..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mercredi 22 août 2012

Ouvrir un bar à putes à Romorantin




Un de mes commentateurs réguliers, conscient de ma vaste expérience de la vie et de la sagesse que j’ai su en tirer, m’exprime dans un message personnel son désir d’ouvrir un bar à putes à Romorantin et me presse  de lui indiquer les réflexions que m’inspire  son projet.

Conscient qu’il n’est probablement pas le seul à nourrir une telle ambition et préoccupé de mettre mes lumières au service de ceux qui me font l’honneur de leur accorder quelque crédit, j’ai décidé de publier aujourd’hui ma réponse.

Cher Léon *,

Ah Romo! Que de souvenirs !  Ainsi, c’est dans cette charmante cité du Loir-et-Cher que vous souhaiteriez monter votre petite affaire ! Comme je vous comprends ! Ouvrir un bar à putes à Romorantin est le rêve que caressent,sans oser s'y lancer,  bien des politiciens, capitaines d’industrie et stars de l’audio-visuel en quête de reconversion. Si j’avais votre âge, je serais tenté de vous voler l’idée.

Mais foin de vains regrets, je ne saurais trop vous encourager dans ce projet  d’entreprise familiale. La prudence qui vous pousse à ne commencer qu’avec votre femme, sa sœur et votre belle-mère me paraît tout-à-fait recommandée à une époque aussi incertaine que la nôtre. N’oublions pas que les projets de Mme Najat Vallau-Belkacem s’ils se trouvaient appliqués risqueraient de nuire à votre commerce. D’autre part, la photo jointe me laisse penser que votre équipe devrait être  en mesure de satisfaire la plupart des demandes d’une sous-préfecture. La France est un pays vieillissant et les goûts de nos contemporains tendent à devenir bizarres : l’offre me paraît donc adaptée.

Sinon, le nom que vous avez choisi pour votre établissement est  parfait. « Le Baraputh » ! Il annonce la couleur et laisse sous-entendre par la rime qu’il appelle que quelques diableries y seraient permises…


Une chose me chiffonne cependant : repeindre en rouge l’enseigne du négociant en bilboquets qui occupait auparavant les lieux que vous guignez me semble de nature à égarer vos clients potentiels. Pour beaucoup, bilboquet = Henri III et Henri III = vous voyez ce que je veux dire… Il serait dommage que les chalands ne viennent que pour vous. Croyez m’en : une lanterne peinte en rouge, si plus classique,  serait mieux adaptée.

J’espère que ces quelques remarques seront propres à encourager votre entreprise.

Cordialement vôtre,

Jacques

*J‘ai bien entendu changé le nom


DERNIÈRE MINUTE : Inspiré par mon commentaire sur le nom de son établissement, Léon*, jamais à court d'inspiration me soumet une nouvelle appellation : "Belles et putes". Le coup d’œil diabolique est plus souligné. Néanmoins, à voir la photo qu'il me fit parvenir, je crains qu'un de ces qualificatifs n'entraîne une certaine désillusion chez le client ainsi alléché.
*J‘ai bien entendu changé le nom

mardi 21 août 2012

Ces voix du passé qui nous hantent…




Depuis quelque temps, je recevais des appels téléphoniques  où une voix préenregistrée m’annonçait que j’allais bientôt être mis en contact avec une certaine Madame Dumoulin  qui voulait me parler d’une affaire urgente me concernant. Vu que je ne suis concerné par aucune affaire urgente, je m’empressais de raccrocher avant que la mère Dumoultruc ne vienne me casser les choses avec ses propositions honnêtes ou pas.

