..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 8 mai 2020

Laissons faire la nature !


Tous les gens qui n’y connaissent rien vous le diront : la nature est bonne, il faut qu’elle reprenne ses droits et c’est ce qu’elle est censée faire en ce moment, la garce. Maintenant, en quoi consistent au juste ces fameux droits ? Existe-t-il un ouvrage où ils serait possible d’en consulter la liste ? Contrairement à ce que semblent penser certains ravis de la crèche, ce n’est pas parce qu’on a aperçu un pangolin avenue Montaigne ou un capybara sur la Canebière que ces droits sacrés se trouvent restaurés. Je crains qu’ils présentent le défaut majeur de ne pas exister, du moins au sens où de braves bobos les imaginent. Si loi de la nature il existe, c’est celle de la jungle où le plus fort, que ce soit par le nombre ou par la capacité des individus à tuer leurs proies, détruit le plus faible.

On me dira que les choses s’équilibrent : proies et prédateurs s’auto-régulent : un équilibre s’instaure naturellement entre eux. C’est faux. Pour des raisons climatiques ou autres, il arrive que certaines espèces se mettent à proliférer causant de graves dommage à l’environnement en général et à d’autres espèces en particulier. C’est ainsi que des espèces apparaissent ou se développent tandis que d’autres périclitent ou disparaissent. Je suis bien conscient que l’espèce humaine, par son développement entraîne l’extinction de nombreuses autres. Je suis désolé pour elles (enfin, pas tant que ça) mais vu que j’appartiens à cette espèce, je me sens plus concerné par son maintien que par celui des autres. Si les « tigres à dents de sabre » étaient parvenus à boulotter tous les premiers humains, je ne serais pas à mon clavier. Hélas (ou pas) le dernier représentant des nombreuses espèces que recouvre ce terme vernaculaire, le smilodon populator, s’est éteint en Amérique du sud voici 10 000 ans déjà. Ainsi vont la vie et la mort.

Ce long préambule m’a un peu éloigné de mon sujet. Ce matin, j’avais décidé d’aller cueillir la première fraise à avoir mûri dans mon jardin. Ce que je fis. La voici :


Une jolie gariguette, bien rouge, mûre à point. Sauf qu’en la soulevant, je pus constater que nombre de ces petits cloportes qui infestent littéralement mon terrain avaient devancé ma gourmandise. En voici la face cachée :


Vous pouvez voir que ces charmants animaux avaient commencé à la dévorer. La tache sombre que l’on aperçoit au fond du trou est l’un d’eux qui, inconscient du danger, au contraire des autres participants au banquet avait négligé de s’enfuir à la faible vitesse de ses petites pattes.

Que faire ? Traiter mes planches de fraisiers à l’insecticide ? Je ne me donne pas la peine de cultiver un jardinet pour manger des produits traités. La solution, c’est de cueillir les fruits dès qu’ils montrent des signes de maturation et de les laisser mûrir à l’intérieur. Le résultat est moins bon, mais c’est ça ou pas de fraises. J’avais le même problème dans mon ancien jardin des collines, sauf que les prédateurs de fraises y étaient différents : il s’agissait de fourmis lesquelles y pullulaient. Les oiseaux, ne sont pas un problème : je tends un filet au-dessus de la planche. Seulement, il n’arrête pas les insectes...

Je jardine pour mon plaisir. Sans être écologiste pour un sou, j’évite au maximum les traitements. L’autre jour, j’ai constaté que des escargots avaient commencé à se repaître de mes artichauts. Je me suis résigné à répandre de l’anti-limaces autour du pied. Ça les a calmés. Oublieux de cette précaution, quelques jours plus tard, je posai sur un banc de pierre les 6 plans de chou-fleur que je venais d’acheter. Le lendemain, je pus constater que quatre d’entre eux avaient été dévorés par ces gastéropodes et que les deux restants étaient bien abîmés : la nature avait exercé ses « droits ».

