..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 25 février 2016

Rééducation

Depuis quelque temps, on constate autant en Russie que dans certains pays de l'ex- bloc de l'Est de très mauvaises attitudes. N'entend-on pas l'infâme Poutine défendre les racines culturelles de son pays, ne voit-on pas le répugnant Orban empiler des réformes inadmissibles à coups de révisions constitutionnelles et renforcer indûment la protection des frontières de son pays avec la complicité de ses voisins polonais, slovaques et tchèques, ne voit-on pas des Allemands de l'Est se mobiliser par dizaines de milliers pour protester contre l'arrivée d'un petit million de migrants dans leur patrie réunifiée, un ministre polonais n'ose-t-il pas déclarer (horresco referens !) son scepticisme par rapport à certaines évolutions pourtant évidentes « Comme si le monde ne devait automatiquement aller que dans un seul sens, selon un modèle marxiste – un nouveau mélange de cultures et de races, un monde de cyclistes et de végétariens, qui ne mise que sur les énergies renouvelables et combat toute forme de religion. Tout cela n’a rien à voir avec les racines polonaises traditionnelles » ?

Comme vous et tous les vrais démocrates progressistes, de tels constats ont, dans un premier temps provoqué mon indignation comme ils ont provoqué les foudres de Bruxelles. Le plus inexplicable est que ces gouvernants semblent bénéficier d'un soutien populaire largement supérieur à celui que recueille, par exemple, un homme d'exception comme le président Hollande ! Ma colère se mue alors en stupéfaction ! Comment expliquer que des êtres que l'on peut supposer humains osent apporter le moindre soutien à de si nauséabonds régimes ?

Seulement, passées les premières réactions effarées, vient le temps de la réflexion. Il doit bien exister une explication rationnelle à ces phénomènes apparemment incompréhensibles ! Qu'ont en commun,ces brebis égarées ? Curieusement, ces Allemands, Polonais, Russes, Hongrois, Tchèques et Slovaques ont vécu des décennies durant sous la bienveillante férule du communisme dur. Peut-être en ont-ils conçu une certaine méfiance vis-à-vis de la variante rampante de cette merveilleuse idéologie qui s'est progressivement installée ces dernières décennies en Occident ?

Il ne faudrait pas oublier que le merveilleux système idéologique qui nous gouverne est le fruit d'un long travail. Ce n'est pas du jour au lendemain que l'on prend conscience que le loup est l'ami de l'agneau ou que le roi n'est pas nu, comme le croit cet imbécile d'enfant du conte, mais qu'il porte un magnifique habit de douche dont on ne peut qu'admirer la magnificence du papayou. L'esprit frustre se tient à de trompeuses apparences, confond invasion et enrichissement, prend des progrès incontestables pour des signes de déliquescence. Il faut l'éduquer ou plutôt le rééduquer.

Accepter l'adhésion à l'UE de certains pays sans qu'ait été préalablement observée une longue période de rectification des esprits fut probablement une erreur. Est-il encore temps d'y remédier ? On peut se le demander tant on peut constater, jusqu'au sein des plus avancées des nations occidentales, d'inquiétantes désaffections vis-à-vis de la bonne parole. Gardons cependant espoir : si nul n'est prophète en son pays, peut-être qu'en envoyant nos chantres du bien-penser dans les Pays de l'Est ils y remporteront l'adhésion des foules et sauront remettre ces âmes errantes sur le droit chemin...

La situation est grave mais pas désespérée.

mercredi 24 février 2016

Laos

Voilà un pays dont on parle rarement pour ne pas dire jamais. Et à juste titre. A la différence de son voisin chinois, le Laos est de taille bien réduite. Comparé à celle du Vietnam, sa population d'à peine 6,5 millions est ridiculement faible alors que leurs superficies sont voisines et que 1000 km de frontières communes permettraient sans problème aux Laotiens d'observer la manière dont les Vietnamiens s'y prennent pour être si nombreux. Du coup, ce pays connaît une densité ridicule, surtout pour un pays d'Asie. Coincé entre, au Nord, la Chine et le Myanmar (plus connu sous le nom de Birmanie), à l'Est le Vietnam, au Sud, le Cambodge et à l'Ouest la Thaïlande, le pays est totalement enclavé avec pour conséquence une totale absence de plages de sable blanc bordées de cocotiers. Ce qui n'est pas le moindre de ses nombreux handicaps.

Du point de vue géographique, on ne peut pas dire que la nature l'ait gâté. Un climat tropical alternant saison des pluies, grosso-modo en été et saison sèche le reste du temps. Bordé par le Mékong, fleuve inutile parce que difficilement navigable, on y trouve quand même quelques montagnes mais rien de vraiment significatif, vu qu'elles culminent à 2820 m.40% de son territoire est couvert de forêts sans que pour autant le pays soit un exportateur majeur de champignons.

