..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 19 août 2016

Hygiène alimentaire et éducation : le grand bond en avant.

Il n'y a pas si longtemps, les empoisonneurs régnaient en maîtres. Afin d'annihiler notre noble race,marchands de tabac et d'alcool poussaient les braves gens au crime. En ces temps barbares, on croyait tout ce qu'on imprimait. Aujourd'hui, grâce au progrès on croit surtout ce qui est diffusé par les media. On se demande ce que pouvaient bien être ces gouvernements qui dans les années trente permettaient que soient publiée un affiche comme celle-ci :



ou celle-ci:



Pourrait-on rêver aujourd'hui qu'une « Association pour la propagande pour le vin » soit reconnue d'utilité publique ? Qu'elle conseille de boire entre une bouteille (les 0,75cl préconisés devant relever de l'étourderie) et deux litre de vin par jour ? Qu 'on conseille d'en couper l'eau des enfants ? Que le « Comité national de propagande » mette en compétition le pinard à 10° et la viande, le lait, le pain ou les œufs ?

Des années cinquante-soixante me reste le souvenir de réclames telles que « Qui boit Vabé va bien » (sans préciser cependant le nombre de litre journaliers qu'il en fallait pour atteindre une santé parfaite), le Vin des Rochers était décrit comme « le velours de l'estomac », en Bretagne la marque de gros rouge « Dom Josué » imprimait sur ses étiquettes un constat incontestable suivi d'un conseil intéressé : « Si tu bois, tu meurs, si tu ne bois pas, tu meurs quand même, alors bois mais du Dom Josué ».

De telles affiches, de tels slogans seraient-il envisageables de nos jours ? Que nenni !  ! Aujourd'hui, on nous chouchoute, on nous bichonne, on nous met en garde contre d'éventuels mauvais penchants. Faut qu'on vive vieux, comprenez vous, qu'on ait la décence de mourir en pleine forme avec des organes nickel-chrôme. Faut pas qu'on fume, faut pas de sel, pas de sucre, pas de tabac, pas de matières grasses, pas de ceci, pas de cela. Faut faire du sport, surveiller sa ligne, prendre ses médocs, manger bio, faire des analyses, être raisonnable en tout, moyennant quoi... Moyennant quoi, quoi ? Le bonheur assuré ? Une forme olympique ? Une jeunesse éternelle ? Un peuple sain, entreprenant et dynamique ?

Les résultats ne sont pas probants. J'ai l'impression qu'on voit de plus en plus d'obèses, de handicapés divers, de gens à qui leur ombre fait peur, de vieillards bien décatis, bref que l'hygiène de vie et l'obsession de la santé ne tiennent que bien partiellement leurs promesses. 

C'est un peu comme avec l'éducation : vu tous les progrès qu'on a fait dans ce domaine ces dernières décennies, on serait en droit de s'attendre à rencontrer des jeunes épanouis, maîtres d'eux-mêmes, cultivés, innovateurs, raisonnables et pourquoi pas bien élevés, non ? Pas des couillons rivés à leur I-phone, courant après des Pokémons ou écoutant du rap.

Je ne dirai pas qu'avant c'était mieux mais j'ai du mal à percevoir l'aspect spectaculaire des progrès accomplis. En santé comme en éducation.



jeudi 18 août 2016

Ça branle dans le manche !

Culpabilisation historique, culte des minorités, communautarisme, immigrationisme, multiculturalisme,matérialisme consumériste, et bien d'autres, sont les poisons qui rongent l'unité des nations de l'Europe de l'Ouest. D'où nous viennent-ils sinon des USA ou du moins de la propagande « progressiste » étasunienne qui peu à peu, via les messages subliminaux ou non de films gnan-gnan et séries bêtifiantes est parvenue à corrompre les esprits du vieux continent ? Cette lèpre, détruisant jusqu'à la moindre trace de bon sens dans certains esprits de « gauche » tend à imposer une vision unique du progrès, lequel ne saurait aller que dans le sens de la culpabilisation historique, du culte des minorités, du communautarisme, de l'immigrationisme, du multiculturalisme, etc.

