..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mardi 19 janvier 2021

La fièvre monte à Sourdeval

Un mal qui répand la terreur,

Mal que le Ciel en sa fureur

Inventa pour punir les crimes de la terre,

Le Covid, puisqu’il faut l’appeler par son nom,

Capable de vider en un jour les Ehpad,

Faisait au monde entier la guerre.

Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés

Et c’est bien là le problème.

Ceux qui me suivent régulièrement ont dû le remarquer : j’ai, depuis le début, eu du mal à prendre vraiment la « pandémie » au sérieux. Bien entendu des gens mouraient (Paix à leur âme, si elle existe!) . D’autres en souffraient puis gardaient des lésions. Tout cela était bien triste, certes, mais l’état de sidération dans lequel cette épidémie plaçait bien des pays m’étonnait tout de même. Qu’on mît pour autant l’économie à genoux, qu’on compromît gravement l’avenir de centaines de milliers de femmes et d’hommes pour sauvegarder la « bonne marche » du système hospitalier m’a toujours paru excessif.


Mais que faire quand la folie saisit des peuples qui conçoivent que des épidémies puissent exister mais rejettent l’idée que celles-ci causent des morts ? Qu’attendre de gouvernants que la peur de mal faire et des conséquences que cela entraînerait pour eux pousse à imposer des précautions parfois absurdes ? Quelle confiance accorder à un corps médical qui étale au grand jour ses visions contradictoires et dont les membres, tous éminents spécialistes, se battent comme des chiffonniers ?


Le Covid aura, à mes yeux, plus que tout autre chose révélé la fragilité d’une civilisation sur le déclin : pusillanimité, exigences contradictoires, louvoiements de dirigeants au gré des opinions et autres statistiques, etc. En maintenant plus de dix mois, on s’est installé dans la peur. Un peu plus d’un Français sur mille en sont morts mais aucun n’aura traversé la crise sans que peu ou prou sa vie et son équilibre n’en ait été perturbé.


Ainsi, moi qui vous parle, je viens, pour la troisième fois en six mois de connaître une période de fortes fièvres. En juillet, la première se solda par un séjour hospitalier d’une semaine, un diagnostic de pleurésie et un rapide retour à la santé. A la mi-octobre, ma température se remit à flirter avec les 40°. Mon bon docteur, une femme qui sait garder la tête sur les épaules, me diagnostiqua une bronchite et me prescrivit des antibiotiques. Deux jours plus tard j’avais retrouvé ma bonne humeur et ma fièvre n’était qu’un mauvais souvenir. Jeudi dernier, je me sentis à nouveau tout chose. Une prise de température m’indiqua plus de 38. Je m’endormis sans peine et au matin je pensai que le repos m’avait été salutaire. L’illusion se dissipa quand je réalisai en me levant que je tremblais comme une feuille, que j’étais perclus de courbatures, parcouru de frissons et quand, consulté, ce coquin de thermomètre afficha un 39,8° qui ne laissait rien présager de bon. Et là, la paranoïa ambiante me saisit. J’hésitai à appeler mon médecin. Je me jurai que, quoi qu’il advienne, je refuserais toute hospitalisation. Je prévins ma fille de mon état. Elle me conseilla de consulter. Ce que je fis finalement. Ma praticienne me reçut en priorité après que j’eus, pas fier de moi, pris le volant pour rejoindre son cabinet dans un bien triste état. Elle me prescrivit un traitement et me pria de la recontacter lundi afin de l’informer sur la bonne ou mauvaise évolution de la situation. Dès le lendemain matin, je commençai à me sentir mieux, la fièvre avait baissé, je ne tremblais plus. Le dimanche tout allait bien.


Tout ça pour dire que moi qui d’habitude ne tiens aucun compte des alertes de santé et des conseils qu’elles me valent de la part des praticiens, j’ai connu, l’espace d’un jour, une panique totale qui me fit craindre le pire au point d’envisager de renoncer à tout soin et que le climat anxiogène dans lequel on nous fait baigner depuis des mois a fini par m’affecter plus que je le pensais.


Je m’interroge cependant sur l’origine de ces accès fiévreux à répétitions. S’agit-il de rechutes de la première infection ? Sont-ils d’origine psychosomatique ? Dieu seul le sait mais je ne suis pas trop pressé de le rencontrer pour avoir la réponse. Un prochain scanner et une visite chez le pneumologues prévus de longue date éclaireront peut-être ma lanterne...


jeudi 14 janvier 2021

Le "scandale" Chombier



Olivier Chombier tenait, depuis des lustres, un rôle prépondérant dans les institutions charcutières de France. Que ce soit lors de la Foire au boudin de Mortagne, des Rillettades du Mans, du Festival Panalsaciens du Knack de Strasbourg (FPKS), des Jambonnades Bayonnaises, du Congrès Interceltique de l’Andouille de Guéméné-sur-Scorff et de tout ce que l’hexagone compte de manifestations charcutières prestigieuses c’est dans un silence religieux que l’on écoutait ses interventions avant de l’ovationner.


