homme de couleur. Cela dit sans racisme aucun.

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  4. A mon avis cette volonté de rayer le mot "race" de la Constitution cache plutôt le désir de rayer l'expression "sans distinction de race" pour pouvoir nous refiler des quotas raciaux - qui bien sûr ne dirons par leur nom.
    Bref une "parité" pour les "minorités visibles".
    A tout le moins il s'agit d'un appel du pied pas trop discret en direction desdites minorités : "hello, je m'appelle François Hollande et vous pouvez compter sur moi pour défendre vos intérêts."
    Nous sommes tous semblables et tous différents, c'est entendu, mais chacun sait bien qu'il y a des diversités qui sont plus égales que d'autres.
    Le mâle blanc n'a qu'à bien se tenir.

    Sinon, excellente affiche. Mais c'était avant son régime "présidentiel", non ?

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    1. J'avoue ne pas voir la logique de votre raisonnement, Aristide : supprimer le mot "race" "pour pouvoir nous refiler des quotas raciaux" me semble paradoxal. En revanche, pour ce qui est de l'appel du pied, il est évident.

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    2. Très simple.
      L’article 1er de notre Constitution dit la chose suivante :
      La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion.
      Donc si vous faites une loi instaurant des quotas raciaux (évidemment ce sera dit plus subtilement que ça, mais vous voyez l’idée), elle sera retoquée par le Conseil Constitutionnel.
      Si vous supprimez le mot « race » dans ce paragraphe une telle loi devient, théoriquement, possible.
      Evidemment le Conseil pourra continuer à y trouver à redire, sait-on jamais. Dans ce cas là une révision un peu plus substantielle serait nécessaire, mais rien d’insurmontable.
      C’est pour une raison semblable que la gauche plurielle-unique a rajouté en 1999 le paragraphe suivant à cet article :
      La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.
      Ce qui a ouvert la voie à la loi du 8 juin 2000 relative à la parité, c’est à dire à des quotas de femmes pour les élections.

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  5. Oh, mais c'est indigne de railler le physique des zompolitics.

    Hollande a raison, il pourrait même proposer mieux.

    "Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction ... de « tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance »."
    On pourrait élaguer ainsi: "Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens. [sans distinction ...] et : de tout être humain, [sans distinction de race, de religion ni de croyance ».]
    Pas la peine de parler des distinctions puisque on ne doit pas en tenir compte.

    On pourrait même mettre "citoyennes et citoyens", pour faire plaisir aux pétroleuses de la grammaire, et tout le monde serait content.

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    1. C'est indigne, je sais. Mais après tout ce que l'"humour" de gauche a pu dire sur le physique du président actuel, je ne vois pas pourquoi on se gênerait.

      Vous avez raison : il faut élaguer. Jazzman l'a fait plus bas avec talent.

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  6. ...et, pour répondre au commentaire d'Aristide:
    non, s'il n'y a pas de distinction, yen a pas. Ce serait encore plus anticonstitutionnel qu'avant d'établir des quotas pour petits et grands serviteurs de l'Etat.

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    1. Non Suzanne, en démocratie libérale le principe est que ce qui n'est pas interdit est permis.
      Si la Constitution cesse de mentionner le fait que la République assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de race, alors les quotas raciaux deviennent juridiquement possibles.
      Politiquement c'est autre chose.

      Mais à vrai dire je ne jurerais pas qu'il a quelque chose de semblable à l'esprit. Je ne suis pas sûr de toutes façons qu'il y ait davantage réfléchi qu'à son affaire des 75%.
      A ce stade il est tout à fait possible qu'il s'agisse d'un simple "marqueur politique".
      Ce qui n'est pas pour autant une excuse.

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  7. " Comme écrivain français je réprouve solennellement l'engagement orwellien de François Hollande à réformer le langage après son élection. Si l'on devait supprimer le mot race de la base Gallica de la littérature française, il faudrait faire disparaître 4803 titres à la Bibliothèque Nationale. Je propose plutôt d'effacer de nos mémoires, par charité, toute trace de la candidature de François Hollande à la magistrature suprême car il y a un degré de nullité en politique qui relève de la psychiatrie." C. Combaz

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    1. Et j'ajoute que j'ai lu quelque part : "Tout être qui se prend au sérieux relève de la psychiatrie lourde."
      Or nous avons bien à faire à une Fraise des Bois qui se prend au sérieux !