Ceux qui refusent cette vision présentée comme fatale du « progrès » sont fustigés du terme « populistes » quand on ne les traite pas de fascistes voire de nazis bien décidés à faire renaître les HLPSDNH. Rien que ça ! Alors qu'il serait nécessaire d'envisager d'autres formes de progrès basées sur la continuité de nos cultures et non sur des pseudo-valeurs d'importation. Car il se trouve que nous avons des cultures, des racines. Que, comme a insisté pour le nier le regrettable président Chirac, l'Europe ait des racines chrétiennes, est une évidence. Que la France plonge les siennes dans le catholicisme en est une autre. Ce détail peut échapper à certains aveugles de profession mais l'immense majorité de nos villages et de nos villes se blottissent autour d'un sanctuaire catholique quand ils ou elles ne portent pas le nom d'un saint.

Que cet état de fait résulte de la volonté unificatrice de nos rois plus que de l'adhésion unanime d'un peuple est également indéniable. L'histoire est l'histoire et en critiquer ce qui en a été le moteur est aussi stupide que vain : on ne la changera pas, tout au plus pourra-t-on la réécrire en fonction de biais idéologiques permettant d'en omettre le positif pour n'en garder qu'une interminable kyrielle de catastrophes jusqu'à ce qu'émerge la « lumière ». « Du passé faisons table rase» chantent les partisans de l'amnésie, inconscient de ce que leur folie égalitaire prend sa source dans certains écrits d'une religion qu'ils combattent avec ardeur.

Mais revenons à nos moutons étasuniens. A notre « progressisme » endogène est venu s'ajouter le leur. Pays fondé par des « dissenters » de tout poil, pays d'immigration, pays d'esclavage, pays génocidaire (il fallait bien faire de la place), pays dont l'apparente unité ne tient qu'à un culte inculqué du drapeau, il était normal qu'y émerge une société multiculturelle où le puritanisme ferait se développer le remord historique sans pour autant renoncer aux visées hégémoniques que lui permet sa puissance économique. Et pour ce faire quoi de plus efficace que de façonner les esprits européens en y instillant leurs névroses ? Ainsi vit-on émerger l'idée d'États-Unis d'Europe, censés faire pièce aux grandes puissances, tout en adoptant l'idéologie du grand-frère d'Outre-Atlantique et en se plaçant sous sa protection militaire.

Seulement, ça branle dans le manche : jusqu'au sein de la Mecque idéologique étasunienne, une partie du peuple se met à contester les sacro-saintes valeurs. Partout en Occident se développe un populisme de mauvais aloi, une forte défiance, voire un total rejet vis à vis des docteurs de la loi. Car l'amnésie n'est que partielle. On peut laver les cerveaux mais le résultat final n'est nullement garanti comme l'a prouvé l'échec idéologique du communisme en Europe orientale.

A quoi cela mènera-t-il, nous le verrons bien. L'histoire n'est pas finie.

mercredi 17 août 2016

Retour de Bourgogne


On dira ce qu'on voudra, mais la Bourgogne regorge de vieux amas de pierres. Profitant de la proximité de certains d'entre-eux de notre destination finale, nous nous y arrêtâmes afin de constater l'état déplorable de notre pays avant que l'immigration ne soit venue l'enrichir.

La première étape fut Vézelay où une célèbre basilique domine un village perché. Eh bien disons-le tout net, on ne voit pas pourquoi certains arriérés en font tant cas. D'abord, vu que la circulation y est réservée aux riverains, il nous fallut nous garer sur un parking payant avant d'entamer une pénible montée vers le cœur de la cité. Ne se rendent-ils pas compte d'à quel point l’ascension coupe le souffle des invétérés fumeurs ? Et puis à l'arrivée, que découvre-t-on ? Ça :






Eh oui ! Lamentable !

Comme si ça ne suffisait pas, notre entêtement nous poussa à visiter Avallon. Point de longue montée mais encore de vieilles pierres plus ou moins érodées :







Nous rejoignîmes Dijon, but de notre voyage motivé par les fiançailles de ma chère fille à qui me lient bientôt 32 ans de fidélité totale et inconditionnelle. Elle célébrait ses fiançailles avec une jeune homme du cru dans l'appartement dont ils s'étaient portés acquéreurs en compagnie de la proche famille : aïeules, parents et sœurs.

