..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 25 avril 2013

Bizarre…



Il m’arrive de me connecter à des blogs d’amis à partir de Facebook plutôt que de ma liste de blogs. Ce faisant, hier matin, au lieu d’accéder directement à l’un d’eux, je tombai sur une version grisée du blog en question que surmontait un bandeau où apparaissait le texte suivant :
« Facebook pense que ce site peut ne pas être sûr. Si vous ne savez pas pertinemment qu’il s’agit d’un site de confiance, vous pouvez indiquer qu’il s’agit d’un contenu indésirable (vous retournerez alors sur Facebook). »

Première constatation : Facebook pense.  Deuxième constatation : le site de cet ami pourrait ne pas être sûr. Mais ce n’est pas certain. En cliquant sur l’onglet « Non indésirable » je pus cependant accéder au dit blog. Je signalai  ce fait au blogueur concerné. Il me répondit dit qu’on lui avait déjà signalé ce fait. Je passai à autre chose.


Plus tard dans la journée, je tentai de rejoindre un autre blog par le même canal. Même bandeau, même message ! J’en essayai d’autres : TOUS les blogs de mes amis « Réacs » bénéficiaient du même traitement, y compris celui de mon ami Rémi, dédié à La « Matière de France » (étude des chansons de geste) !  Même pour me rendre ici à partir de FB, la même chose se produisit. Ainsi, il m’était déconseillé de lire mes propres écrits !

En tout, ce furent 7 blogs qui bénéficièrent de ce traitement. Comment l’expliquer ? Grâce à l’aide FB j’appris que l’on pouvait signaler en tout anonymat  tout contenu déplaisant.  Laissons parler ce penseur de Facebook : « Ne vous inquiétez pas, votre signalement est anonyme. Lorsque quelque chose est signalé à Facebook, nous l’examinons et supprimons tout ce qui enfreint les standards de notre communauté. Lorsque nous contactons la personne responsable du problème, nous ne communiquons aucune information concernant la personne qui l’a signalé. Veuillez noter que signaler un contenu à Facebook ne signifie pas nécessairement qu’il sera supprimé. En effet, vous pouvez voir sur Facebook des contenus que vous n’aimez pas mais qui n’enfreignent pas nos Conditions. »

On pourrait donc supposer qu’un(e) ami(e) de la liberté d’expression a donc signalé le contenu de nos blogs. Vu que M. FB n’a pas la capacité de supprimer des blogs, on ne sait pas ce qu’il eût fait si leur contenu s’était trouvé sur une page FB.

Je me demande ce qui se passerait si je signalais comme suspect le contenu de la page Lapinou

mercredi 24 avril 2013

Un grand jour !



Hier, lors d’un vote solennel, la France a rattrapé son retard. Elle fait désormais partie, sauf incident de dernière minute (en quatorzième position, loin du podium hélas), du club très fermé des pays les plus déliquescents du monde. Il est à noter que parmi ces quatorze nations, neuf sont Européennes, ce qui est rassurant : ce continent n’est-il pas la partie la plus dynamique du monde ? N’est-ce pas dans son sillage que le monde se dirige vers une prospérité et un bonheur jusque là inconnus ?

Bien sûr, il reste encore plus de 180 pays qui se traînent dans les ténèbres. Et il y a fort à parier que cette immense majorité perdure.  Plus que les blâmer il faut plaindre ces rétrogrades dont les yeux ne peuvent supporter la lumière !

J’ai regardé la séance du vote solennel. C’était d’une beauté ! Il aurait fallu un cœur de pierre pour ne pas éclater de rire devant la ferveur et la bonté qui émanait des discours des « pour ». Et plutôt que d’y discerner la satisfaction de l’escroc qui vient de jouer un bon tour on était presque tenté d’y voir le bonheur que fait naître chez les âmes honnêtes l’accomplissement d’une bonne action. Car ils avaient l’air sincère, les bougres !  On aurait dit  qu’ils croyaient à leurs propres paroles !

Suivit un incident minime qui nous offrit le réjouissant spectacle d’un président Bartolone prendre l’air égaré d’un ver qui, sortant de sa pomme, ébloui par la lumière, se demande ce qui se passe. Puis, ayant vu que des méchants  créaient l’agitation, il afficha un air de tyranneau colérique pour exiger à cor et à cris que ses sbires expulsassent  les perturbateurs qui le fâchaient tout rose.  Images à garder pour l’histoire !

Et vint le vote.  Et la liesse. Manquait (presque) pas un bouton de guêtre ! On exultait ! On s’auto-congratulait. On n’en pouvait plus de se trouver si bien, si beau, si bon ! La bonne Mme Taubira n’en pouvait plus de joie. On sentait que depuis l’acquisition de son troisième vélo elle n’avait rien vécu d’aussi intense.