Dieu merci, je ne compte pas sur mon jardin pour me nourrir. C’est un passe-temps parmi d’autres. Seulement, ceux qui tirent leur moyens d’existence des produits de la terre et ceux avec lesquels ils les nourrissent ne peuvent pas avoir mon souverain détachement. Sans traitements, c’est la ruine pour les premiers et le retour aux bonnes vieilles famines qui assuraient naguère encore la prospérité des fossoyeurs. Et les produits « bios », qu’en faites-vous ? Je n’en nierai pas l’existence, mais il n’empêche que l’agriculture « Bio » n’exclut pas le recours à des produits chimiques, loin de là. Ainsi autorise-t-elle, quoi que puissent en penser les escargots, l’anti-limace que j’ai utilisé…

Laissons faire la nature… ...et nous crèverons !


mardi 5 mai 2020

Des avantages de la modération

La modération est une compagne de beuverie recommandée par les autorités sanitaires. Ne la connaissant pas, je ne vois aucune raison de partager mes libation avec elle. Ce n’est pas de cette personne que j’aimerais vous entretenir mais d’une autre modération, celle des commentaires de blogs.

Depuis que je l’ai instaurée afin d’éviter qu’une personne qui ne comprend pas que si on supprime systématiquement ses interventions c’est peut-être que celles-ci ne sont pas jugées les bienvenues, un e-mail me prévient de l’arrivée de tout commentaire. C’est ainsi que ce matin j’en reçus un qui retint mon attention. Le fait qu’il n’entretienne aucun rapport avec l’article d’hier, pas plus qu’avec aucun article paru ici, sans m’étonner piqua ma curiosité. Je vis qu’il répondait ou était censé répondre à un billet nommé « Vacances » paru le 20 février 2019.  n’en gardant aucun souvenir, j’allai voir de quoi il retournait et je vis que depuis le 4 mars 2019 une vingtaine de commentaires, tous signés de nom improbables et racontant, dans un langage difficilement intelligible, de poignantes histoires d’infidélités conjugales ayant trouvé une  heureuse solution grâce aux interventions de divers docteurs (spécialistes de la cocuthérapie) qu’on pouvait joindre grâce à un numéro de téléphone au Nigéria.

En dehors des drames humains qui, bien que relatés dans un mauvais français probablement traduit d’un mauvais anglais par une machine, ne sauraient manquer d’émouvoir tout homme ou toute femme de cœur, on pouvait penser que  des préoccupations mercantiles n’étaient pas totalement exemptes de ces messages. Et c’est là qu’on touche au sublime. Je suis conscient que de nombreux cocus prennent plaisir à lire mes badineries mais de là à ce qu’ils relisent des billets vieux de plus d’un an et y découvrent avec bonheur un remède à leurs afflictions, je me permets d’en douter fortement. Ces messages font donc preuve d’un manque de réalisme total au point qu’on peut se demander dans quel espoir ceux qui les rédigent le font. Acte gratuit ? Bêtise profonde ? Va savoir…

Celui de ce matin étant, comparé à bien d’autres, plutôt concis, je ne résiste pas à vous en révéler la teneur et à le commenter, car j’avoue qu’il m’a bien fait rire.

« Je m'appelle Hidago Daniel. J'ai promis de raconter aux autres le merveilleux travail de celui qui m'a ramené mon ex petite amie. Il est DR.WEALTHY qui est un orthophoniste et a pu ramener mon ex. Mon ex m'a quitté le jour même où elle a rencontré son amie à ma place, dont, sans le savoir, je n'avais rien à voir avec elle. Elle est devenue furieuse à la vue même de son amie et j'étais confus si elle était initialement folle d'elle. Des jours en semaines et des semaines en mois, mon ex-petite amie ne m'a pas dit un mot en s'éloignant. Que devais-je faire? C'est ainsi que j'ai contacté DR.WEALTHY sur Internet qui, après quelques procédures et progrès, a ramené mon ex. Les mots ne suffisent pas à exprimer mes sentiments et ce que DR.WEALTHY a fait pour moi. Il a vraiment soulevé une lourde charge sur ma poitrine. À tous ceux qui sont là-bas, ne pensez pas que votre situation est trop primitive ou trop difficile et compliquée à comprendre. Contactez DR.WEALTHY et retrouvez la joie, contactez-le; wealthylovespell@gmail.com vous lui parlez également au +2348105150446 »

