..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

dimanche 7 avril 2019

Adoptez un capybara !

La fin brutale d'Alfred votre porc de compagnie vous laisse désemparé. Les excellents souvenirs qu'il vous a laissés (Pâtés, rillettes, jambons, rôtis, côtelettes, boudin, andouillette, lard, etc.) atténuent votre peine mais ne sauraient combler le grand vide affectif que crée en vous son absence. Vous aimeriez qu'un nouvel ami vienne ramener gaîté et animation dans votre foyer. Seulement, les nombreuses qualités d'Alfred vous ont rendu exigeant quant à celles qu'il devrait posséder : dynamisme, joie de vivre, goût prononcé pour se vautrer dans la boue, etc. De plus, être comestible serait un must. Nous avons votre bestiau : le capybara !

Le capi-quoi, me demanderez-vous ? La bête est en effet peu ou mal connue et c'est injuste car ses mérites sont nombreux, nous y reviendrons. Il est d'autre part détenteur d'un record mondial, celui du plus gros rongeur. Imaginez une sorte de cochon d'Inde de plus d'un mètre de long, de soixante centimètres de haut et pesant plus de cinquante kilos. Mais plutôt qu'imaginer je vous propose d'admirer :



Magnifique, non ? Mais attention avant d'en acheter un à l'animalerie la plus proche, permettez moi de vous indiquer quelques prérequis à son adoption. Apprenez (fans rire, f'il vous plaît, avoir un feveu sur la langue n'a rien d'amusant) ce qu'en écrivait le naturaliste français Pierre Barrère en 1741 : « Le cabiai (NDLR : pseudonyme qu'utilise notre ami sur les réseaux sociaux) qu'on nomme auſſi Cabionara, eſt un animal amphibie qui habite ordinairement dans les marécages ; il vit de poiſſon, de fruits, de cannes à ſucre ; il eſt délicieux à manger »  . Si vous ne disposez pas d'un vaste espace chauffé abritant une mare poissonneuse de bonne taille, oubliez-le ! Il faut de plus que les lieux soient herbus et plantés de canne à sucre (son nom dérive d'ailleurs du tupi kapi'wara (« mangeur d'herbe »)). Si vous remplissez ces conditions, cessez d'hésiter.

Les mœurs de cet animal sont très douces. Il vit, au bord des cours d'eau, en groupes au sein desquels certains s'occupent des petits tandis que les autres vont se baigner, se nourrir ou s'enduire de boue. Il arrive que leur accouplement, qui mènera la femelle à accoucher de deux à huit capybarounets qu 'elle élèvera dans la crainte de Dieu (et accessoirement des caïmans) et l'amour des rongeurs, ait lieu dans l'eau après un cérémonial complexe. C'est d'ailleurs suite à l'observation de ce phénomène que Léonce Bernotet lança en 1904 la mode des bains de minuit. Animal généralement pacifique, ses incisives, larges de deux centimètres, peuvent infliger de cruelles blessures à qui l'attaquerait. Il sait, comme le démontre la photo qui suit, se montrer affectueux même avec les chats auxquels il pardonne la cruauté et la lâcheté dont ils font montre envers d'autres rongeurs de taille plus réduite.



Pour résumer, ce sympathique animal saura amener à toute la maisonnée joie et tendresse. Reste le délicat problème des vacances. Si de plus en plus d'hôtels et d'hébergements divers acceptent les capybaras, rares encore sont ceux qui sont à même de leur offrir les équipements nécessaires à leur bien être, notamment sur la Côte d'Azur et même en Bretagne. Vous verrez-vous contraint à condamner à une désespérantes solitude ou à l'inconfort votre ami à quatre pattes ? Pour éviter ce crève-cœur, de multiples solutions existent. Sans en faire la liste exhaustive, je vous en communiquerai quelques unes : Le capybara à l'orange, le carpaccio de capybara aux baies rouges, le rôti de capybara à la moutarde et au miel, l'émincé de capybara aux dattes et aux raisins, le sauté de capybara en cocotte etc. Ainsi, par sa succulence comme il l'aura fait par son amitié, votre ami continuera d'embellir votre existence.

vendredi 5 avril 2019

Promenade en Limousin

Suivant le principe selon lequel on ne change pas une équipe qui perd et vu le peu de succès qu'a rencontré mon article d'hier, je vais continuer de vous narrer mon excursion en des parties de moi ignorées du Limousin. Encouragé par les merveilles découvertes à Vigeois, je décidai de pousser jusqu'à Arnac-Pompadour dont j'avais entendu, il y a des lustres, dire le plus grand bien du château dont le Roi Louis XV fit don à sa favorite et du haras qu'elle y créa. Les quinze kilomètres me séparant de cette riante petite cité furent bien vite parcourus. Enfin, quand je dis riante,c'est histoire d'utiliser un cliché car le froid qui y régnait n'incitait guère à la franche rigolade. Je trouvai vite le château et, me rendant à l'entrée j'appris qu'il n'y avait pas plus de possibilités de visite en cette saison que de bonté dans le regard d'un gauchiste. Cependant, j'en vis sortir un couple et poussai la barrière de bois du portail afin d 'aller me promener dans le parc et d'y faire quelques photos. Voici ce que j'en ramenai :