Les media se l’arrachaient. Un débat sérieux sur le porc et ses dérivés était tout simplement inconcevable sans celui que l’on surnommait « Le pape de la charcutaille ». Son émission « Saucisses, pâtés, andouilles et compagnie », programmée en prime time battait les records d’audience. Mérite Agricole, Légion d’honneur, Ordre du mérite, aucune distinction ne lui fut refusée. Des unes de Match, The Economist, Time Magazine, et de bien d’autres prestigieuses publications internationales rendirent son visage de bon vivant familier au monde entier.


Mais, comme on se plaît à le répéter dans les salons feutrés de l’élite charcutière , « Arx tarpeia Capitoli proxima ». Depuis longtemps déjà des rumeurs circulaient sur son compte : de mauvaises langues laissaient entendre qu’Olivier aurait eu tendance à faire « tâter de sa saucisse » à de jeunes et même trop jeunes gens. Mais que ce soit dans la filière charcutière ou dans tout autre milieu, on craint tout scandale susceptible d’entacher la profession. Hélas, des décennies après les faits évoqués, un article fut publié par la revue « Charcuterie et Démocratie » dans lequel la fille de sa seconde épouse l’accusait d’avoir sexuellement abusé de son frère ! Comme dans l’histoire du fou qui repeint son plafond, le tout charcutaille pria Chombier de s’accrocher au pinceau avant de s’empresser de lui retirer son échelle. On annula son émission, l’exclut des ordres prestigieux, nombre de personnages éminents de la charcuterie déclarèrent tout ignorer des faits reprochés à Chombier, tandis que quelques-uns de ses intimes crurent nécessaire de démissionner de leurs fonctions. Cependant, l’affaire ne connut pas de grand retentissement dans les media car qu’un charcutier, si talentueux soit-il, ait sa part d’ombre ne saurait faire leur choux gras. Les faits étant prescrits, l’affaire passa à la trappe.


Entre cette fable et le scandale qui émeut actuellement le Tout-Paris médiatico-politique la seule différence est le retentissement qu’il connaît. On s’offusque, on blâme, on dénonce à tout-va. Comment se peut-il qu’un grand constitutionnaliste se soit rendu coupable du « pire des crimes » ? Qu’un éminent donneur de leçons, même si ces dernières ne portaient généralement pas sur les déviances sexuelles, puisse s’être adonné à de telles pratiques ? A droite, on en profite, dans la foulée, pour vilipender la « gauche caviar » et sa pratique de l’entre-soi, étouffeuse de scandales. J’avoue que l’agitation effrénée du Landerneau politico-médiatique m’étonne tant il est basé sur la conception, erronée à mon sens, qu’une personne éminente devrait être, par définition, exempte de toute turpitude. A mes yeux, qu’ils soient charcutier ou constitutionnaliste, aucun homme, aucune femme ne sont à l’abri de fautes fussent-elles gravissimes. Ça me paraît une évidence.


D’un autre côté, le temps passé à évoquer ce scandale n’est pas consacré au Covid et ça nous fait des vacances.

samedi 2 janvier 2021

Meilleurs vœux !

 

Que vous souhaiter à l’aube de cette deuxième année covidienne sinon les deux principaux éléments sur lesquels se base toute félicité humaine durable ?

Une salle de bain entièrement rénovée :


Et du pâté de campagne à foison :



 Si, de plus, on vous installe un compteur Linky, votre bonheur sera inégalable !


lundi 14 décembre 2020

Pensées profondes

 Mon temps étant quasi-monopolisé par la rénovation de la salle de bain de l’étage qui sera je l’espère pire qu’avant afin de ne pas décevoir Fredi, histoire de donner un peu de vie à mon blog, je vous propose quelques statuts Facebook que j’ai publiés ces derniers temps. J’espère qu’ils vous divertiront et que vous saurez saluer dans ce recyclage un geste important pour le sauvetage de la planète.

Voyons le bon côté des choses : confinement = pas d’Halloween.

La situation sanitaire est désespérée mais pas grave.

Vu l’immense intérêt que les Français portent aux librairies, le confinement terminé, je pense en acheter une et faire rapidement fortune.

Si M. Joffrin représente la gauche modérée, qui représentait le nazisme modéré ? Goering ? Himmler ? Goebbels ?

Avec le Covid, nombre de petits commerçants vont avoir un sentiment de dépôt de bilan.