Le Dr Wealthy (en français « riche ») est le bien nommé : Dieu comble de ses bienfaits les grandes âmes. De plus, qui, mieux qu’un orthophoniste saurait ramener l’harmonie dans un couple qui ne s’entend plus ? Ceci précisé, il semblerait que la petite amie du pauvre HD soit lesbienne et qu’elle ait rencontré sa moitié d’orange à sa place (dans son lit, sur le canapé?) alors que sans le savoir il n’avait rien à voir avec elle (???!!!).  La phrase suivante laisse entendre que cette infidélité a pour origine une colère intense du coup notre ami s’en trouve aussi confus que la manière dont il s’exprime. Nous apprenons que le temps passait sans que ses départs soient accompagné du moindre au revoir. C’est vexant. D’où son désarroi. Heureusement, il contacte sur le net le Dr W. dont les procédures et les progrès (qu’on espère constants) ramènent fissa au bercail la brebis égarée. Bien que fin rhéteur, HD, n’en trouve plus ses mots. Il semblerait cependant qu’entre autres procédures le bon Dr ait utilisé l’haltérophilie en soulevant une lourde charge juché sur la cage thoracique de son patient. HD est altruiste, au moins envers ceux qui sont là-bas (sans préciser où exactement : ils se reconnaîtront). Il les rassure : leur situation ne saurait être trop primitive, difficile ou compliqué pour le Dr W.  Suit une adresse Mail, laquelle précise que W pratique les sorts amoureux. On peut aussi téléphoner.

J’espère que peu d’entre-vous auront besoin des progrès et procédures du Dr W.  Si malheureusement c’était votre cas, n’hésitez pas à le contacter en vous recommandant du brave HD : au cas où sa petite amie rechuterait dans le gazon maudit, il lui fera peut-être un prix...

dimanche 3 mai 2020

Le masque de la peur


J’apprends que dans une longue interview le ministre de la santé déclare qu’il n’est pas certain que le déconfinement débute le 11 mai (de cette année). Tout ne serait pas prêt… Sera-t-on vraiment prêt un jour ? On peut se le demander…

Mais venons-en à l’arme absolue(-ment pas suffisante) : le masque. On a confiné parce qu’on manquait de masques, de places en réanimation et de tests. On aurait des masques, on a augmenté les services de réa mais on manque de tests dont certains mettent d’ailleurs en en doute l’efficacité. C’est bizarre car si les allemands ont résisté avec brio au Covid-19, c’est parce qu’ils avaient masques, lits de réanimation et tests. On peut donc supposer que leurs tests étaient efficaces. Pourquoi n’utiliserions-nous pas les mêmes ?

J’ai comme l’impression qu’après avoir inoculé le virus de la pétoche aux Français, le gouvernement s’en trouve lui même infecté et n’ose plus prendre le moindre risque de crainte de se retrouver traîné devant les tribunaux par les paranoïaques qu’il a si bien suscités.

Revenons à nos masques. Étant de nature curieuse, je me suis posé la question : pourquoi faudrait-il laver son (ou ses) masques ? J’ai fait part de mes interrogations à M. Google, qui m’a indiqué moult sites traitant du sujet. Et ce que j’ai découvert est très inquiétant : le lavage du masque est ABSOLUMENT nécessaire, comme il est indispensable d’ensuite faire sécher celui-ci rapidement car non seulement votre masque lavable peut se trouver infecté par le coronavirus mais en plus il constitue un véritable bouillon de culture : votre haleine le rend vite humide et permet que s’y développent des champignons et des bactéries susceptibles d’affecter gravement votre santé. Seul un lavage de trente minutes à 60°C permet de le débarrasser non seulement du virus mais de toutes les cochonneries qu’il contient. De plus, si vous ne le séchez pas très vite, de nouveaux germes peuvent s’y développer.