Entrée 

Vue de l'intérieur

Autre vue de l'intérieur

Poivrière

Portail vu de l'intérieur

Vue des douves
Alors que je quittais à peine l'enceinte du château, j'entendis comme le choc sourd d'une porte que l'on fermait. Je me retournai et vis que le second vantail du portail venait de se refermer interdisant à tout visiteur l'accès de la cour. Je regardai ma montre et constatai qu'il était 5 h moins le quart. Curieux horaire pour une fermeture ! Je me demandai, si, m'étant attardé un peu plus sur les lieux j'aurais connu la mésaventure de me trouver enfermé dans l'enceinte du château par cette fin d'après-midi glaciale jusqu'à ce que quelqu'un me délivrât ou si, ayant épié ma visite quelque employé avait attendu ma sortie pour mettre fin aux entrées intempestives. Sage précaution vu qu'un couple que je croisai me demanda si une visite était possible...

Je pris la route du retour. A un carrefour, j'aperçus un panneau signalant, accompagné du logo des Monuments Historiques, la chartreuse du Glandier. Ma curiosité piquée, je fis au plus vite demi-tour et m'engageai sur le chemin y menant. D'abord bordée de champs de pommiers, la route devint de plus en plus étroite, solitaire et pour tout dire peu accueillante. Les braves moines cartusiens semblaient avoir bien choisi leur solitude ! Le lieu et son accès devaient favoriser la prière. La mienne étant de ne croiser aucun véhicule sur ce chemin défoncé et  étroit traversant de sombres forêts. Je parvins enfin au lieu recherché pour découvrir que loin d'être la merveille romane que j'espérais trouver, les bâtiments dataient de la fin du XIXe siècle et ne présentaient aucune espèce d'intérêt à mes yeux. Je poursuivi donc ma route y rencontrai un nouveau panneau indiquant une une chapelle du XVIe siècle dans un lieu nommé Voutezac, oublié de Dieu (et des hommes) . Je m'y rendis et découvris au sein d'un village aux rues étroites une église massive auprès de laquelle stationner était impossible. Pensant qu'il s'agissait de la chapelle recherchée et peu séduit par l'édifice, je ne m'y arrêtai point. Rentré chez moi, je fis des recherches et appris que ce que j'avais pris pour la chapelle était la très ancienne église paroissiale fortifiée et que la chapelle recherchée se trouvait à l'écart et recelait six vitraux de Chagall. Dans le voisinage immédiat se trouvaient nombre de monuments divers méritant la visite. J'ai donc tout raté mais m'en console en me disant que vue l'heure tardive de mon arrivée sur les lieux les portes en auraient été closes...

jeudi 4 avril 2019

L'abbatiale Saint-Pierre de Vigeois en Corrèze

Que faire quand on a installé des détecteurs de fumée dans toutes les pièces qui s'y prêtent, quand on a cuisiné puis savouré un filet mignon à la crème et aux champignons (même si une cuisson un rien trop prolongée l'avait rendu un peu dur), quand la météo annonce des orages de grêle, qu'il fait un froid à se peler le jonc et que l'envie que l'on ressent à l'idée de se lancer dans de menus travaux d'électricité est pour le moins modérée ? La réponse est évidente : aller visiter l'abbatiale de Vigeois  puis jeter un coup d’œil au vieux pont du même village! C'est donc ce que je fis.

L'abbaye Saint-Pierre a connu bien des malheurs : un premier sanctuaire établi au début de la christianisation fut ravagé lors des invasions barbares. On reconstruisit mais vers l'an 800, ces salopards de Normands l'incendièrent. Et s'il n' avait que ça ! Mais figurez-vous que le vicomte Archambaud II de Comborn, petit-fils d'Archambaud dit « le Boucher » (ce qui en dit long sur la gentillesse du personnage), puis, suite à un malheureux accident au siège de Turenne, « Jambe pourrie », sans doute pour se distraire ne trouva rien de mieux que de s'emparer de l'abbaye et d'en brûler l'église vers l'an l'an de grâce 1050. Toutefois, pris de remords, il la fit reconstruire, prouvant si nécessaire que l'on peut avoir mauvaise tête mais bon cœur. Pourtant Le monastère n'était pas au bout de ses peines, loin de là : mutilée au cours des guerres de 100 ans et de Religion, elle connut un nouvel incendie en 1705 avant que la Révolution de 1789 ne vienne mettre fin à son existence n'en laissant subsister que l'église dont la nef fut reconstruite en 1866.