L'histoire de ce pays commencerait, selon Wikipédia, au XIIIe siècle. Curieux, non ? A croire qu'avant ce pays n'était peuplé que d'éléphants, animaux dont l'inutilité est particulièrement marquée. En effet, en 1353 le royaume prit le nom de Lan Xan, ce qui en charabia local signifie « Pays du million d'éléphants ». De deux choses l'une soit le Laotien était vantard, soit ce pays en était littéralement infesté. Mais passons. Après avoir avoir été progressivement dominé par ses voisins, à la fin du XIXe siècle la France fit l'erreur de l'intégrer à l'Union Indochinoise avant de prendre la sage décision de lui accorder l'indépendance en 1954. S'ensuivit une guerre civile et pas mal de chaos jusqu'à ce que les Étasuniens jettent à leur tour l'éponge après avoir copieusement bombardé le pays comme ils aiment à le faire un peu partout. Une de leurs cibles favorites fut la Plaine des Jarres ainsi logiquement nommée à cause de la multitude de grandes jarres taillées dans la pierre qui la parsèment. D'une efficacité stratégique inexistante, ces bombardements ne sont cependant pas parvenu à les détruire toutes :


Depuis 1975, le pays est passé sous la bienveillante férule d'un régime communiste avec toutes les heureuses conséquences que l'on peut deviner.

Une des caractéristique de la population laotienne est son extrême diversité. Recenser l'ensemble des ethnies et de leur divers dialectes découragerait le plus zélé des Bénédictins. Malgré cela, et aussi étonnant que ça paraisse, le pays n'est pas vraiment riche. 163e pays du monde en terme de Parité de Pouvoir d'Achat, 73% de la population s'adonne avec plus ou moins d'enthousiasme à la culture du riz. Pour mettre un peu de beurre dans leur riz, les laotiens produisent également de l'opium. Ils en seraient le 3e producteur mondial. Sinon, ils exportent leur production minière.

Résumons nous : si vous aimez la misère, les étés pourris, le communisme, les éléphants, les langues incompréhensibles, la forêt et les grosses jarres de pierre, c'est la destination idéale. Si aucun de ces éléments ne vous attire, tout autre pays et même certaines régions françaises seront préférables.

lundi 22 février 2016

Lecture...

J'envie les lecteurs avides ! Je l'ai été. Ma soif de lecture me poussait, avant même l'école, à supplier mon frère aîné de lire pour moi. Ce qui, évidemment, l'ennuyait bien qu'il accédât parfois à mes demandes. Grand lecteur devant (et peut-être même derrière?) l'Éternel, je crois qu'à l'adolescence ce fut lui qui, achetant des livres tandis que mon père n'en lisait jamais et que ma mère se complaisait dans d'ennuyeuses bondieuseries, stimula cette passion.

L'été, à notre maison du bord de mer, je préférais rester à lire sous ma tente plutôt qu'aller à la plage. J'achetais une pile de livres de poche et passais la journée à lire, parfois plusieurs ouvrages par jour. Mes lectures furent désordonnées. Après une période Simenon vers onze douze ans, je me pris de passion pour les romans d'aventures. Dire que je comprenais tout serait exagéré. Je me souviens même, lisant Germinal en mon âge tendre, avoir pensé que la maîtresse d'un des fils était son institutrice ! Mais qu'importe ? Le livre était pour moi comme une porte de secours battant sur les étoiles, pour citer Ferré. Une échappatoire vers un monde moins terne que celui où je m'ennuyais. Cette passion fut plus qu'un feu de paille. Mais, comme bien des choses, le temps l'a affaiblie à mesure que d'autres occupations s'y substituaient.

Le temps est loin où j'attendais presque tout du livre. Sagesse, connaissance de l'âme humaine, savoir, dépaysement. Peut-être me suis-je si bien réconcilié avec la vie que le besoin se fait moindre d'en sortir ? Peut-être suis-je devenu exigeant ou blasé au point que peu d'auteurs trouvent grâce à mes yeux ? Peut-être aussi que, mon sens de la dérision s'exacerbant, je ne supporte plus que les livres légers ? Toujours est-il que, ces dernières années, seuls quelques auteurs m'ont vraiment rendu le goût de lire. Avec gloutonnerie, allant jusqu'à la quasi-indigestion, je me suis tour à tour empiffré de Terry Pratchett, de Robert Rankin ou de P G Wodehouse. Tous trois Anglais et humoristes à leur manière originale. Je lis bien de ci de là d'autres livres mais je transgresse de plus en plus la loi que je m'étais fixée de terminer tout livre commencé. S'il faillit à me donner une fringale de connaître la suite, j'abandonne l'ouvrage.