La table et le cadre étaient d'une élégance parfaite :




Les héros de la fête jeunes et beaux :



Heureux et fiers, les parents entourèrent leur progéniture :



Et les agapes se terminèrent par un magnifique gâteau :




Une journée parfaite, propre à faire oublier les horreurs architecturales du voyage ! Que les futurs mariés en soient remerciés ! Souhaitons leur un bonheur aussi parfait que durable .


vendredi 12 août 2016

Amusons-nous avec facebook

Lorsque je publie un statut sur facebook, il m'arrive de faire des fautes d'orthographe ou d'être mécontent de sa formulation. Heureusement ou pas, il est possible de modifier le message, ce qui m'a inspiré le statut suivant :




Histoire de me distraire, j'ai ensuite publié ceci :


Et puis j'ai légèrement modifié le texte. Comme prévu, cela n'a rien changé aux commentaires qui de ce fait paraissent un rien surprenants :


En dehors du côté plaisant de la chose, je trouve un brin inquiétant que l'on puisse faire apprécier par ses « amis » un texte quelconque puis en changer le contenu de manière à les faire adhérer à son contraire.

jeudi 11 août 2016

Le Facteur humain


Mise en garde : je ne parlerai pas ici des qualités de cœur du préposé à la distribution du courrier de mon village mais d'un livre de M. Graham Greene. Cet article risque donc de lasser.

Je viens de terminer la lecture d'un excellent roman de M. Graham Greene, intitulé Le Facteur humain. Pour moi, il s'agit d'un grand roman. Reste à définir ce qu'est un tel Roman. D'aucun diront que c'est une œuvre de nature à changer votre vie. Je crains que le meilleur des romans soit bien moins en mesure d'infléchir le cours d'une existence que ne peuvent l'être la sclérose en plaques, la démence voire même un douloureux divorce ou une simple faillite.

Écrire un roman c'est raconter une histoire. Tous le font. L'histoire peut être plus ou moins complexe, passionnante, surprenante par ses rebondissement ou ennuyeuse parce qu'insignifiante ou incapable de susciter en nous le moindre écho. Admettons que l'histoire soit bonne. Cela suffit-il ? Certainement pas.

L'histoire est portée par des protagonistes. Si ceux-ci manquent de cohérence, d'épaisseur, de chair et d'âme, plus que servir l'histoire, ils lui nuisent. S'ils prennent le pas sur l'histoire, si leurs états d'âme relèguent l'action au second plan, lui volant la vedette, le roman devient « psychologique » et à mon goût lassant.

Le bon roman, selon moi, nécessiterait donc que des personnages cohérents et vraisemblables accroissent l'intérêt d'une intrigue et créent en nous l'impatience de connaître sa suite avec pour corollaire une légère angoisse d'en voir arriver la fin.

Eh bien, dans l'élaboration de ce délicat dosage, M. Graham Greene excellait. Je me souviens avoir lu je ne sais où quelque passage où le romancier anglais expliquait le côté monstrueux de l'écrivain qui, témoin d'un événement ou d'un malheur générateur de souffrances ou d'émotions profondes, plutôt que de ressentir de l'empathie pour les personnes concernées se contentait de les observer et d'en prendre des notes mentales afin d'en nourrir son écriture.

De ce point de vue, la « vraie vie » n'apparaît qu'un matériaux brut à partir duquel le talent permettra d'élaborer de la littérature. Greene y parvenait magistralement.

Je ne vous conterai pas l'histoire. Sachez simplement qu'elle se déroule dans le cadre des services secrets britanniques et qu'en conséquence elle participe du genre « thriller ». On y décèle des fuites. Leur auteur, même si de ci de là d’infimes indices pourraient mettre sur sa voie, ne sera identifié que vers la la fin du roman et ce n'est qu'à sa toute extrémité qu'on apprendra que le véritable rôle qu'il jouait est bien éloigné de ce qu'il pensait et des motivations qui justifiaient sa « trahison ».

Tout cela est porté par des personnages complexes ou tout en duplicité auxquels le talent de Greene sait donner vraisemblance et humanité. Mis à part les dirigeants du service, tous se trouvent enfermés dans la solitude et l'incommunicabilité qu'implique la méfiance inhérente à leurs activités. Autant que d'espionnage, ce roman est celui d'une solitude que rien ne saurait abolir.