Et voilà-t-il pas qu’au courrier d’hier, je reçois une lettre émanant d’une société parisienne dont le sigle ne disait rien. Je l’ouvre et mes yeux étonnés découvrent  un papier intitulé « Lettre-Télégramme ». Mazette, me dis-je ! Une Lettre-Télégramme à moi adressée ! Mais qu’est-ce donc qu’une Lettre-Télégramme ? Eh bien, c’est un papier sur lequel on a écrit en en-tête « Lettre-Télégramme » et sur lequel  cette inscription est répétée à l’envie. Et qu’est-ce qu’elle me disait la fameuse Lettre-Télégramme ? Je ne vous ferai pas languir d’avantage : elle me demandait d’appeler au plus tôt la mère Dumoulmachin pour une affaire que vous aurez déjà devinée urgente et me concernant. J’aurais pu m’inquiéter, craindre que la mère Dumoul’ ne soit plus en état de m’appeler et qu’elle recoure en désespoir de cause à l’écrit pour me contacter.  Je n’en fis cependant rien. Pas plus que je n’appelai le numéro donné.

Je relevai simplement les coordonnées de la société et les tapai sur Google. Je tombai sur des forums où il était question d’une société de recouvrement de créances de ce nom. Je n’en fus qu’à demi étonné. Des gens affolés posaient la question de savoir que faire lorsque l’on recevait ce genre de courrier ou d’appel après qu’ils aient eu la faiblesse d’y répondre ou d’écrire. La réponse est bien évidemment : rien. Ces sociétés rachètent à vil prix des créances pourries à des sociétés de crédit. Celles-ci n’ont aucune valeur, les démarches nécessaires n’ayant pas été accomplies ou s’étant avérées vaines. Il n’empêche qu’en harcelant certaines personnes fragiles, ils parviennent à obtenir des paiements…

Il y a plus de 12 ans que je n’avais pas eu affaire à ces braves gens. Je les avais envoyés se faire voire chez Dumoulin (ou étaient-ce les grecs ? Va savoir, il y a si longtemps…)

Normalement, si cette option existait sur Blogspot, vous devriez voir l’image de votre écran se troubler puis redevenir plus claire et me voir apparaître avec 23 ans de moins comme dans tout flashback qui se respecte. Comme cet effet spécial n’existe pas, imaginez-le.

Nous sommes en 1989. Après huit ans de commerce, nous venons de déposer le bilan. Le ménage bat méchamment de l’aile. Comme l’affaire était au nom de mon épouse, elle est protégée par la cessation de paiement. Moi pas. J’étais caution pour tout. C’était donc à moi que les créanciers s’en prennent. Heureusement, comme j’étais au chômedu (sans rien toucher comme il se doit) l’œuf était dur à tondre. Même impossible à tondre qu’il était l’œuf ! Il lui arrivait parfois des envies de faire l’omelette mais évitons le pathos. Ayant à ma seule charge une cinquantaine de milliers d’Euros à payer, pas un rond, plus d’amour ni de logement et pas de boulot, je jugeais mon avenir pas très brillant. C’est pourquoi je pris la sage décision d’aller voir en Albion si l’air était meilleur. Il l’était. J’en revins  trois ans et demi plus tard. Tout s’était calmé…

Et puis voilà qu’un beau jour de l’an de grâce 2000, quelque temps après mon deuxième divorce,  une charmante personne vint troubler ma quiétude, me réclamant avec force menaces  des sommes que j’aurais été bien en mal de lui donner si jamais j’en avais eue l’envie. J’expliquai à la mère Tatzy (ou était-ce Tapdur ? Moi et les noms…) qu’elle était certes charmante mais que je ne me souvenais plus très bien de cette époque lointaine et que si je me mettais à verser quelques dizaines de milliers d’Euros  à toute personne qui viendrait me les réclamer  je ne serais pas l’homme raisonnable auquel elle pensait s’adresser. La mère Tatzy prit très mal les choses.  Elle allait saisir ma maison, bloquer mes comptes et tout le bastringue. C’est tout juste si elle n’allait pas m’emmener captif en Alger (clin d’œil littéraire). Je lui dis que si telle était la conduite que lui indiquaient son devoir et sa conscience je ne pouvais que l’approuver. Je n’entendis plus jamais parler de cette brave femme. Et rien ne se passa.

Et voilà que ça recommence. Par quels mystérieux canaux d’information ont-ils trouvé mes coordonnées actuelles ? Mystère. N’importe comment, je m’en tape.