Le temps où je n'aurais su concevoir un jour sans lecture est révolu. Cuisine, bricolage, jardinage sont, entre autres, venus s'ajouter à mes intérêts. Maintenant, c'est une journée sans une quelconque activité manuelle qui me paraît perdue... Je continue cependant de ressentir une certaine envie quand j'entends ou lis quelqu'un décrire ses enthousiasmes vis-à-vis de livres qui me sont tombés des mains ou que je n'ai aucune envie de découvrir. Regret d'un paradis perdu ? Peut-être mais qu'importe si j'en ai découvert de nouveaux ?

Tiens, en prime, une chanson de Jean-Roger Caussimont à qui, ne l'oublions jamais, l'on doit les meilleures de Ferré. Je n'ai su trouver de version par l'auteur mais il n'en demeure pas moins que le texte reflète bien la légèreté venant de l'âge même si la mienne prend d'autres aspects.


dimanche 21 février 2016

Troll et buse ! (jeu de mots)

Depuis quelque temps déjà une personne (qui s'est revendiquée féminine) s'amuse, du moins je l'espère, à déposer force commentaires sur mon blog. Il semblerait que je ne sois pas le seul bénéficiaire de ses délicates attentions. Vu le côté totalement inepte de ses interventions, j'en retire une certaine perplexité.

Au temps béni des multiples et divers Léon, l'intention était maligne. Quels qu'ils soient, les Léon se montraient agressifs, critiquaient le manque d'intérêt de ma prose. Mais là, c'est tout autre chose. Ça va du néant à l'incompréhensible en passant par l'intempestif. Au point qu'on est amené à se poser des questions. La personne serait-elle démente ? Cherche-t-elle à nuire ? Ou au contraire, émue par la relative oisiveté qu'impose une météo défavorable, cherche-t-elle, en toute charité à me procurer un peu d'activité ? Supprimer ses interventions m'occupe, c'est vrai...

Pourtant, à la longue, ces suppressions s'avèrent un rien fastidieuses et quelque nobles que soient les motivations de la dame, s'installe une certaine lassitude. Seulement, comment s'en débarrasser ? Modérer les commentaires ne fait pas partie des habitudes du lieu et ne me dispenserait aucunement de la corvée d'effacement. Mettre des captchas ne ferait que compliquer l'accès à tous et n'empêcherait aucunement l' « Anonyme » d'intervenir.

La seule solution me paraît donc de prendre mon mal en patience. Tout finit par lasser... S'il faut pour cela des mois, eh bien on attendra. Le proverbe ne dit-il pas que « Si tu t'assois au bord d'une rivière et que tu attends assez longtemps, tu verras passez les corps de tes trolls » ?

PS : Il se peut qu'emporté par ma fougue épurative  je supprime des commentaires qui n'émaneraient pas de la personne en question. Je prie les éventuelles victimes  de ces inadmissibles censures de m'en excuser. Tant il est vrai que, comme disait mon professeur d'histoire-géo en Terminale, "on ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs" (il parlait en l’occurrence des menues erreurs du stalinisme).

vendredi 19 février 2016

Grave décision !

Il est des moments dans la vie d'un homme où de graves décisions s'imposent. Ils ne sont pas nombreux mais marquent des étapes. Il font qu'existe un avant et un après. Ainsi, moi qui vous parle, me suis-je récemment trouvé contraint à prendre position. Il y a un peu plus de huit ans, j'ai acquis cette modeste demeure qui me permet de profiter pleinement des agréments du bocage normand et de son climat vivifiant. Après plusieurs années de travaux, j'en ai fait un logement confortable. Seulement le temps passe et il me fallut bien reconnaître qu'avec lui la fraîcheur de la décoration s'étiolait. Soumis aux assauts des fumées de cigarette, tout commençait à perdre de son éclat. Que faire ? Se résigner à une lente déchéance ? Refaire à neuf les premiers aménagements ?

L'une comme l'autre solution me parurent inacceptables. Accepter que peu à peu tout se détériore est peut-être le fait du sage mais je lui en laisse le plaisir. Me lancer dans de nouveaux et coûteux travaux n'est pas très raisonnable à l'heure où je m'apprête à partir pour la Corrèze retaper ma nouvelle maison. C'est alors que me vint l'idée d'un compromis : l'opération GMH ou Grand Ménage d'Hiver. Elle consisterait à tout nettoyer du sol au plafond. Murs, meubles, tout serait récuré afin de retrouver un peu du pimpant originel. Depuis deux semaines, à raison de quelques heures par jour, armé d'éponges, de chiffons, de seaux, d'une serpillière, d'un escabeau, je déplace les meubles, récure jusqu'au moindre coin et peu à peu, pièce après pièce, tout s'améliore.

