"Il ne faut pas dire du mal des riches, on ne sait pas comment on finira"
Le proverbe est timide. En fait, il ne faut pas dire du mal des riches parce qu'on aurait tort : les riches sont des gens très bien. D'ailleurs tout le monde les aime. Ou les envie, ce qui revient au même.
Le désir de devenir riche est assez répandu. Certains travaillent comme des fous pour y parvenir. D'autres, bien plus nombreux jouent au loto avec de vagues espoirs de gros lot. Un gros héritage est chose qui ne se refuse pas.
Les gens superficiels diront que c'est son argent qui rend le riche enviable : erreur profonde. Le riche avare, vivant comme un pauvre n'est pas envié. Si on aimerait avoir ses sous ce serait pour vivre autrement.
Ce qui fait l'attrait du riche, c'est son style de vie séduisant : belles maisons, beaux meubles, belles voitures, beaux vêtements, etc. Certains poussent même leurs avantages jusqu'à être jeunes et beaux. C'est rare mais ça s'est vu.
N'importe comment, la richesse rend beau. J'en veux pour preuve ces bimbos qu'on voit au bras de vieux riches décatis. Vous me direz : je n'aime pas les bimbos. Je vous répondrai que ça tombe bien vu que, si vous n'êtes pas riche, ça risque fort d'être réciproque.
Certains hypocrites disent vouloir l'égalité entre les hommes. En fait, ils ne le font que parce qu'ils pensent qu'ainsi ils seraient un peu plus riches. Ce qui n'est pas garanti. De plus, c'est une ambition minable. La richesse ne supporte pas la médiocrité. Le petit riche, celui qui parvient à peine à mériter son ISF, ne suscite que l'envie du gagne-petit. Tant qu'à être riche, autant l'être à fond.
On ne soulignera jamais assez le rôle positif qu'ont de tout temps joué les riches dans le domaine de la culture : architecture, musique, littérature, métiers d'art, etc.. Une société égalitaire ne nous aurait laissé que peu ou pas de monuments et d’œuvres d'art. Vous vous imaginez visiter des chaumines renaissance ? Quelles cathédrales nous aurait légué une église pauvre ?
N'écoutez pas les mensongères sirènes de l'égalitarisme ! Continuez d'aimer ou d'envier les riches ! Ils sont le sel de la terre.
Le riche a aussi meilleur goût, le pauvre est un peu sec et surtout nourri avec des aliments beaucoup moins goûteux.
RépondreSupprimerIl y aurait beaucoup à dire sur le manque de goût du pauvre ! Il semble aimer les vieilles bagnoles pourries, les gosses mal élevés, se nourrit de mets dégueulasses, s'habille sans élégance, raffole des émissions de télé-réalité, habite des HLM minables au fond de banlieues paumées, etc. Du coup, personne ne l'envie ni ne souhaite l'imiter. Son seul côté positif : il aspire, de manière maladroite certes, à la richesse. Tout n'est donc pas noir en lui.
RépondreSupprimerAhh je ne suis pas d'accord avec Dok-Kanibal !
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tous les os qu'on retrouve ces jours-ci dans les forêts, les parkings et les étangs viennent de pauvres ou de riches.
A mon avis, c'est du pauvre.
Le pauvre est obèse. Donc pour ceux qui aiment le gras…
C'était la séquence Halloween …
C'est vrai aussi que ça rappelle ptet trop le goût du cochon.
RépondreSupprimerPouahhh !
Les pauvres sont souvent sales bêtes et méchants, c’est presque une constante mais il n’y a rien de plus vulgaire que la sonnante richesse où trébuche le goût de riches parvenus et de vieux people. (pour un champ’ de pacotille plein de paillettes par exemple)
RépondreSupprimerQui admire, envie, la richesse, l’argent ? Le pauvre ou l’imbécile. Le vrai seigneur, de l’aristo à Boudu, du décati éventuel (d’étoffe autant que de peau) au démuni casuel, ou bien caisses pleines, tel un Jugurtha, méprise le fric qui n’est qu’un moyen parmi d’autres, non une valeur en soi.
Le talent, la dignité, sont admirables, aimables ainsi que la liberté, voire, sur l’étalon sociale, peut l’être la réussite.
Permettez que l’on préfère l’aristocratie du chat et la liberté du loup, au collier de pierreries d’un dogue.