Dieu qu’ils sont lassants

lundi 20 août 2012

Normal et attentionné




Ça fait plaisir de voir notre président gâter ses concitoyens, être aux petits soins pour eux. Ainsi dimanche a-t-il envoyé un message de vœux aux musulmans de France, à l'occasion de la fin du ramadan. C’est vraiment touchant cette nouvelle preuve d’affection qu’il adresse à une minorité. Surtout qu’il se peut que beaucoup d’entre eux ne soient pas français. Cette sollicitude paraît donc totalement dépourvue d’arrière-pensées électoralistes.

Ce n’est pas du tout comme s’il avait tenu à faire parvenir ses vœux aux catholiques à la fin du carême. D’abord, le carême s’est terminé avant son élection. Ensuite, ce n’est pas son genre de s’éloigner de l’idéal républicain de laïcité. La preuve : dans son message d’hier il a insisté sur ce point : la laïcité « assure la liberté de conscience comme elle garantit la liberté religieuse » ajoutant ensuite qu’[il] " souhaite que cette fête du pardon, du partage et du souci de l'autre, contribue à la concorde, dont notre Nation a tant besoin". C’est vrai ça !  De la concorde, la Nation elle en a un besoin, surtout après 5 ans de clivage sarkoziste !

Voir à la tête de l’état un homme d’une telle sagesse réchauffe le cœur des gens de bien. Malheureusement il y a des  gens de mal qui refusent la Concorde et mériteraient la Bastille afin d’en débarrasser la Nation et la République (quatre places de Paris dans la même phrase, enfoncé le Hollande).  Ces sans-cœurs, plutôt que  d’adhérer à ce message de paix et d’amour y verront une basse manœuvre clientéliste.

Quelle idée ! Comme si de telles pensées pouvaient ne serait-ce que traverser un esprit si peu manœuvrier. Après tout, il n’y a que 70 % des musulmans qui pratiquent le jeûne  diurne et seulement  90 % des français de confession musulmane qui aient voté pour lui… On ne voit vraiment pas comment ni pourquoi cette bienveillance pourrait  avoir à son origine un quelconque calcul.

dimanche 19 août 2012

Sites de rencontres




Un site de rencontres dont le nom m’échappe proclame dans sa pub être conçu « pour les célibataires  exigeants ». Ce qui laisse supposer que d’autres sites s’adressent à des publics qui ne seraient ni célibataires ni exigeants.

Afin de faciliter le travail à ceux de mes lecteurs qui caresseraient l’ambitieux projet de lancer leur site de rencontre ciblant un créneau particulier de ceux qui, solitaires ou non, sont à la recherche d’un couvercle à leur pot ou d’une chaussure à leur pied,  j’ai conçu ce petit tableau :


misogynes
catholiques

Polygames
musulmans

époux
juifs

veufs et veuves
animistes

misanthropes
bouddhistes

poissonniers
lubriques

carreleurs
infâmes

érotomanes
égoïstes
Pour les
boudins
instables

vieilles filles
de moralité douteuse

grenouilles de bénitier
imberbes

communistes
atteints de priapisme

nazis
pédophiles

mythomanes
de gauche

pêcheurs  à la ligne
de droite

célibataires
centristes
 NB: La liste des catégories, adjectifs ou compléments apparaissant dans ce tableau n'est nullement exhaustive. Libre à vous de la compléter à votre goût.


Il vous suffira de choisir un nom dans la deuxième colonne et de lui accoler un des adjectifs ou compléments de la troisième : vous aurez trouvé votre public. Certaines niches peuvent paraître plutôt restreintes. Que cela ne vous décourage pas : « Mieux vaut être le premier dans son village que le deuxième à Rome », disait César.

Que ce soit les communistes atteints de priapisme, les carreleurs imberbes, les grenouilles de bénitier centristes, les vieilles filles animistes ou encore les polygames de moralité douteuse que vous guiderez sur le chemin du bonheur, dites-vous que votre tâche est noble en plus d’être rémunératrice.

