..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

dimanche 6 novembre 2011

J’étais un sosie, mais de qui ?




Pas de Mimi Mathy, rassurez- vous Didier.

Quand j’étais plus jeune, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’être pris pour un autre.  Y compris par des gens que je connaissais vaguement.

Ainsi, un jour où je m’apprêtais à quitter ma place de parking  dans un  village où j’avais pendant mes vacances été facteur, un petit vieux courut  vers moi pour me demander un autographe. C’était d’autant plus curieux que je le connaissais pour lui avoir payé des mandats. Je refusai poliment mais le brave type insista, m’accusant de refuser d’admettre que j’étais celui qu’il pensait  et me réclamant avec véhémence de lui signer le bout de papier qu’il me tendait. Je continuai de refuser lui disant qu’il se trompait et, comme il n’en démordait pas, je démarrai et partis, suivi du vieux qui courait derrière ma voiture.  Je n’ai jamais su  pour qui il m’avait pris…

A peu près à la même époque, alors que je descendais l’escalier menant au sous-sol d’une librairie, à Tours, un employé, occupé à ranger des livres, leva les yeux vers moi  et sembla soudain frappé de stupéfaction. Le genre d’expression que je suppose qu’aurait  un croyant qui, ouvrant la porte de sa cabane à outil,  y découvrirait la Sainte Trinité au complet, nimbée de lumière.  J’étais seul dans l’escalier, j’étais vêtu correctement, rien en moi qui eût justifié telle réaction. Le peu de temps que je passai  dans le sous-sol, il continua de me fixer avec la même expression ahurie.  C’était d’autant plus curieux que j’étais un client régulier de cette boutique et que  j’avais déjà parlé plusieurs fois avec cet employé.

Quelques années plus tard, alors que j’étais dans le commerce, j’entrai  dans le bureau d’un de mes fournisseurs.  En compagnie du patron s’y trouvaient deux gendarmes. L’un d’eux se mit à me dévisager et au bout d’un moment me demanda, l’air à moitié aimable, si je venais d’Orléans. J’ai vécu dans bien des endroits, mais pas à Orléans. Je lui répondis donc que non. L’air renfrogné  se teinta de suspicion genre « Mon p’tit père, si tu crois que je ne t’ai pas reconnu, tu te goures. Viens pas faire tes conneries dans le coin, on t’a à l’œil… ». Je me demande ce qu’avait bien pu faire mon sosie dans la ville de la Pucelle, mais apparemment  rien de bien.

Je me demande si ce genre d’expérience arrive à tout le monde, si j’avais un physique tellement banal qu’on pouvait me prendre pour n’importe qui ou si j’avais le don de provoquer la confusion dans certains esprits.

Quoi qu’il en soit, il y a belle lurette que ça ne m’est plus arrivé. Il est vrai qu’avec le temps on finit par ne plus ressembler à grand-chose…

samedi 5 novembre 2011

vendredi 4 novembre 2011

Salauds de (petits) patrons !



C’est une chose entendue, les patrons, petits ou grands, sont d’infâmes salauds. Un peu comme les politiciens. Ils s’en foutent plein les poches et se tapent  du reste. Quand ils réussissent, ce sont des voleurs, quand ils se plantent, ce sont des cons.N’importe quelle andouille, même pas foutue de  gérer sa propre vie, sait comment mieux faire que son patron voire que n’importe quel patron du CAC 40.

Je voudrais les y voir. Que savent-ils vraiment  d’une entreprise ?  Ont-ils jamais essayé de se lancer dans un domaine quelconque ? Sont-ils partis de rien ? Ont-ils bossé comme des dingues, sans week-ends ni vacances ? Ont-ils vécu  l’ivresse du succès ? Ont-ils connu les nuits d’insomnie des périodes difficiles ?  Se doutent-ils de ce que peut ressentir celui qui voit s’effondrer irrémédiablement, suite à une erreur de stratégie, à une conjoncture difficile,  voire à une fiscalité confiscatoire, le résultat d’années d’efforts ? Savent-ils ce que c’est de se battre jusqu’au bout, comme le loup de Vigny alors même qu’on n’y croit plus ?   Ont-ils déjà tout perdu et vu  leur avenir compromis ? Non, bien sûr ! 

Tous les râleurs devraient avant de l’ouvrir faire l’expérience de la petite entreprise. Dans le succès (ça, c’est facile) comme dans les difficultés. Jouer avec leurs propres billes. Risquer le gain comme la perte.  Je suis le premier à plaisanter le plombier  cependant, il ne faut pas oublier qu’il se peut qu’un jour, suite à je ne sais quelle crise du bâtiment, il voit s’écrouler son petit empire, si matoisement  conquis… 

Le petit patron n’a pas de parachute doré, souvent même pas d’assurance chômage. Il travaille sans filet. Un des derniers  aventuriers modernes, en somme.

jeudi 3 novembre 2011

La vérité sur l'affaire "Charia Hebdo"


Ne vous laissez pas influencer par les médias qui donnent des versions abracadabrantesques du fait divers. Il est temps de rétablir l'évidente vérité sur l'affaire "Charia Hebdo"

Résumons les faits : les révolutions du "printemps arabe" accouchent à la surprise générale de résultats qui ne sont pas totalement conformes aux attentes claironnées. Les tunisiens de France auraient même placé en tête le parti Ennadha ! Pas bête, la direction de Charlie Hebdo, qui a toujours soutenu l'immigration, réalise immédiatement l'intérêt qu'elle aurait à accompagner ce mouvement. Ni une, ni deux, elle s'empresse de s'assurer de la coopération de Mahomet, le bombarde rédacteur en chef et change son titre pour "Charia Hebdo". Certains crieront à l'opportunisme. D'autres mettront en doute la possibilité pour quelqu'un réputé mort depuis plus de 14 siècles de diriger un hebdomadaire. Gens de peu de foi ! Allahou akbar, oui ou merde ? Bref, l'affaire est bien ficelée et ça devrait rapporter moult picaillons...