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    2. Voilà, ça c'est bien. Il faut dire des trucs qui ont l'air intelligent de temps en temps pour donner le change. Et puis ça peut permettre à Jacques Etienne de nous reparler d'Elphy face au Rottweiler, il sera content et c'est bon pour nous ça.

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    3. Corto, vu qu'il n'y a pas de races, supprimer ces titres ne serait que justice. Nous sommes en 1984, non ? Il faut vivre avec son temps !

      Jazzman, je parle d'Elphy quand et comme je veux. C'est le privilège (inouï) du blogueur : il est maître de ses sujets, qu'ils plaisent ou non à ses commentateurs.

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  8. Après mûre réflexion, tout cela est encore trop compliqué, il suffirait d'écrire dans la constitution:
    La république assure.
    Ou éventuellement pour ne pas avoir l'air mou du genou:
    La république assure grave.

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    1. Bravo ! La république assure ! Ça c'est de l'affirmation volontariste !

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  9. pft... Mais qu'est-ce que ça changerait, et pour qui ?
    Corto, il n'est pas question de supprimer le mot "race" ailleurs que dans le texte de la Constitution, que je sache. Pourquoi pinailler comme les antiracistes intégristes ?

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    1. @suzanne: "l n'est pas question de supprimer le mot "race" ailleurs que dans le texte de la Constitution" dans un premier temps... Et vous verrez que par la suite, la bien pensance boboïde exigera plus .

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    2. Je pense que Corto a raison. Viendra un temps où certains mots seront purement et simplement interdits : c'est ça la liberté !

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    3. Corto,

      tu es tellement mal placé pour dire ça, toi qui bondis dès qu'on dit un truc de travers sur les homosexuels... Mais merde, enfin, comment peut-on être à ce point de mauvaise foi ?

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  10. Il y a quelque chose de très amusant dans votre texte et dans les réactions qu'ils suscite. C'est qu'ils accréditent totalement l'idée que la droite a perdu la main dans le cadre du débat politique. Il y a cinq ans, c'est Sarkozy qui faisait réagir les internautes de gauche, à coup de saillies sémantiques. Aujourd'hui, c'est l'inverse qui se produit. Hollande, raillé pour son physique, faute de mieux (comme Sarko avant lui), vous fait tous réagir au 1/4 de tour à chaque fois qu'il le décide. C'est sur ses choix sémantiques, ses propositions, que porte le débat. Permettez-moi de dire que je trouve cela absolument réjouissant.

    Pendant ce temps là, le discours ferme de Sarkozy militant pour un meilleur contrôle des frontières - ce qui devrait vous ravir - fait une sorte de flop, une sorte de plat. Ne reçoit aucun écho particulier. Mieux, il donne raison à Hollande quand il prétend pouvoir renégocier un traité européen... C'est Père Noël tous les jours.

    Encore 2 heures de discussion et je suppose que vous finirez par brandir les menaces d'autodafé, de séisme culturel. C'est ce qu'a l'air de craindre Corto, lui qui milite si ardemment pour un Président qui n'a lu qu'un ou deux livres dans sa vie. C'est bien les bibliothèques, je suis d'accord, c'est encore mieux quand elles sont fréquentées, non ?

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    1. @dorham: Comme d'hab, vs prechez pour votre paroisse et faites dire aux autres ce qu'il n ont pas dit.

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    2. Corto,

      T'es un marrant, Corto. Ma paroisse ? Hollande ? Je ne suis même pas encore certain de mon vote. En revanche, je sais évidemment pour qui je ne voterai pas. Je note seulement que vous (les gens de droite) avez braillé pendant 5 ans, voire 10, dans l'optique de dénoncer sabre au clair le terrorisme intellectuel que les gens de gauche ont exercé sur la droite et vous versez exactement dans la même outrance aujourd'hui. Cela m'amuse. Cela me réjouit. Je me régale. J'ai le droit, non ?