Il y a peu, j’ai fait de vous l’égal des plus raffinés poètes, aujourd’hui je vous trouve un métier. Où s’arrêtera mon dévouement ?

samedi 18 août 2012

De Gabriel Garcia Marquez et d’Alzheimer





J’ai déjà dit cette capacité d’oubli que j’ai vis-à-vis des livres lus. C’est très curieux car de manière générale ma mémoire est plutôt bonne. Trop bonne à mon goût pour ce qui est de certains épisodes de ma vie que je préfèrerais oublier carrément.

L’autre jour, suite à un échange avec Suzanne, je m’aperçus que je possédais le recueil de nouvelles de Gabriel Garcia Marquez qu’elle évoquait. Il s’agissait de « Douze contes vagabonds ». Du coup je me mis à le relire et ce fut une bien agréable redécouverte.  Le format de la nouvelle convient à mon attention fuyante. D’autant plus qu’avec le temps, pris par jardinage, bricolage et  scribouillage je consacre de moins en moins de temps à la lecture qui fut mon principal loisir jusque récemment.  Retrouver sous une forme concentrée tout l’univers magico-réaliste de Garcia Marquez est un pur régal que je ne saurais trop conseiller. Ce qui ne dispense pas de lire et relire ses romans. Relire car il n’y aura plus de nouvelles découvertes vu que le vieux Gabriel s’est mis depuis quelques années à yoyoter de la touffe.

Alzheimer poursuit mes auteurs favoris. Il y a quelques années déjà Terry Pratchet, commença la grande descente vers l’oubli grâce à une forme rare et précoce de cette maladie. Il avait 58 ans… Maintenant on apprend que depuis quelques années déjà Garcia Marquez perd les pédales…  C’est de son âge, mais quand même.

Ce qui m’étonne, c’est que l’on donne aux vieillards dont je serai bientôt, afin d’éviter la démence sénile, le conseil de maintenir une activité intellectuelle. Ainsi peut-on lire dans wikipédia : « Conserver une activité cognitive simple pourrait diviser par 2 le risque de MA ; les personnes ayant suivi de longues études, ou ayant développé leur mémoire, courent moins de risques de souffrir de la maladie s'ils entretiennent cet acquis telle que lire un journal, jouer aux échecs ou aux dames, fréquenter les bibliothèques, etc. Cette diminution de risque n’est imputable qu’aux activités cognitives actuelles des personnes âgées. Celles pratiquées dans le passé n’auraient aucune influence sur le déclin cognitif lié à l’âge. » 

Est-ce vraiment rassurant ?  D’abord on parle au conditionnel. Ensuite, il faut avoir de tout temps eu une activité intellectuelle et la poursuivre,  enfin ça ne réduirait les risques que de 50 %.

Voir des gens comme Pratchett, Garcia Marquez ou les présidents Chirac ou Reagan sombrer dans cette pathologie laisse dubitatif quant à l’utilité de stimuler son cerveau en consacrant ses loisirs de fin de vie au bilboquet , aux dominos voire à tenir blog.

vendredi 17 août 2012

Petits copieurs




Une chose qui m’amuse toujours chez les partisans du « progrès » de gauche est leur justification de l’urgence à prendre telle ou telle mesure sociétale par le fait que celle-ci a été prise par un ou plusieurs  de nos voisins depuis déjà belle lurette (voire belle lurette et demie dans certains cas).

Cet argument me paraît spécieux. Nos voisins sont certes gentils et sages mais de là à nous considérer arriérés sous prétexte que nous ne faisons pas comme eux il y a un pas qu’il ne me semble pas obligatoire de franchir.  Surtout si on considère que certains de nos voisins ne sont pas si proches que ça.

Prenons la Suède. Pays exemplaire s’il en est puisque cette vaillante petite nation a été jugée, en 2008, selon l'indice de démocratie de the Economist le pays le plus démocratique au monde avec un indice de 9,88/10 et  que de plus, le 31 décembre 2010, elle a reçu le Prix de l'Excellence 2010 (pays le mieux réputé) source. Vous vous rendez compte ? 9.88/10 !  Mention hyper bien ! Le pays le plus démocratique du monde ! Rien moins !