Ceux qui préconisent d’autres moyens de « stériliser » ledit masque se trompent : l’exposer quelque temps à la vapeur d’eau (100°C) ne traiterait que la surface et non les épaisseurs du tissus ; l’eau de javel et l’alcool le détérioreraient et vous exposeraient à de grands risques. Le faire bouillir dans de l’eau additionnée de lessive endommagerait bien des tissus et surtout les élastiques et n’entraînerait pas l’indispensable brassage. Hors de la lessive d’une demie heure à 60°C et au séchage rapide, point de salut !

Seulement, pour ce faire, il faut disposer d’une machine à laver et d’un sèche-linge , ce qui n’est pas le cas de bien des célibataires parisiens ou urbains auxquels l’exiguïté de leur logement ne permet pas de tels équipements. Devraient-ils se rendre à la laverie ? En admettant de le faire, encore faudrait-il qu’ils aient en plus de leurs masques d’autres articles résistant aux 60°C à laver pour les accompagner afin qu’ils soient salutairement brassés.

J’ai comme qui dirait l’impression que le masque lavable pose à beaucoup plus de problèmes qu’il n’en résout et que du point de vue financier il n’est pas forcément rentable. Restent les masques jetables. Seulement, à raison de 3 par jour et par personne, est-on certain d’en disposer en quantités suffisantes et le coût n’en serait-il pas élevé lui aussi ?

Si pour mettre fin au confinement il faut attendre que nous ayons atteint le risque zéro, je crains que celui-ci ne se termine jamais. Or son maintien serait bien plus catastrophique que la pandémie. Plutôt que des mesures radicales que de plus en plus de gens auront du mal à respecter, ne pourrait-on pas se contenter de précautions élémentaires, miser sur le civisme plus que sur la contrainte et accepter l’évidence qu’une épidémie provoque forcément des morts ?



samedi 2 mai 2020

Miracle !




Hier, cynique inconscient que j’étais, j’exprimai des doutes quant à la probabilité que la petite fée bleue vienne m’approvisionner en masques ! J’avais tort. En fin de matinée, j’entendis le bruit caractéristique que fait ma boîte aux lettres quand on y dépose quelque chose. Cela me parut curieux car vu que nous étions le premier mai, une distribution de courrier était pour le moins improbable. J’allai voir et trouvai une enveloppe de papier kraft avec une étiquette à mon nom et, inscrit dans un coin « 1 adulte ». Je m’empressai de l’ouvrir et qu’y trouvai-je ? UN MASQUE !

La curiosité me poussa à regarder qui pouvait être à l’origine de cette distribution providentielle. J’aperçus, un peu plus bas dans l’avenue, une personne d’un certain âge qui d’un carton extrayait des enveloppes qu’elle déposait dans chaque boîte aux lettres. Elle ne semblait pas munie des ailes réglementaires, mais peut-être que celles-ci étaient cachées par son manteau. Par ailleurs, même de loin, sa ressemblance avec la photo ci-dessus apposée n’était pas frappante. Maintenant, vu qu’il faisait un peu frisquet, on comprend qu’elle ait choisi une tenue plus appropriée. Et puis on ne va pas ergoter : l’important, avec les fées, c’est qu’elles fassent leur boulot, pas vrai ?

Une inspection plus approfondie du contenu de mon enveloppe me permit de constater qu’une lettre accompagnait le précieux présent. C‘est ainsi que j’appris que ce mirifique don provenait non pas de quelque créature féminine dotée de pouvoirs magiques mais de notre chère municipalité, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Il nous était expliqué que ce masque avait été confectionné par une entreprise textile sourdevalaise dont j’ignorais l’existence. Ainsi chaque habitant âgé d’au moins 6 ans s’en voyait attribué un. Que demande le peuple ? DES MASQUES ! Il était donc comblé, du moins en partie !