      Vous vous faites manipuler. En quelque sorte, on a chipé votre outil pour le retourner contre vous. Je crois être plutôt charitable de vous le signaler.

      Franchement, le mot "race", c'est un truc auquel tu es viscéralement attaché ? Moi, je m'en cogne de ce mot et je suis certain que Hollande s'en fiche aussi un peu. Comme Sarkozy se fichait - de son propre aveu, quelques mois avant l'élection présidentielle - de l'identité nationale. Ces mots, expressions, sont des concepts maniés pour faire rougir le camp d'en face. Les mots de Sarko n’opèrent plus. Ceux de Hollande vous font courir. C'est un fait. Voilà tout.

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    3. Je crains que vous ne vous trompiez sur la démarche qui est la mienne, Dorham ! Ce ne sont pas les moindres paroles de Hollande qui me font réagir, c'est sa totale insignifiance qui m'amuse. Je ne crois pas qu'il représente personnellement une menace quelconque. Ce qui me paraît plus inquiétant c'est qu'une majorité de Français puisse déclarer vouloir élire une pareille nullité. Quand on se met à vénérer les endives, c'est qu'on est prêt à bien des aventures...

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    4. Et vous vous trompez sur la sienne, il me semble. Sans vous en rendre compte, qui plus est. Il y a quelques jours, vous étiez dans le T.S.H., Tout sauf Hollande (1) et maintenant, le type, dites-vous, "n'est pas une menace", et parce qu'il "est nul", c'est à dire rien ?, vous perdez votre temps à faire des billets sur lui ? Je dois dire que "votre démarche" - sur laquelle je me trompe nécessairement - manque en tout cas cruellement de cohérence.

      (1) Je vous cite : "Bien que déçu du sarkozisme, au vu et à l’entendu, des pitoyables pantins qui prétendent mettre fin à son règne, j’en suis à me demander si au lieu de ratiociner sur tel ou tel détail, il ne serait pas urgent de se mobiliser pour un vote utile du genre TOUT SAUF HOLLANDE."

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    5. T S H parce qu'il n'est pas seul. Il trimballe derrière lui tout un ramassis de gauchiasses destructeurs dont il ne manquera pas d'adopter les désirs de reformes nuisibles à la société.

      Pour ce qui est de perdre mon temps, je le fais de diverses manière et écrire d'ironiques billets sur lui est une de celles qui me réjouissent.

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    6. Jacques,

      Ben voyons.

      Donc il est nuisible ne serait-ce qu'à travers ceux dont il souhaite être accompagné. Donc il constitue une menace, car il est le seul à pouvoir leur permettre d'accéder au pouvoir. Donc, il n'est pas nul (c'est à dire rien), car représentant potentiellement la moitié de l'électorat français. Reconnaissez vos contradictions, Jacques et cela ira mieux.

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    7. Je vous ai exprimé plus haut (06.41) les inquiétudes que m'inspire un peuple susceptible de l'élire. Je n'ai jamais vu que son élection vous ait fait considérer M. Sarkozy comme respectable...

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    8. Respectable ? Que vient foutre cet adjectif ici ? Ai-je parlé de respect ? Ai-je jamais dit que je ne respectais pas Sarkozy ? Cela vous enquiquine de ne pas avoir le dernier mot donc vous êtes décidé à dire n'importe quoi ?

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    9. Bon, le dernier mot, je vous le laisse. Notez cependant qu'ici vous pouvez vous exprimer et même déclarer que le taulier dit n'importe quoi. Pratique inusitée du côté gôche de la blogosphère.

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    10. Par ailleurs, Jacques, en ce qui me concerne, je n'ai jamais moqué Sarkozy sur son physique et j'en ai même relativement peu parlé, y compris quand mon blog était réellement actif. Je trouvais cette posture idiote et je la trouve idiote d'où qu'elle vienne. Je n'ai rien contre le fait que vous passiez tous votre temps à jouer au plus con, mais je ne suis pas certain que ça puisse faire avancer le schmilblick, si vous me passez l'expression. Et je me satisfais de ne pas participer avec vous tous à ce délire collectif.