Mouais. Il y a quand même quelques ombres à ce tableau idyllique. Comment expliquer la quasi-unanimité de la gauche ?  N’est-elle parcourue d’aucun courant ? Pourquoi ces gens dégoulinants d’amour pour l’humanité entière se sont-ils sentis obligés de salir leur adversaire en le taxant d’homophobie et de violence ?  Comment peuvent-ils accorder tant de valeur à ce signe de reconnaissance sociale qu’est le mariage et soutenir un président qui affiche à son égard un total mépris ?

L’enthousiasme des militants de gauche hétéros,  amène à  mes lèvres un sourire narquois.  Ne voient-ils pas, comme toutes les victimes d’escrocs, au-delà de l’apparente sincérité honnête de leurs représentants, la haine hypocrite qui les anime ? Sont-ils incapables de déceler derrière l’enthousiasme de façade les vraies motivations de leur joie, cette joie imbécile que le sectaire retire d’une victoire acquise d’avance ? Ne perçoivent-ils pas qu’ils applaudissant ceux qui, alors qu’ils ne font que les accompagner,  font mine de mener les tendances qui entraînent une civilisation vers sa mort ?  Ils me font penser à ces enfants qui suivirent joyeux le joueur de flute…

mardi 23 avril 2013

Dans la série les grands comiques involontaires, aujourd’hui : M. Harlem Désir



Hier matin j’entendis sur ma chère RSC™ M. Harlem Désir, Grand Mamamouchi  de première classe avec mortier au PS (Salades en tout genres) déclarer sans rire que "le mouvement anti-mariage [était] devenu une sorte d'acte fondateur entre la droite et l'extrême droite". Il voulait par cette déclaration fracassante stigmatiser la présence, côte à côte de Me Collard, Député FN (ou assimilé, on ne va pas chipoter) et de députés UMP. En lisant le billet de Corto, j’ai appris qu’il n’était pas le seul à s’en trouver défrisé (ou du moins à souffrir l’équivalent de ce désagrément chez les chauves).

Comme tous les comiques pas drôles, M. Désir a du mal à ne serait-ce qu’envisager que ses pantalonnades éculées ne font plus rire personne. Le coup du « je t’agite le vieil épouvantail de la collusion droite-extrême droite, ça fait toujours un tabac » ne marche plus mais alors plus du tout. Les crédules moineaux qu’il effrayait jadis sont hélas morts de vieillesse ou ont vu leurs yeux se dessiller.  Personne n’est dupe. Le monstre terrifiant n’est qu’un paquet de chiffons et son montreur un marionnettiste maladroit.

Comme tous les gens qui prennent  les rêves du passé pour le nec plus ultra des promesses d’avenir, Harlem n’est plus de son temps et ses radotages lassent. On a envie de lui conseiller de se tenir au courant, d’essayer autre chose, la nouveauté pouvant compenser l’absence de talent. Car il ne s’agit aucunement d’un acte fondateur : au niveau des électorats le rapprochement est déjà largement opéré comme le constatait en pleurant M. Gaël Brustier.

Car quoi qu’en disent  certains blogueurs de gauche et de droite modérée (mais ne sont-ils pas autant de jumeaux monozygotes ?) pour qui, en France,  les élections se gagnent  au centre, leur vision est de plus en plus battue en brèche par la réalité d’une droite qui d’une part se radicalise et d’autre par se fout de plus en plus des consignes qu’aimerait lui imposer la gauche. J’en veux pour preuve ce sondage. On y voit qu’une majorité relative d’électeurs UMP est en faveur d’une alliance avec le FN et que de l’autre côté 68% (ce qui n’est pas rien) verraient d’un bon œil une alliance avec l’UMP. Dans l’ensemble de la population le nombre des favorables à ce genre de rapprochement tombe à 28 %.  Seulement, ce chiffre tient compte de l’avis des électeurs de Hollande et de Mélenchon dont le moins qu’on puisse dire c’est que sur la question il compte pour du beurre.  Est-ce qu’à droite on se préoccupe des alliances du PS alors qu’on sait qu’ils s’entendent avec ceux qui s’inscrivent dans le droit fil de ceux qui ont entraîné les plus grandes hécatombes du XXe siècle ?

Suivre les consignes  de vote de la gauche, avec un FN qui avoisine (et pourrait bien dépasser) les 20 % équivaut pour la droite à rester indéfiniment dans l’opposition. Si on regarde les résultats du premier tour des présidentielles de 2012, on voit qu’en ajoutant les scores de Sarkozy,  du guignol censé représenter le centre et de Dupont-Aignan, on arrive à un total d’à peine 38 % des voix. Ce qui est un peu juste pour une majorité absolue. Sans compter que les voix du guignol se reportent en partie à gauche !  Il n’y a donc, en l’état des choses, qu’un choix possible pour une droite qui voudrait gouverner  localement ou nationalement : celui d’un regroupement.  Il n’y a d’autre option pour une gauche minoritaire dans le pays que de diaboliser la droite qu’ils disent extrême. Seulement, ça marche de moins en moins et M. Désir perd sa salive à prôner une stratégie qui a pu se montrer efficace jadis mais qui, dans les circonstances actuelles et vu l’état d’exaspération que M. Hollande est parvenu à susciter dans les rangs de la droite, n’est plus payante.