Seulement, avoir une bonne idée ne suffit pas. Il faut la faire connaître. Un attentat, voilà une chose qu'elle serait bonne ! Attentat on organise donc. La nuit même de la parution du premier numéro de Charia Hebdo, les locaux de l'hebdomadaire brûlent. Peut-on rêver plus médiatique ? Il n'est plus question que de ça. Du coup, les ventes s'envolent. Le tour est joué. Un sans faute !

Il sera toujours temps d'attribuer l'origine de l'attentat aux islamistes avides de pub, aux fondamentalistes catholiques jaloux, aux gauchistes athées, à la droite islamophobe,  ou à tout autre montage complotiste sophistiqué....

Les plus observateurs d'entre vous n'auront pas manqué de noter qu'hier, par nos rues, nombre de barbus de type méditerranéen riaient à gorge déployée en lisant Charia Hebdo. Rien d'étonnant à cela : à part quelques masochistes invétérés, rares sont ceux qui courraient le risque de se prendre cent coups de fouet pour manque d'hilarité.

mercredi 2 novembre 2011

Vive les riches !



"Il ne faut pas dire du mal des riches, on ne sait pas comment on finira"

Le proverbe est timide. En fait, il ne faut pas dire du mal des riches parce qu'on aurait tort : les riches sont des gens très bien. D'ailleurs tout le monde les aime. Ou les envie, ce qui revient au même. 

Le désir de devenir riche est assez répandu. Certains travaillent comme des fous pour y parvenir. D'autres, bien plus nombreux jouent au loto avec de vagues espoirs de gros lot. Un gros héritage est chose qui ne se refuse pas.

Les gens superficiels diront que c'est son argent qui rend le riche enviable : erreur profonde. Le riche avare, vivant comme un pauvre n'est pas envié. Si on  aimerait avoir ses sous ce serait pour vivre autrement.

Ce qui fait l'attrait du riche, c'est son style de vie séduisant : belles maisons, beaux meubles, belles voitures, beaux vêtements, etc. Certains poussent même leurs avantages jusqu'à être  jeunes et beaux. C'est rare mais ça s'est vu.

N'importe comment, la richesse rend beau. J'en veux pour preuve ces bimbos qu'on voit au bras de vieux riches décatis. Vous me direz : je n'aime pas les bimbos. Je vous répondrai que ça tombe bien vu que, si vous n'êtes pas riche, ça risque fort d'être réciproque.

Certains hypocrites disent vouloir l'égalité entre les hommes. En fait, ils ne le font que parce qu'ils pensent qu'ainsi ils seraient un peu plus riches.  Ce qui n'est pas garanti. De plus, c'est une ambition minable. La richesse ne supporte pas la médiocrité. Le petit riche, celui qui parvient à peine à mériter son ISF, ne suscite que l'envie du gagne-petit. Tant qu'à être riche, autant l'être à fond. 

On ne soulignera jamais assez le rôle positif qu'ont de tout temps joué les riches dans le domaine de la culture : architecture, musique, littérature, métiers d'art, etc.. Une société égalitaire ne nous aurait laissé que peu ou pas de monuments et d’œuvres d'art. Vous vous imaginez visiter des chaumines renaissance ? Quelles cathédrales nous aurait légué une église pauvre ?

N'écoutez pas les mensongères sirènes de l'égalitarisme ! Continuez d'aimer ou d'envier les riches ! Ils sont le sel de la terre.



mardi 1 novembre 2011

Merci à tous...



En octobre, premier mois complet qu'ait connu ce blog, d'après M. Blogger, 6387 pages auraient été plus ou moins lues. En 51 jours, les 10 000 pages auront été atteintes, toujours d'après ce brave homme. Pour un début, ça semble encourageant. Merci donc à tous ceux que j'aurai pu, volontairement ou non faire sourire.

Naître ou ne pas naître, là est la question




On aura beau dire et beau faire, penser à droite, à gauche, devant, derrière, dessus ou dessous, il n'en restera pas moins que le problème principal des sociétés développées est la démographie. Le reste est épiphénoménal.  La prospérité économique semble entraîner automatiquement une baisse de la natalité et un allongement de la vie. De plus en plus de personnes agées et de moins en moins de jeunes pour assurer leurs vieux jours. L’Allemagne  commence à voir sa population décroître. Notre démographie atteint (presque) le seuil de renouvellement, mais en partie grâce à la fécondité supérieure de certaines femmes issues de l'immigration.

Il n'y a pas trente-six solutions : soit les sociétés développées refusent l'immigration et s'éteignent lentement. Soit elles acceptent l'immigration, mais, celle-ci venant de pays de cultures différentes, cela n'ira pas sans que leur nature s'en trouve profondément bouleversée. Soit enfin, elles connaissent une "renaissance démographique" endogène et continuent leur évolution naturelle.

Le scénario le plus favorable et, malheureusement, le moins probable, est à mes yeux le troisième. Il semble cependant que le second soit en marche. Quand au premier...

Tout ça, c'est des truismes, me direz-vous. Certes. Alors que faut-il en penser de cette question démographique ? J'attends d'être éclairé.