      La vérité de cette campagne, pour le moment, c'est que le gros repenti, l'idiot Hollande, le ramollo, conduit sa campagne en fin stratège, que ses coups portent, que Sarko qui a longtemps eu la main l'a perdue. L'autre vérité est un simple parallèle : Hollande est constant de tempérament, il se domine et se maîtrise. Donc toutes les accusations qui lui sont faites, d'être changeant, mollasse, inconséquent, n'auront aucun effet. Comme celles qui taxaient Sarkozy d'autoritarisme ne marchaient pas il y a 5 ans. Parce que c'est ce que voulaient les français il y a 5 ans. Sarkozy le leur a donné. Aujourd'hui, ils en ont soupé. Et souhaitent quelqu'un de plus souple, de plus ouvert, de plus constant.

      Vous nous dites que si les socialistes reviennent au pouvoir, ce sera la catastrophe. C'est alors à mon tour de me demander si vous n'êtes pas atteint de cécité. La catastrophe est déjà là. Après 10 ans de gouvernement de droite. Je comprends que ce soit dur à vivre, mais ce sont là les faits. La droite a eu les coudées franches et elle n'en a rien fait. Elle a échoué sur tout.

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  11. Dorham: eh oui, pour le physique... ça va ça vient. Du temps qu'on braillait contre ceux qui appelaient Sarkozy "le nabot, minimus", donnait-on des forces à ceux qui caricaturent Hollande maintenant ?

    Souvenir d'un plateau télé: Marine Le Pen interrogée par David Abiker sur ses lectures. Elle se dérobe d'abord puis finit par lâcher: ben, comme tout le monde, je lis des polars, quoi. Harlan Coben... Ya pas qu'Sarko. Mais pas besoin d'être cultivé pour faire un bon chef de guerre, diront certains....

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    1. Ce que montre ce renversement, c'est que la constance de vue est une qualité plutôt rare.

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    2. Disons qu'il faut savoir se montrer méprisable avec les méprisables. Histoire d'en être compris.

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    3. Jacques, vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ?

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    4. Vous voulez dire "méprisant", sans doute ?

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    5. Je m'en rends parfaitement compte : j'ai été profondément choqué par la campagne de dénigrement à laquelle Sarkozy a été en butte de la part des relais "humoristico-médiatiques" de la gôche. Ils nous ont montré à quel niveau ils se plaçaient. Cela dit, comment être compris d'eux si on reste au niveau de la correction ?

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    6. "Je m'en rends parfaitement compte : j'ai été profondément choqué par la campagne de dénigrement à laquelle Sarkozy a été en butte de la part des relais "humoristico-médiatiques" de la gôche. Ils nous ont montré à quel niveau ils se plaçaient. Cela dit, comment être compris d'eux si on reste au niveau de la correction ?"

      Je résume votre propos. Si je croise un con, je vais m'évertuer à être aussi con que lui. Un petit effort, Jacques, vous n'êtes pas sot, vous devriez comprendre en quoi cette posture est absurde.

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    7. Bien sûr qu'il faut faire le con avec les cons : c'est ce qu'on appelle la politesse. Sans elle c'est le conflit permanent.

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    8. Sauf votre respect ; j'appellerai plutôt cela de la démence. Et de la démence relativement avancée.

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  12. "Si la Constitution cesse de mentionner le fait que la République assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de race, alors les quotas raciaux deviennent juridiquement possibles."

    Aristide, mais non ! un quota de noirs, de femmes, ou de moins de 40 ans devant la loi serait de fait illégal, à moins d'adapter le mot "égalité" en fonction des circonstances, ce que réclament certains, arguant que ce n'est que justice historique.

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    1. Mais il sera adapté, Suzanne, il sera adapté. Ne vous inquiétez pas ! Ce ne sera d'ailleurs pas la première fois.

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    2. Jacques, le clairvoyant...

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    3. Suzanne, êtes vous au courant qu'il existe déjà des quotas de femmes pour les élections ?
      C'est ce qu'on appelle la parité.
      Et qu'on nous en promet bientôt autant dans la fonction publique ?