Une lettre signée du maire et de son équipe suivait les consignes de prudence habituelles, expliquant toutes les bonnes actions entreprises par la municipalité et des bénévoles afin de venir en aide aux personnes isolées : appels téléphoniques, port de colis de ravitaillement, etc. De même était lancé un appel au maintien de la solidarité au-delà de la pandémie.

Dire que tout cela soit totalement exempt d’arrière-pensées électorales serait se montrer bien naïf car bien que le maire ne se représente pas, il existe une liste menée par des membres de son équipe. Toutefois, il est probable que ce genre d’action sera apprécié et qu’on s’en souviendra...



vendredi 1 mai 2020

L’atelier de couture est en fête…



Vue la manière dont semble s’organiser la mise à disposition de masques, j’ai dans un premier temps cherché à m’en procurer sur le Net. Pour ce qui est de masques, on ne peut pas dire que les offres manquent. On en trouve de toutes sortes et destinations : contre le froid, la poussière ou avec des palmes et un tuba, on a l’embarras du choix. Seulement, peu sont adaptés au problème qui nous occupe. Il en est à des prix élevés mais ils sont souvent en rupture de stock. Il y en a qui seraient convenables sauf qu’ils ne seront livrés que fin mai ou début juin.

Par ailleurs, en admettant que certains commerces (pharmacies, bureaux de tabac, marchands de sabots ou de vélos) en reçoivent vite et en quantité, je fais entièrement confiance à certains de mes contemporains pour se ruer dessus, en acheter partout et ainsi en organiser la pénurie.

Une menace plane donc sur leur disponibilité et ce serait d’autant plus grave que la panique ambiante poussera probablement bien des clients à exiger des commerçants qu’ils l’imposent à tous. Donc, si je voulais un jour revoir mon cher centre Leclerc et son choix de denrées*, il me fallait m’équiper.

Plutôt que d’attendre que la petite fée bleue vienne m’en apporter je décidai donc de me débrouiller seul. Les tutoriels expliquant la manière de fabriquer son masque abondant sur le net, je décidai de me mettre au travail. Il me fallait du tissus, du fil, une aiguille et de l’élastique : J’avais tout cela. Pour le tissus, je me résignai à sacrifier une taie d’oreiller dont le tissus de coton me sembla approprié et j’y découpai de quoi fabriquer deux masques en triple épaisseur. Du fil, des aiguilles j’en avais récupéré dans le nécessaire de couture de ma défunte mère. Pour l’élastique, j’en avais acheté il y a quelque temps. Restait à coudre tout ça . Dire que ce fut l’affaire de quelques minutes et que mes points furent parfaits serait inexact. Pour réaliser le premier, il me fallut cinq heures en tout. Le deuxième m’en prit la moitié.

Me voici donc l’heureux propriétaire de deux magnifiques masques (un pour la semaine, un pour le dimanche) dont, à condition de respecter les distances de sécurité, on ne verra pas l’irrégularité des points. J’aurai donc l’aspect d’un citoyen responsable même si, au fond de moi-même, je demeure très sceptique quant à l’efficacité prophylactique de ce genre de dispositif. Hier, j’en ai étrenné un pour me rendre à la supérette. Cela a confirmé mon peu de goût pour la gêne qu’occasionne le port de tout masque et qui fait que, même pour poncer ou pulvériser un quelconque produit je n’en porte jamais. N’empêche que son port donne fière allure :


Vous noterez l'air grave, voire sévère, du citoyen conscient du sérieux de la situation que traverse la France. 

*Reste à savoir si ce sera possible car, si la Manche est un département vert, Vire se trouve dans le Calvados qui lui est orange (au moins pour l’instant). Pourra-t-on passer de l’un à l’autre en cas de non-passage au vert ?