Les photos qui suivent vous montreront qu'avoir connu moult vicissitudes n'interdit pas de conserver de beaux restes.
Chevet de l'abbatiale

Modillons et chapiteaux sculptés sur une des chapelle rayonnantes de l'abside

Chapiteaux sculptés

Ajouter Vous reprendrez bien du rab de modillons ?

Chœur

Chapiteau polychrome du Chœur

Autre chapiteau du chœur

Portail polylobé du bras nord du transept

Clocher

Chapiteau d'une chapelle

Id. supra


Un p'it coup de modillons ? Ça ne se refuse pas !

Chapiteau sculpté d'un pied-droit du portail du bras nord du transept
 
Chapiteau de l'autre pied-droit

Pour finir une vue du vieux pont qui, au bas du village, enjambe la Vézère. Sa datation oppose Vigeoyeux et vigeoyeuses (c'est bien le gentilé de ce charmant village et je prie ceux qui en auraient l'envie d'éviter les jeux de mots douteux qu'il pourrait inspirer) et les rédacteurs de sa fiche Mérimée . Pour les premiers, si on en croit le panneau indicateur, il remonterait au XIIe siècle tandis que la seconde le dit être du XVe. Quoi qu'il en soit, il ne date pas d'hier !



mardi 2 avril 2019

Le sens de la vie (Sujet d'une profondeur telle que le film que les Monty Python lui ont consacré ne fait qu'en effleurer la surface)

J'étais jeune et fou comme il sied. Il m'arrivait de jeter des phrases définitives sur des bouts de papier. J'ai, il y a quelques années, mis tout ça au feu avec la totalité des lettres reçues au cours de dizaines d'années. Les souvenirs, je les ai en tête et ceux qui n'y sont pas n'ont pas d'importance. De ces phrases, une me reste à l'esprit, écrite lorsque j'avais 17 ou 18 ans : « Quoi que je fasse, j'irai vers moi.». J'avais cette intuition que je suivrai ma pente, qu'au fil du temps ma nature profonde se dessinerait avec netteté comme apparaît progressivement l'image sur un papier photographique impressionné dans le bac du révélateur.

Plus de cinquante ans ont passé et cette intuition me paraît s'être avérée. Au fil du temps, les contours d'une personnalité se font de plus en plus nets, rejetant l'accessoire pour ne garder que le fondamental lequel se composerait d'inné et d'acquis durant les jeunes années.

Selon certains, c'est toute la vie qui nous formerait. J'en doute. Bien sur, nous expérimentons des situations nouvelles, nous connaissons des « accidents », des moments de bonheur comme de détresse mais leur importance n'est qu’épiphénoménale dans la mesure où ils ne font que se confronter à notre nature profonde et la révéler. C'est pourquoi toute expérience est vécue différemment par chacun. Pour Nietzsche « Tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». Au risque de contrarier ce brave Friedrich, je dirai plutôt que les événements graves ou pas qui affectent le cours de notre vie révèlent notre force ou notre faiblesse sans les atténuer ou les renforcer. D'ailleurs les mêmes expériences peuvent tuer ou « rendre plus fort ». Ce qui paraît bénin à l'un peut s'avérer mortel pour l'autre. Question de résilience. Cette capacité de résilience n'est pas le fruit d'un quelconque apprentissage. On la possède ou pas. Elle est une composante ou un élément manquant de notre personnalité profonde.

Si on change au fil des ans et des expériences, ce n'est qu'en superficie. Par exemple, j'ai longtemps été un geignard, j'avais des malheurs attristants. Cependant, à la différence de certains, quelle qu'ait été leur ampleur, mes « épreuves » ne m'ont jamais fait perdre durablement le nord ou remis en cause mon instinct de survie. Elles m'ont au contraire peu à peu permis de réaliser leur bénignité et d'atteindre une forme d'équanimité me mettant généralement à l'abri des stériles émotions qu'est supposée faire naître en nous l'existence.

Ce qui me semble la pire chose est de ne jamais atteindre et accepter une claire conscience de ce que l'on est. On s'épuise à vouloir s'améliorer ou à déplorer ses insuffisance. Une bête obsédée par le désir d'être ange n'en retire que déception et amertume. Un ange qui se voudrait bête n'est pas mieux loti. Je crois, alors que la fin approche, avoir atteint cette conscience. La vieillesse apporte inexorablement de menus inconvénients mais si, comme dans mon cas, elle s'accompagne d'une sérénité grandissante, au lieu de geindre sur une jeunesse généralement idéalisée, on l'accueille avec bonheur.