      Bien sûr que la notion "d'égalité" doit être appliquée en fonction des circonstances puisqu'une totale égalité en tous points est impossible.
      C'est la jurisprudence constante aussi bien du Conseil d'Etat que du Conseil Constitutionnel.

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    4. Aristide,

      Êtes-vous au courant qu'il existe des recettes pour constituer des listes électorales en garantissant l’élection d'un maximum d'hommes ?

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    5. Logique intéressante.
      je suppose que puisque des gens conduisent bourrés vous allez en déduire qu'il n'existe pas de loi sanctionnant la conduite en état d'ébriété.

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    6. Mais c'est pas possible tout de même.

      Vous faites une Loi (qui, en effet, existe) dans l'optique de garantir la parité hommes/femmes en politique. Et vous constatez que cette Loi est techniquement respectée mais qu'elle ne donne que peu effet parce qu'elle comporte une faille. Et vous ne faites rien pour améliorer cela parce que vous avez déjà fait une Loi ? Votre logique est mieux qu'intéressante, elle est inexistante.

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    7. Cette loi existe, c'est tout ce que je voulais dire et nous sommes donc d'accord : il y a bien des quotas de femmes à la plupart des élections.

      Je m'étonne que vous me parliez d'améliorer la loi existante. Vous ne pensez quand même pas sérieusement que je puisse être favorable à une loi de ce genre ?
      Notez, avec vous il faut s'attendre à tout.
      Sinon vous avez raison : la loi n'impose qu'un certain pourcentage de candidaturesféminines, pas un certain pourcentage de femmes élues, car dans de nombreux cas cela nécessiterait de dire aux électeurs qui ils doivent choisir.
      C'est effectivement une faille intolérable, mais nul doute que sous la présidence éclairée de François Hollande le gouvernement saura mettre fin à cet abus.

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    8. Mouhahahaha !

      Vous êtes vraiment tordant Aristide. Je crois que j'aime de plus en plus les réacs, moi.

      "Je m'étonne que vous me parliez d'améliorer la loi existante. Vous ne pensez quand même pas sérieusement que je puisse être favorable à une loi de ce genre ?"

      Je m'en fous surtout de ce que vous pensez, Aristide. Je ne cherche même pas à savoir à quel point c'est le "dawa" dans vos neurones.

      Par ailleurs, je n'ai pas dit que la faille était "intolérable" mais que l'objectif de la Loi n'était pas atteint. 3 options s'offrent donc à l'homme politique : abroger la Loi, la laisser en l'état ou la modifier. Je penche pour la troisième option - question de cohérence - étant entendu que c'est uniquement le cynisme apparemment sans limite de nos hommes politiques qui conduit à l'échec suce-mentionné...

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    9. Y a-t-il quelqu'un sur ce blog pour pleurnicher avec Zemmour que les femmes ont déjà tout gagné, tout sectionner, y compris nos bourses et nos quequettes... Bouhouhou !

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    10. Dorham,
      Je vous dois des excuses.
      Jusqu’à maintenant je pensais juste que vous étiez de mauvaise foi, que vous commenciez volontairement à battre la campagne dès qu’un argument vous dérangeait.
      Mais cet échange me montre qu’il n’en est rien.
      Vous n’êtes simplement pas capable de comprendre ce qu’implique ce que vous écrivez. La logique de vos propres arguments vous échappe.
      Evidemment la conclusion est la même : échanger rationnellement avec vous est impossible. Mais vous n’en êtes pas vraiment responsable.

      Je vous laisse donc en paix, gentil Dorham.
      Vous pouvez continuer à vous ébattre tranquillement au pays des elfes et des fées.
      Je suis persuadé qu’un jour on en viendra à faire des quotas pour les gens comme vous.
      Vous en avez de la chance.

