..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

vendredi 24 avril 2015

Histoire de Glycine (et de France ?)



Aux environs de la Toussaint dernière, des cousins Facebook (car je ne me contente pas d’avoir sur ce réseau social des « amis » j’y cultive aussi des relations familiales avec des « cousins » et des « neveux » virtuels qui valent bien ceux de la « vraie vie»), m’avaient expédié de leur lointaine Drôme une jeune glycine. Ce fut l’occasion de longs démêlés avec M. Chronopost que j’avais en leur temps ici même narrés (bel alexandrin, ma foi !). Sachez simplement, que le colis, suite probablement à une partie de rugby particulièrement rugu(b)euse opposant l'équipe des Destructeurs de Colis aux Effaceurs d'Adresses, avait vu sa livraison retardée pour cause de réparation, qu’ensuite le livreur renonça à me l’apporter sous prétexte qu’il trouvait mon adresse insuffisamment détaillée à son goût, que de fil en aiguille il fallut une semaine pour que j’entre en possession de la belle plante, qu’entre temps elle avait perdu toutes ses feuilles et que sa tige était cassée 20 cm au-dessus de la racine. Elle présentait ainsi tous les signes cliniques d’une mort certaine. Mais ce serait mal connaître le Breton qui sommeille en moi*, que de penser que je me résignerais à sa disparition. Je garnis de compost et de terre un grand pot de fleur et y installai la plante. Afin qu’elle ne souffrît pas trop des rigueurs de l’hiver, je la plaçai dans la serre et commença une longue attente. Je continuai, sans trop d’illusions, de l’arroser quand besoin était.  Mais jusqu’à ces jours derniers elle ne montra pas le moindre signe de reprise. La chaleur rendant l’opération indispensable je l’arrosai tout de même avec régularité.  Et puis, avant-hier, lors de mon tour matinal d’inspection, je m’aperçus, miracle, que sur la base de la tige  les bourgeons avaient grossi et laissaient entrevoir un peu de vert. Cependant, au-dessus de la cassure, rien ne semblait changer. Et puis ce matin que vis-je ? Du vert se deviner au-delà de la brisure ! La plante était donc sauvée !  Après avoir consolidé la tige martyrisée d’une attelle, je vais pouvoir installer la plante en son emplacement définitif d’où elle pourra se lancer à la conquête de la façade.

Je vois dans cette histoire de plante une métaphore de la France et de son destin. Contrairement à d’autres qui la considèrent perdue, je continue de croire qu’elle a un bel avenir. Elle ne redeviendra jamais ce qu’elle fut (serait-ce envisageable ou simplement souhaitable ?) mais il se peut que si plutôt que de la laisser aux mains de socialo-chronopostiers destructeurs, déclarés ou rampants, elle se trouvait être à nouveau l’objet de soins attentifs de la part de gens qui l’aiment et ne se résignent pas à sa fin, on la voit refleurir. 

* Et qui s’entend d’autant mieux avec le cochon en résidence que ce dernier semble ces temps-ci saisi de narcolepsie chronique.

On n'en est pas encore là, mais patience !

jeudi 23 avril 2015

Clôturez, clôturez, il en restera toujours quelque chose !



Ainsi, hier fut une journée consacrée à l’enfermement. Il s’agissait d’installer un grillage autour de la pelouse dont bénéficie ma compagne autour de son nouvel appartement, ceci afin d’éviter que la vaillante Elphy, emportée par son enthousiasme de chasseuse, ne se laisse aller à poursuivre quelque chat de passage jusqu’à la route avec les désastreuses conséquences que l’on peut redouter en pareil cas..

Or donc, à la presque aurore avant que n’arrivent les deux amis conviés à participer à ce vaste chantier, je me mis à enfoncer les piquets. La facilité avec laquelle ceux-ci pénétrèrent dans un sol qu’on m’avait décrit caillouteux en diable m’étonna. Seulement, vu qu’à certains endroits le sol était trop meuble, une fois mes amis arrivés nous prîmes la décision de les sceller avec du ciment prompt. A midi, une bonne partie du grillage était en place. Un bon repas nous permit d’attendre agréablement que le béton prenne. Trois heures supplémentaires de labeur nous permirent de terminer notre chantier.

Elphy se trouve désormais en position de méditer à son aise sur cette profonde vérité qui veut que le mur qui protège est aussi celui qui enferme.



mardi 21 avril 2015

En v’là du beau, en v’là !



Devant m’absenter demain pour la lointaine Saint-Lô où le devoir, sous la forme d’une clôture à poser, m’appelle, je vous offre quelques photos afin de pallier mon absence.

Suite au temps exceptionnellement beau dont nous bénéficions, le potager est au top :


Le râtelier est garni et scellé sous la serre…


…sous laquelle poussent salades et fleurs.