Cela dit, il est possible que d'irrémédiables épreuves viennent détruire cet équilibre. Rien ne le garantit ni n'en protège. Il sera alors temps, si on en possède encore la faculté, de voir...

Tout cela est bel et bon mais il va me falloir charger mon break des sacs de déchets végétaux qu'ont emplis mes activités récentes en vue d'un voyage à la déchetterie. Auparavant, je me régalerai d'un steak tartare accompagné de frites et, peut-être, d'un verre de rosé. Elle est pas belle la vie ?

lundi 1 avril 2019

Comment j'ai sauvé la planète et changé le Monde

Bon, je reconnais que mon titre peut faire penser que je me donne plus d'importance que je n'en ai réellement. Et dans un certain sens on a raison. Seulement, ce sauvetage et ce changement ne sauraient être l’œuvre d'un seul, d'un groupe, d'un pays, d'un continent. Chacun, est concerné et chacun donc sauve ou fait périr cette malheureuse planète ou participe au changement. C'est uniquement dans ce sens qu'il faut comprendre mon propos. Tel le colibri, si cher à M. Rabhi et à Mme Taubira, ces phares de la pensée universelle, j'ai fait ma part.

En quoi consiste au juste cette part, vous demanderez-vous peut-être ? Parce qu'il est préférable de répondre à une question non posée que de laisser sans réponse une question qui l'est, je vais vous l'expliquer : j'ai installé dans mon jardin deux poteaux qui, munis de fils, me permettront, lorsque le temps s'y prêtera, de sécher mon linge sans avoir à faire appel au sèche-linge. D'où économie d'une énergie, qui est, selon un slogan bien connu, notre avenir. J'ai du mal à comprendre comment on peut économiser son avenir, mais des gens bien plus futés que moi en parlent et ils savent ce qu'ils disent.

Ce ne fut pas facile. Il fallut creuser des trous à l'aide d'une tarière dont je fis l'emplette, assurer la verticalité des poteaux à l'aide de tasseaux avant de couler à leur pied du béton :



Une fois sec, les fils installés, j'ai pu y étendre une première lessive :




Il faut dire, pour être tout à fait honnête, que ces poteaux, je les avais trouvés gisant sur le terrain et que chaque fois que je tondais, il fallait que je les déplace, ce qui, vu leur poids était plutôt pénible. Et qu'en les mettant en place je me débarrassais d'une corvée. Mais ne s'agit-il pas, là encore, d'une économie d'énergie et donc d'avenir ?

Venons-en au monde. Encore une fois, il ne s'agit pas de le refaire seul ou à plusieurs. Le dernier changement que j'y ai apporté pourra sembler minime mais que peut-on attendre d'autre d'un colibri ? Parlons des faits. Lorsque j'ai pris possession de ma demeure, sur son terrain se trouvait un vieux poirier fournissant de petits fruits sans grand goût et peu sucrés qui n'avaient pour avantage que d'attirer moult guêpes, insectes sympathiques certes mais auxquels je suis allergique. Je décidai donc de l'abattre et le fis. Seulement, que faire de ses branchages ? Je les entassai en l'attente d'une solution. Ensuite, je taillai les haies que plusieurs années de négligence avaient rendues hautes et denses. Que faire de ces volumineuses tailles ? Vu la multiplicité des voyages à la déchetterie que cela eût impliqué, je me contentai de les ajouter au tas. Ainsi me retrouvai-je avec un tas de branchage de sept mètres de long sur deux de large et de près d'un de haut. Trois ans durant, à mon grand dam, les choses en restèrent là. Mon jardinier montra un tel enthousiasme à se charger de cette pénible (et pour moi coûteuse) corvée que je n'insistai pas. De plus, sur les bords se développaient de grosses et hautes touffes d'herbes diverses particulièrement disgracieuses. Je pris donc, avant que la végétation ne reprenne, la décision de résoudre le problème. Armé de mon ratatineur de branchages, j'entrepris de réduire en copeaux cette masse végétale. Malheureusement au bout du deuxième jour de ratatinage la machine rendit au dieu de l'outillage son âme épuisée. Mes tentatives de la ramener à la vie furent vaines. Je décidai de la remplacer et au bout de trois autres jours voilà ce qui resta du tas :

Emplacement

Sacs de copeaux

Buches
Pendant que j'étais à tronçonner, je débitai le gros du tronc :


Enfin, je mis en sacs les débris de branchages restant,  me défis des touffes d'herbe avoisinantes d'abord à la débroussailleuse puis en passant la tondeuse et voici le résultat final : quelques mètres carrés qu'à terme viendront recouvrir de nouvelles herbes rendant au terrain son unité et son ordre :



Vous me direz que mes actions sont bien modestes et  leur  narration oiseuse. Que voulez-vous ? Colibri je suis aussi dans le domaine de l'écriture et de la pensée...