Quant à l’entretien de la culture par les riches, voyons comment finit Rembrandt. Que dire de van Gogh ? Est-ce l’argent familiale, la lignée, que l’on admire chez lui, ou l’art (voire précédemment son engagement religieux qui tenait haut -ce n’est pas coutumier- le vœu de pauvreté) sans concession ?
N’écoutez pas les bêtises des ménines sarkozystes qui sont de bien maigres sémaphores. Ne garder qu’une pièce pour le passeur n’est pas tort, l’âme n’est point monnayable. On se ferait vendu ou vandale de croire le contraire, et stupide commandeur que le marché statufie de la vouer à celui-ci.
Jean-Loup, bienvenue!
RépondreSupprimerje dirai un jour ce que je pense de l'argent dont je me contrefous. A condition d'en avoir suffisamment pour mon humble existence, ce qui est le cas.
Seulement,le monde fourmillant de "pauvres et d'imbéciles", comme vous dites, je constate que le riche a la cote. Et c'est tant mieux.
Prenons au hasard un riche : Fouquet. Il finit bien mal, mais nous laissa quand même le château de Vaux le vicomte à la conception duquel contribuèrent Le Vau, Le Brun, Le Nôtre, sponsorisa Molière, La Fontaine, Boileau, Perrault, Corneille... Pas si mal, non ?
Chère Carine,
RépondreSupprimerConfondriez vous un chapon avec un poulet de batterie même très gros, je ne pense pas ou un Fin Gras du Mézenc avec une vache laitière en fin de vie, là non plus.
Pour nous, c'est la même chose, le pauvre même gros est surchargé en mauvaise graisse alors que le riche lui est persillé.
Bien, je vais m'arrêter ici car mon ami Grandpas ne m'invitera plus à une dégustation de Monbazillac.
Faisons envie; pas pitié.
RépondreSupprimerMerci. Oui, bonsoir Jacques, bien sûr. Mieux que ça. J’étais sensible déjà à votre argument esthétique; j’élargirais pour ma part l’exemplaire, des métiers d’art à l’artisanat… de riches porcelaines ou de plus modestes vanneries. Mais enfin, nous tirons nos exemples de l’histoire. Au présent n’est-ce pas, c’est autre chose. La pyramide du Louvre n’est pas Vaux le vicomte non plus, ni Chenonceau. L’esprit commerçant fait aujourd’hui l’élite comme le commerce hier constitua la bourgeoisie. Alors des Fouquet... Les châteaux ne sont plus désormais qu’administratifs ; kafkaïenne Europe.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si le riche a la cote ; il est tout aussi stupide à mon sens de haïr les possédants que de les envier, choses semblables. Mais la vénération qu’a de l’argent notre contemporain, qui n’y voit que le moyen de son consumérisme le plus servile, me laisse pantois. L’avare de Molière c’est le dispendieux d’aujourd’hui ; pour un trader, au hasard, un golden-boy comme on disait, les actions remplacent l’or et le compte boursier sur écran, la cassette ; c’est peu ou prou avec la même avidité que ces deux ou trois là font les comptes en fin de journée.
Les riches feront toujours des envieux, certains de nos compatriotes vont s’exiler dans des contrées où le niveau de vie est moindre que dans notre pays et pour y faire quoi ?
RépondreSupprimerJouer aux nantis parmi de plus pauvre, un de mes collègues est parti s'installer en Inde pour sa retraite, il y possède une grande maison et des domestiques.Ce qui le plus risible, c'est que ce monsieur était syndicaliste et encarté au N.P.A et passait son temps à vilipender les bourgeois.
Les gens aisés voir très riches ont permit de tout temps aux artisans d'art d'exercer leurs talents.
Supprimons les riches et que deviendront ces artistes du bel objet?
Proverbe chinois:
Quand les gros maigrissent, les maigres meurent.
Proverbe africain:
On jette des pierres dans l'arbre s'il porte des fruits ( plus on est riche, plus on est importuné et critiqué)
Je vois que vous fait connaissance de mon ami Doc-kanibal, je pensais avant de le connaître qu'en amateur de viande rouge, il e aurait été de même pour le vin . Eh bien non, il a une préférence pour le blanc et en plus, les taches si on renverse se voient moins qu'avec le rouge.
D'où la couleur du vin de Messe!