Et les états-majors ? Les Copé, les NKM, les Fillon, les Raffarin, et autres UDI, qu’en fait-on ? Eh bien on les comprend : ils se méfient, ils défendent leur boutique face à la concurrence. Seulement, le jour où le choix sera entre une alliance plus ou moins tacite et plus de mandats du tout, faisons confiance à leur sens politique pour réaliser de quel côté leur tartine sera beurrée.

lundi 22 avril 2013

Printemps normand !



Deux jours sans pluie ni neige ! Et en plus il ne gelait pas ! Le soleil fut même radieux. Ce matin, bien sûr, le ciel se couvre de nuages gris, il ne pleut pas encore.  Des fleurs commencent à éclore. Les bourgeons font mine de s’ouvrir. Les lilas pointent ces petites grappes  violettes qui ne tarderont pas à devenir des bouquets odorants. Aussi curieux que ça puisse paraître, on dirait bien qu’il y aura un printemps cette année.

Évidemment, tout cela est mauvais pour les reins. Car vu le retard pris dans les travaux du jardin, il faut mettre les bouchées doubles. Ce week-end fut donc actif : taille d’une haie dont des cassissiers et des groseilliers  cacochymes m’avaient depuis plusieurs années interdit l’accès. Ceux-ci arrachés, j’ai pu détruire les ronces qui l’envahissaient,  la tailler puis brûler les branches coupées. Du coup mes avant-bras semblent porter le souvenir d’un conflit épique avec un chat récalcitrant.

J’ai également retourné quelques dizaines de mètre carrés de terre où je planterai  bientôt trois variétés de pommes de terre dont de succulentes  rattes. Toujours animé par un zèle potager hors norme j’ai semé des carottes et ensemencé un nouveau carré de petits pois. Sous la serre, dès la semaine dernière j’avais mis en place tomates, poivrons et aubergines. Ce billet fini, j’irai les arroser car la chaleur d’hier leur aura asséché le pied.

Quelle vie passionnante, s’exclameront certains, rongés d’envie.  Qu’est-ce qu’on en a à foutre de ses  histoires de jardinage à la con se désespèreront d’autres. Je suis bien conscient que ce que je viens de narrer n’est pas propre à changer le monde ni à provoquer l’enthousiasme des foules. Je suis pourtant persuadé que travailler la terre, même de manière aussi négligeable, est largement aussi important qu’exprimer des convictions vaguement politiques et participe de mon amour pour ce pays, pour ces campagnes qui faute d’abriter une grande partie de sa population n’en abrite pas moins ce qui fut et restera  quoi qu’il arrive sa vérité profonde.  

C’est en ville que prospèrent ces produits hors-sol qui s’imaginent citoyens d’un monde. C’est en ville que s’installe une diversité qui répugne à venir enrichir la ruralité. Mais le cœur de la France, c’est à la campagne, dans ses myriades de hameaux et de villages qu’il bat.

dimanche 21 avril 2013

Soyons indulgents avec nos amis de gauche !




Il arrive que les gens de gauche m’agacent. Je ne sais trop pourquoi. Leur discours peut –être ? Leur manie du collectif ? Va savoir…

Seulement, j’ai réfléchi et j’ai relevé certains faits ou dires qui m’inclinent à l’indulgence :
  • Ils ont voté pour M. Hollande et croient que c’est un bon président (si, si !)
  • Ils disent que Sarkozy a ruiné la France (et ils le pensent !)
  • Ils pensent que Hollande va la relever (et ils le disent !)
  • Ils pensent qu’ouvrir de nouveaux droits à de nouvelles personnes ne peut se critiquer (sans éclater de rire !)
  • Quand on s’oppose à un  truc ou un   machin, on est forcément trucophobe ou machinophobe.
  • Ils ont du mal à admettre que leur sainteté puisse ne pas être reconnue et acclamée
  • Ils sont tellement certains d’être gentils qu’ils écument, insultent et menacent dès qu’on insinue qu’ils ne le seraient pas tant que ça
  • Pour eux, une bonne opposition ça ferme sa gueule 
  • Si l’opposition s’oppose ils crient au fascisme (sans se rendre compte que tout le monde se fout de leurs cris)
  • Selon eux tout ce qui est exotique est parfait et tout ce qui est Français mauvais
  • Ils voient un sens à l’histoire, l’appellent le progrès et en sont de farouches partisans (si, si !)
  • Selon eux, ne pas marcher sur la tête est réactionnaire et la réaction, c’est pô bien mais alors là pô bien du tout


On pourrait allonger la liste ad libitum…

Alors je pose la question : peut-on vraiment en vouloir à des gens qui entretiennent avec la réalité des rapports aussi distants ? On devrait faire comme les dirigeants de gauche : faire semblant de les approuver tout en s’occupant des affaires sérieuses. Mais il faudrait éviter de leur offrir de temps en temps, comme le font hélas leurs dirigeants, une réforme sociétale à la mords-moi-le-nœud histoire de les calmer.