L’envie de le copier en tout ne peut que s’imposer à toute âme noble et éprise de démocratie, non ? Eh bien moi dont la noblesse d’âme est sujette à caution, aussi curieux que ça puisse paraître, je ne suis pas certain d’avoir envie de devenir Suédois.

Ne serait-ce que parce que je suis déjà Français  et que contre toute attente je n’en ai pas particulièrement honte. Et puis il existe entre nos deux pays quelques minimes différences historiques, géographiques et culturelles qui me font penser que ce qui peut convenir à ces braves Scandinaves n’est peut-être pas adapté à ma chère patrie. La France est, n’en déplaise à certains, un vieux pays catholique tandis que la Suède est luthérienne. Certains vont jusqu’à expliquer le modèle socio-économique ainsi que la politique extérieure de ce royaume par son luthéranisme. Sans entrer dans les détails, nos histoires sont différentes comme le sont nos climats et le nombre ainsi que la densité de nos populations.  Bref nous n’avons pas grand-chose en commun.

Ainsi certaines mesures préconisées là-bas, telle celle qu’évoquait le Plouc dans un billet à se souiller sans avoir le temps d’atteindre les toilettes et de s’y soulager debout ou assis, sont-elles probablement  indispensable au bien être du stockholmois de base mais sans grand intérêt  pour le Français moyen.

Avant que de copier ce qui se fait à l’étranger, il me paraîtrait judicieux de se demander si leurs si belles réformes sont ou non compatibles avec notre identité voire nos traditions nationales. Mais nous achoppons-là sur une nouvelle difficulté : nos modernes citoyens du monde (qui ne pratiquent généralement aucune langue étrangère de manière efficace et seraient paumés s’il leur arrivait de s’éloigner de leur canton) refusent l’idée même d’une identité nationale française, trop occupés qu’ils sont à respecter les spécificités de tout étranger à condition qu’il soit exotique.

jeudi 16 août 2012

Poivrons farcis


Avant cuisson


Comme bien des gens, vous ne savez plus trop quoi faire de tous les poivrons qui murissent sous votre serre. Et si vous les farcissiez, hein ? En voilà une idée qu’elle est bonne !

Prévoyez un poivron par personne. Si les gaillards pullulent, prévoyez plutôt une personne par poivron. Je vous donne les ingrédients pour 4 poivrons : 400g de viande de bœuf hachée, deux œufs, un gros oignon, du persil, de la ciboulette, de l’huile d’olive, deux cuillérées à soupe de concentré de tomates, 4 cuillérées à soupe de riz, une bouteille de whisky, de vodka, de pastis ou de tout autre alcool selon vos goûts par personne.

Tandis que dehors le soleil brille ou que la tempête fait rage, préchauffez votre four à 200 ° (180 pour un four à chaleur tournante) épluchez l’oignon et émincez-le. Découpez le haut des poivrons et retirez-en les pépins.  Dans une poêle, faite chauffer de l’huile d’olive puis faites-y revenir  viande et oignons( à la différence d’Aline, ils reviennent dans une poêle sans qu’il soit nécessaire de crier leur prénom). Assaisonnez.  Egouttez et réservez.  Faites revenir le riz dans la poêle.  Laissez refroidir un peu. Hors feu, ajoutez au mélange viande-oignon les œufs, le persil et la ciboulette (que vous aurez préalablement hachés), le riz et le concentré de tomate. Touillez avec vigueur et une cuiller en bois. Vérifiez l’assaisonnement. Garnissez les poivrons de la farce ainsi obtenue. Disposez-les dans un plat et badigeonnez-les  d’huile d’olive.  Enfournez.

Mettez à profit les  45 minutes de cuisson pour consommer le dernier ingrédient. Je sais, c’est un peu juste, mais vous n’êtes pas obligé de terminer les bouteilles.

Ils font moins les malins maintenant !

Régalez-vous !