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    11. Mon cher Aristide, si vous aviez la moitié de mon QI, vous seriez bien doté. Si la simple logique vous échappe, que puis-je y faire ? En l'occurrence, la question de la parité n'est qu'une question d'opinion. Il n'y a pas plus de logique dans vos opinions que dans les miennes, puisque ce ne sont que des opinions. La différence entre vous et moi, ce n'est ni la bonne ni la mauvaise foi, ni même l'intelligence ou la sottise mais simplement le fait que le doute vous est étranger, comme c'est le cas de la majorité des réactionnaires. Eux savent, eux "voient avec leurs yeux". Vous n'avez pas la capacité de remettre vos opinions à leur place. Il vous faut à tout prix leur donner des allures de vérité. Je vais vous le dire exactement comme je le pense, Aristide : je vous plains.

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    12. Dites donc, Dorham, vous ne seriez pas un rien vantard ? Pour être bien doté, il faudrait qu'Aristide ait au moins un QI de 110 ce qui placerait le vôtre à 220 voire beaucoup plus..

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    13. Oui. J'admets.
      Mais 3/4 de QI, ça faisait moins bien.

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  13. Corto: la bien pensance boboïde existe déjà, on la voit parfois à l'oeuvre et on s'en moque assez sur nos blogs. Mais là, ce n'est pas ce dont il s'agit. La discrimination à l'embauche existe aussi, et dans une certaine mesure elle est irréductible, mais on ne peut pas à la fois dire " ne parlons pas d'égalités des races dans la constitution, mais faisons des quotas en faveur de certaines races ou de certain sexe tout de même". Ou alors, je me demande par quelle gymnastique.

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  14. Par ailleurs, je ne crois pas que Hollande soit pour des quotas de noirs ou de femmes dans certains secteurs. J'avoue que je n'écoute pas les discours et débats politiques en ce moment, mais ça m'étonnerait. Qu'il se déclare en faveur d'un effort pour la parité ne m'apparait pas monstrueux de sexisme inversé, ce n'est pas de quotas dont il s'agit. On peut en revanche rigoler des potiches noirzéarabes de notre cher président.

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    1. Rien dans le programme de Hollande n'évoque la discrimination positive. Je ne crois pas l'avoir même jamais entendu sur le sujet. En revanche, c'est une idée qui a souvent été évoqué par Sarkozy. Comme un outil à sonder l'opinion. Si les résistances n'avaient pas été si fortes, je pense même qu'il l'aurait adoptée.

      Quant à la parité, elle est absolument nécessaire.

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    2. "Quant à la parité, elle est absolument nécessaire."

      Si on remplace "parité" par n'importe quel nom commun féminin de la langue française votre énoncé demeure aussi grammaticalement correct que totalement injustifié.

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    3. Je ne vois pas en quoi la parité serait nécessaire, mais bon…

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    4. Ne serait-ce que pour faire des gosses, Didier, ça aide, je vous assure. J'ai bien essayé tout seul mais ça marche moins bien...

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  15. Bon, je m'étais promis dans ma Ford intérieure de ne pas verser d'eau au moulin de la campagne électorale. J'ai failli.

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  16. C'est que je ne vois pas tellement l'intérêt non plus de faire des gosses.

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  17. Bravo pour votre billet.
    Votre idée de publier la liste exhaustive des mots qui n'ont pas leur place dans la constitution ne sera probablement pas reprise par notre futur président, mais m'a en tout cas beaucoup fait rire !

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  18. Hein ? Le mot reblochon n'est pas dans la constitution ? Putain, je me casse de ce pays de merde.

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    1. Enfin une bonne nouvelle !

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    2. Vous avez l'air d'être quelqu'un d'aimable, vous, Dorham.

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  19. Aristide:
    "le désir de rayer l'expression "sans distinction de race" pour pouvoir nous refiler des quotas raciaux - qui bien sûr ne dirons par leur nom."

    Mais si on ne distingue pas les races, que veut dire l'expression "les quotas raciaux" ?

    L'interprétation de Marchenoir est la bonne, même si ça ne va pas plaire à l'initiateur de la RRRRRRéforme de la Constitution:
    "En effet, François Hollande veut enlever le mot race de l’article suivant de la constitution :
    “La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion”.

    Ce qui signifie que, si les voeux des socialauds sont suivis, la constitution cessera de garantir l’égalité de tous sans distinction de race.