Les fraisiers sont en fleurs :


Les artichauts poussent :



Et, cerise sur le gâteau de nouvelles chaises en fer sont venues tenir compagnie à la table de jardin :






lundi 20 avril 2015

L’ultime fossoyeur


Ainsi, M. Hollande s’en va-t-en-campagne, mironton, mironton, mirontaine…

Et c’est désolant. Dieu et nous savons que nous n’avons jamais été en manque de tristes pitres. Mais là, ça dépasse les bornes imaginables. Ce François deux, ultime et lamentable réplique du premier du nom, le surpasse, le laisse sur place, l’enfonce, tout talent en moins. Si tant est que son devancier en ait eu. Impopulaire à des degrés inouïs, M. Hollande tente, à sa manière hésitante, quasi-bégayante, de reconquérir l’opinion. Il est des gens qui ne doutent de rien !

Personnellement, j’aurais envie de crier merci. Qu’on ne m’impose plus, pluri-quotidiennement, d’entendre, de voir, le bouffon qu’une majorité d’imbéciles a mis à la tête de la France. Laquelle semble s’en repentir.

Mais cet homme dont l’apparence, costume étriqué, cravate de travers, rappelle celle d’un sous-chef  de bureau de poste des années soixante-dix, s’imagine pérenne. Il se verrait bien reconduit en 2017 ! La question est : pour quoi faire ? Supprimer des mesures en faveurs de l’apprentissage pour les rétablir trois ans plus tard ?  Accabler les entreprises de nouvelles charges pour les en exonérer en partie quelques années après ? Créer des impôts pour mieux les alléger suite à des baisses de rentrées ? Aller verser des larmes de crocodile dès que l’amorce d’une catastrophe se profile ?  Commémorer les chrysanthèmes ? Tenter de rallier à son panache rose une jeunesse qui le vomit ? Attendre qu’une embellie économique vienne, sans qu’il y soit pour rien, redorer son blason terni ?

Cet homme est à l’État ce que le clou est au soulier. Il manque de charisme, n’est qu’un gros rien bavard, n’a d’autre rêve qu’une carrière qui dépasse ses capacités de cent coudées. S’il arrivait jamais que ses tristes magouilles parviennent à nous l’imposer pour cinq années de plus ce serait un malheur pour la France. Dieu nous en préserve !

Il peut toujours tenter de nous imposer le vote. Son insignifiance fera de lui un fossoyeur de la démocratie. Achevant ainsi l’œuvre de certains de ses prédécesseurs.

dimanche 19 avril 2015

Amateurs de beaux objets, bonjour !



L’autre jour l’Amiral Woland, que je soupçonne d’être un citadin invétéré, déclara sur Facebook qu’on s’emmerdait à la campagne. Mieux vaut entendre ça que d’être sourd mais tout de même ! S’il est vrai que durant la morte saison, bien que courts, les jours peuvent sembler longuets, les beaux jours revenus on y a bien du mal à effectuer toutes les tâches qui s’imposent. A condition, bien entendu, d’avoir des intérêts et des occupations adaptés.

Il est indéniable que pour ce qui est des spectacles de rue, dans mon hameau, en dehors du passage d’Arlette et de ses vaches (qui vaut tout le même son pesant de cacahuètes vu le festival de jurons qui l’accompagne) c’est un peu léger. De même, du point de vue des autres spectacles (cinéma, théâtre, opéra, concerts divers, etc.) c’est également réduit jusqu’à l’inexistence. Restaurants, bistrots, boîtes de jazz n’y pullulent guère. Pratiquement pas de transports en commun, lesquels, si on en croit les ragots que ne peuvent totalement s’empêcher de colporter les médias, permettent des expériences de harcèlement et d’agressions hautement enrichissantes. On conçoit donc que ceux que l’absence de ces éléments chagrine trouvent la campagne ennuyeuse.

En revanche, si vous aimez le bricolage et le jardinage, que vous aimez l’espace et que la présence d’un trop grand nombre de vos semblables vous incommode, la campagne vous offrira la possibilité d’exercer vos passe-temps sans retenue loin de toute promiscuité et au calme. En résumé, ceux qui sont faits pour la vie citadine s’emmerdent à la campagne comme ceux que qui aiment la campagne s’emmerderaient en ville.

Ainsi, depuis que le beau temps est revenu, ai-je du mal à approvisionner en billets quotidiens ce temple de la culture universelle. Car j’ai bien des choses à faire, en bien des domaines. Regardez ce magnifique objet récemment sorti de mes ateliers : 



Magnifique, non ?  Mais- qu’est-ce au juste ? Je ne vous ferai pas languir : il s’agit d’un ratelier qui me permettra de ranger correctement mes outils de jardin dans la serre une fois que ses pieds auront été coulés dans le béton.

Et ce n’est pas tout !  Jetez un œil à ce magnifique appareil que je viens de revevoir : 



Allons, ne soyez pas jaloux, vous aussi pour moins de 150 € vous pourrez vous l’offrir. Cette petite merveille électrique combine une tondeuse et un coupe bordure et grâce à sa batterie, vous dispense des nombreux inconvénients que présente le fil. C’est l’outil qui vous permettra d’entretenir le gazon des allées de votre potager ainsi que de tailler les abords de vos arbres fruitier et autres parterres de fleurs qui agrémentent votre pelouse.


Comment ça, vous habitez un appartement en ville et n’auriez pas l’usage de ces objets ?  Je vous plains. De tout cœur !