Dire qu'il s'agit d'une partie de plaisir serait exagéré. En fait, ménage et entretien m'ennuient profondément. Je préfère probablement créer mon environnement à y vivre. D'où l'idée de ma rénovation corrézienne. Et puis ça occupe plus utilement que les mots-croisés et la belote sur Internet qui m'aident à tuer l'ennui de cette interminable mauvaise saison.

jeudi 18 février 2016

De la neige, encore !

La Normandie est connue pour son climat doux mais quelque peu humide. Humide, c'est indiscutable mais doux... Enfin si on se base sur Cherbourg, ça se tient : souvent ville la plus chaude en hiver et la plus fraîche en été (du moins pour le Nord de la France). Seulement, au sud de la Manche, nous sommes a une centaine de kilomètres de ce port. Et puis, il y a l'altitude. 360 m, ça fait sourire mais ça se sent : les collines normandes sont souvent enneigées quand les vallées restent vertes. En  8 ans, je n'ai pas vu d'hiver sans neige. Que ce soit une mince pellicule ou que plusieurs dizaines de centimètres viennent bloquer les routes, elle est toujours là. Rien que cette année, réputée sans hiver, elle a du tomber quatre à cinq fois. Celle d'hier laissa le plus épais manteau.

22 h 40, ça tombe dru ! (ça continuera jusqu'à 4 h passées)



Dur lever du soleil pour les oiseaux !


Comme pour le camélia en fleurs,

les artichauts,

les bruyères,


ou les choux.

Les pas s'y enfoncent.

J'ai déneigé les bruyères car la neige ne leur réussit pas .


Certains m'envieront, mais j'ai la neige en horreur !

DERNIÈRE MINUTE :

Un de nos aimables commentateurs ayant exprimé son scepticisme quant au fleurissement du camélia, nous nous sommes empressés, dès la neige fondue sous les ardents rayons du soleil des collines de prendre une photo propre à dissiper ses doutes : 


mercredi 17 février 2016

Surgissements inattendus

Dans un excellent roman  dont j'ai déjà parlé (ici et ), à la page 180 d'icelui, Evremont aperçoit  la maigre bibliothèque de sa défunte mère. Parmi les auteurs dits « oubliés » qui la composent, un nom retient mon attention : Jean Hougron. Au début des années soixante-dix, j'avais apprécié l'exotisme de ses romans indochinois. Des années plus tard, je découvris, par le truchement de mon épouse, son Histoire de Georges Guersant qui me parut de loin supérieur au reste. Ma mémoire n'en conserve que le très vague souvenir d'un jeune homme qui s'échine à débrouiller l'inextricable contentieux qui existe entre la maison de commerce qui l'emploie et un client. Y consacre-t-il des mois ou des années avant qu'on ne lui fasse connaître la totale vanité de ses efforts ? Je ne saurais dire.  Mais ce côté absurde du travail m'avait séduit...

Toujours est-il que ma curiosité en fut piquée et que j'allai regarder si, par bonheur, ce roman ne se trouverait pas parmi mes livres. Ce n'était pas le cas. Des deux ouvrages, achetés en janvier 73, je décidai de relire Tu récolteras la tempête

En l'ouvrant, j'y trouvai une carte postale qui devait m'avoir servi de marque-page lors d'une précédente tentative de relecture. Elle se trouvait dans les premières pages, illustrant l'échec de cette entreprise. Datée d'octobre 79, la carte, une vue de la mosquée bleue d'Istambul, sous le message « Bon baisers de Russie » portait la signature de Béa et Babou. Tout d'un coup resurgit une époque. Celle qui me vit rencontrer ma première épouse dans un troquet de Tours dont le nom a déserté ma mémoire. Inséparables amies, les deux filles y tenaient leur QG.

 Quelques années plus tard j'épousai la plus vive et l'autre se maria avec le surnommé Babou, un gars qui fréquentait assidument ce même bar, vague étudiant en je-ne-sais-plus-quoi à qui le père de Béa finit par procurer un emploi dans l'entreprise qu'il dirigeait. La vie nous éloigna (c'est une des choses qu'elle fait le mieux) sans que les liens ne disparaissent. 

Bien avant le nôtre, leur couple battit de l'aile, l'un plongeant dans l'alcool, l'autre dans la mouise. Pour l'aider un peu nous embauchâmes un temps Béa au magasin. Expérience peu concluante. Babou, lui, vint un jour nous démarcher. Dire qu'il représentait bien sa société serait abusif. Portant des vêtements d'une propreté plus que douteuse, il nous narra ses errances hospitalières suite à ses menus excès et nous remercia d'avoir tendu la main à son ex. Nous n'entendîmes plus parler ni de l'un ni de l'autre. Que sont-ils devenus ?

Il arrive qu'au hasard d'une phrase, un mot ou un nom provoque une chaîne de retours inopinés, cependant le passé ne provoque en moi aucune nostalgie.