    Bravo François. C’est bien de se remettre en question."

    Bin voila.

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    1. Carine,

      La réponse est la même que celle que j’ai faite à Jacques Etienne un peu plus haut.
      Le modèle c’est l’affirmative action à l’américaine. Les universités, les entreprises, etc sont priées d’avoir des politiques de recrutement qui reflètent la « diversité » de la société américaine. Le mot « race » n’est jamais prononcé, mais chacun comprend bien que en pratique certains sont recrutés, ou rejetés, sur leur couleur de peau, bref sur ce que l’on appelle ordinairement leur « race ».
      Il existe de fait des quotas raciaux bien que personne n’emploie cette expression officiellement.
      Aujourd’hui si le gouvernement faisait une loi du type « parité » mais pour les « minorités visibles », le Conseil Constitutionnel la rejetterait très vraisemblablement, car la Constitution interdit au législateur d’établir des distinctions en fonction de la race. Il n’est pas besoin que la loi en question emploie le mot « race » pour être inconstitutionnelle. Les conseillers ne sont pas des idiots, ils sont capables de voir que même si le législateur ne parle pas de « race » c’est bien en pratique ce dont il s’agit.

      En fait je ne vois pas trop en quoi mon interprétation serait différente de celle de Robert Marchenoir.

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  20. Et ce plafond ? Avez-vous fini de le peindre ? Et ça donne quoi ?

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    1. Je me suis résigné à son imperfection, Mildred. C'est la seule solution...

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  21. Les éleveurs de chien seront bien dans la mouise si "Flamby " retire définitivement le mot race du dictionnaire car quand un client viendra chercher un chien pour une tâche bien précise; l éleveur ne pourra lui demander:" quelle r.... désire t il ?"

    L' acheteur risque donc se retrouver avec un chien tout petit pour aller chasser le sanglier.

    Cela nous promet un monde merveilleux.

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    1. Ainsi, Elphy, la petite Yorkshire, est-elle un chasseur d'ours. Et efficace avec ça : à ma connaissance, il n'y a plus un seul ours dans le secteur !

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    2. C'est comme l'histoire d'un petit monsieur qui se présente au Canada à une annonce pour être bûcheron armé pour cela d'un couteau suisse.

      10 minutes plus tard, le plus gros de arbres n'est plus que tas de bûchettes.

      Le patron de l' entreprise lui demande où il y a exercé son métier, le petit monsieur lui répond au Sahara.

      Réaction du chef d' entreprise: " Mais il n'est pas d'arbres!"; Réponse du bûcheron court sur pattes:" Non, il n' y a plus d' arbres!".

      Cela doit identique pour votre redoutable chasseuse d' ours.

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  22. Grandpas,

    N'importe quoi, dites-donc, en ce moment, vous êtes vraiment en toute petite forme.

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    1. Dorham,

      Je vois que ma comparaison même décalée est encore trop intellectuelle pour un " Degôche".

      Il me semble camarade qu'il soit recensé dans le L.O.F. plus d'une centaine de races de chiens, pourtant tous les chiens sont morphologiquement identiques.

      Essayez donc de faire garder vos moutons par un Shih Tzu et les loups en riront entre eux quand ils dégusteront les cuissots de vos moutons.

      C'est comme pour les humains, nous sommes physiquement identiques mais l'histoire et la région où nous vivons, ont formaté notre corps ce qui nous rend différents.

      Voilà, avez vous tout compris?

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  23. Ah, oui, les races de chiens et les races humaines...
    Ces comparaisons opportunes vont tout à fait dans le sens de la réalité: les blancs qui ont eu l'imprudence d'adopter des bébés noirs constatent que déjà, dans leur berceau, ils cherchent à dévorer leur ours en peluche et, plus tard, chantonnent des petits airs rythmés pendant les leçons de lecture qui ne sont pas à leur portée intellectuelle.

    On retombe quand même dans le bon vieux fond de la question: tout ce qui est basané est inférieur par nature, et doit être bien ségrégué. Droit de nommer, droit de comparer, d'évaluer, de juger, c'est ce qui vous préoccupe vraiment ?

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