Sanytol supprime 99,9 % des bactéries. Il ne laisse donc que les plus costaudes, les plus dangereuses ?

Les sourds qui lisent sur les lèvres ont beaucoup de mal avec le masque.

Covid : après une première et une deuxième vagues, peut-on s’attendre à une troisième nette ?

Le succès mondial d’Aya Nakamura s’explique par le fait qu’elle est ABSOLUMENT INCOMPRÉHENSIBLE dans toutes les langues.

« Logique » gauchiste : Le Grand remplacement est un fantasme mais il est urgent de tenir compte du changement de la population.

Maradona n’est plus. Nous n’oublierons jamais ses chansons.

Je rêve d’un peu de brutalité dans ce monde de doux.

Comment pourrait-on représenter équitablement des minorités qu’il est interdit de dénombrer ?

Quand nombre de dealers et de clandestins seront des petits vieux blancs à casquette, c’est eux qu’on contrôlera au faciès.




vendredi 4 décembre 2020

Ils sont bien polis !

 

 

Votre numéro de ticket :

 

Bonjour,

Vous avez saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) au sujet d’une séquence de l’émission « Par Jupiter ! », diffusée sur France Inter le 10 janvier 2020.

Le Conseil a examiné cette séquence lors de sa séance du 26 février 2020.

En vertu de l’article 1er de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 « La communication au public par voie électronique est libre (…) ». Par ailleurs, l’article 5-1 du cahier des charges de Radio France dispose que « la société participe aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les discriminations (…) ». A ce titre, le Conseil se montre particulièrement attentif à intervenir lorsqu’une séquence audiovisuelle est susceptible de véhiculer des stéréotypes stigmatisants et offensants à l’égard de catégories de la population et peut, en particulier, encourager des comportements discriminatoires.

S’il a noté que de très nombreuses personnes avaient été heurtées par les propos tenus à l’antenne par l’humoriste, il a estimé que ceux-ci n’excédaient pas les limites de la liberté d’expression, dont le Conseil est le garant et qui vaut aussi pour les idées polémiques qui heurtent, choquent ou inquiètent.

Le Conseil a relevé, par ailleurs, que la directrice générale de France inter, ainsi que l’humoriste lui-même avaient exprimé leur regret par des excuses publiques, publiées sur le site de la station.

Dans ces conditions, le CSA n’a pas relevé de manquement de la station aux dispositions du cahier des charges de Radio France.

Cordialement,

La Direction de la communication

Pour plus d'information, n'hésitez pas à vous rendre sur notre site internet www.csa.fr

Je vous donne copie du mail que j’ai reçu hier de M. Céhessa. Il se trouve qu’histoire de me voir confirmé dans mon sentiment qu’il n’y serait donné aucune suite, j’avais, en janvier dernier, suite à la très fine prestation de M. Frédéric Fromet dans l’émission « Par Jupiter » et sa diffusion sur le Web (je n’écoute plus France Inter), j’avais, comme plusieurs milliers de Français, saisi le CSA.


Je ne peux pas dire avoir été surpris par la longue absence de réponse. En fait c’est qu’il m’ait été répondu qui m’étonna.


Le contenu de la missive montre à quel point la mission du CSA est claire : il est chargé de pourchasser ceux dont les propos pourraient encourager les discriminations et avoir choqué et stigmatisé une catégorie. Il est certain que, suite à la chanson de M. Fromet, il est peu probable que les chrétiens se voient discriminés. Seuls des homophobes, donc des gens rétrogrades et très méchants, prenant ce texte hautement humoristique au premier degré et croyant à la véracité de son contenu, pourraient les blâmer d’adorer un pédé et, ce faisant encourir un châtiment.


Cela dit, on ne comprend pas bien pourquoi la directrice générale de France Inter ainsi que l’« humoriste » ont cru bon de s’excuser.


La mission antiraciste du CSA est donc précisée. En a-t-il d’autres ? Je suppose que oui. Visiblement, celle de veiller à ce qu’une radio d’état, financée par l’ensemble des contribuables, respecte la diversité des opinions politiques et religieuses de la population n’en fait pas partie. Le scandale que constituent France Inter et ses « humoristes » peut donc continuer.


S’il se trouvait à cours d’inspiration, je conseillerais à M. Fromet d’écrire et de chanter d’autres textes hilarants du genre « Mahomet est un dealer »,«Vishnou est un voleur », etc. Il bénéficiera de la bienveillante bénédiction du CSA et pourra, me semble-t-il se dispenser de s’excuser. Il se peut toutefois qu’une des suggestions que j’ai faites pourrait lui attirer de menus ennuis. Mais bon, quand on est un rebelle et un vrai comme ce monsieur on ignore la pusillanimité, non ?