..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

jeudi 4 août 2016

De Dijon et des Dijonnais (enquête urbanistique et sociologique)

Une excursion en Bourgogne m'a permis, le mois dernier, de découvrir Dijon et ses habitants. Chaque fois que l'on s'aventure en pays inconnu ce n'est pas sans une légère appréhension. Comprendra-t-on la langue des autochtones ? Seront-ils hostiles ou amicaux ? Quid de leur habitat, de leur mode de vie ? Et la ville elle-même sera-t-elle agréable ? N'y verra-t-on que de belles tours en béton aux façades ornées de jolies paraboles ou sera-t-elle défigurée ici et là par nombre de palais, d'églises, de monuments, témoins à charges d'époques heureusement révolues ?

Je dois à la vérité de dire que sur ce dernier point le choc fut sévère. En centre-ville du moins, s'élèvent un Palais des Ducs et des États de Bourgogne, un Palais du Parlement, tous deux d'une regrettable ampleur, une cathédrale, moult églises et nombre d'hôtels particuliers des XVIIe et XVIIIe siècles ayant généralement appartenu à des membres du parlement sus-mentionné. A croire que seuls les riches y avaient accès ou qu'y avoir accès y favorisât l'enrichissement (à moins que ces deux hypothèses ne se combinassent). Ces trop nombreux vestiges de temps haïssables et de goût douteux y occupent une place si exagérée que les larmes de rage vous montent aux yeux à l'idée de toutes les belles cité HLM qu'on aurait pu y construire en les rasant.

Passé ce désolant constat, venons-en à ce qui fait la richesse d'une ville, c'est à dire ses habitants. Le brave Jean Bodin n'écrivait-il pas « qu'il n'est de richesse ni de force que d 'hommes » ? Qui sommes-nous pour oser mettre en question les dires d'un tel phare de la pensée (ou les prévisions météorologiques de son descendant Louis) ? Surtout si la phrase ne signifie pas, comme certains pourraient le penser, que la fortune d'un homme (ou d'un État) s'évalue au nombre de ses esclaves.

Je n'ai été à même d'étudier qu'un échantillon relativement réduit de Dijonnais. En fait deux. Après avoir noté qu'ils usent d'un langage articulé compréhensible des Français, je commencerai par souligner leur hospitalité remarquable : en effet nous fûmes hébergés et nourris sans qu'aucune facture ne nous fût présentée. Faute de bénéficier d'une HLM, ces Dijonnais habitent, dans un immeuble Art Déco, un vaste appartement aux plafonds moulurés d'une hauteur déraisonnable et au sol en parquet de chêne à bâtons rompus.Une fenêtre en bow-window assure une luminosité certaine au salon. Dommage qu'elle donne, comme les autres fenêtres, sur un des nombreux balcons de fer forgé qui défigurent la façade du vieil immeuble. Eh bien, croyez moi ou pas, malgré tous ces défauts ces Dijonnais semblent satisfaits de leur acquisition, signe d'une heureuse nature qui les fait se contenter de peu. Nous étions un peu inquiets quant aux mets qui nous seraient servis. Loin de nous voir offertes des platées de moutarde à la crème de cassis arrosés des tristes breuvages des climats de la Côte comme nous le redoutions, nous fûmes nourris de manière très satisfaisante.

Un dernier point sur lequel j'aimerais insister : les Dijonnais et plus particulièrement leur élément féminin sont très affectueux. Je me vis appelé « Papa » par la maîtresse de maison tandis que son partenaire se montrait un peu plus réservé. Entre eux semble régner une forte affection. J'irais jusqu'à dire qu'il se peut qu'ils soient amoureux comme semble l'indiquer leurs prochaines fiançailles auxquelles ils m'ont convié.

En conclusion de cette étude je déclarerai donc les Dijonnais éminemment  fréquentables bien qu'ils vivent en un bien triste endroit.

NB : J'entends déjà les critiques que certains individus ne manqueront pas de m'adresser : mon travail porte sur un échantillon trop réduit et partant non représentatif. Certaines personnes « bien informées » avanceront que le fait que la Dijonnaise dont je parle soit ma fille nuit à l'objectivité de ce rapport. Et alors ? Vous croyez que les micro-trottoirs et autres soi-disant études sociologiques dont les media vous abreuvent chaque jour dans le (souvent vain) espoir d'orienter votre pensée ont davantage de valeur ? J'envie votre innocence !

mercredi 3 août 2016

Adieu veaux, vaches, jurons, saletés !



Je l'ai déjà dit et répété ici, un des attraits majeurs du hameau normand où je réside est la présence d'une ferme. J'ai décrit comment ses heureux propriétaires s'adonnaient avec enthousiasme, ferveur et constance à l'élevage de vaches laitières. Entendre la fermière jurer comme jamais n'eût osé le plus irritable des charretiers tout en assénant force coups de bâtons sur le dos de son cheptel ajoutait matin comme soir un plus à  une ambiance déjà bucolique. Mais ce n'était là qu'un des nombreux avantages de ce voisinage.

A chacun de leur passage, les braves ruminants avaient à cœur d'arracher quelques branches à ma haie de faux buis afin de s'en repaître, donnant à celle-ci un aspect original, déstructuré et pour tout dire moderne. De plus, s'ajoutant à la boue amenée par les roues du tracteur d'un champ voisin, leurs bouses formait sur la départementale une couche protectrice aux avantages multiples : tout d'abord son épaisseur mettait le revêtement à l'abri des dégâts du gel, ensuite elle rendait tout lavage des voitures inutile car même à 10 à l'heure elle garnissait à chaque passage les bas de caisse d'un enduit protecteur autant que difficilement éliminable, enfin, en donnant au voyageur occasionnel l'impression qu'il avait quitté la route et pénétrait dans la cour d'une ferme mal tenue, elle décourageait d'éventuels pillards de menacer les demeures en aval.

Mais ça, c'était avant. Toujours aussi observatrice, ma fidèle compagne, à notre retour de Corrèze, me fit remarquer que la route était PROPRE. Je n'y avais pas porté attention toutefois, je ne pus que constater la véracité de ses dires : pour la première fois depuis bientôt 9 ans que j'y circule, le macadam apparaissait dans toute la splendeur de son gravillon gris. Que s'était-il passé ? Nicole suggéra qu'ils avaient « cessé de traire », c'est à dire qu'ils avaient vendu le cheptel, renonçant aux profits du lait (profits fort relatifs à en croire certains Bretons et Normands de nature geignarde). J'en fus surpris, d'autant plus que j'avais vu le fermier rentrer du foin le matin même. Il me fut expliqué qu'il se pouvait qu'ils continuassent d'engraisser quelques génisses, qu'ils ne prissent qu'une retraite partielle autant que méritée...

Un grand trouble me saisit : ainsi, plus de concert de jurons bi-quotidiens, plus d'excuses pour ne pas laver le break, une haie à rendre présentable, Elphy privée de multiples occasions d'aboyer, en résumé un univers chamboulé ? M'en remettrai-je ?

mardi 2 août 2016

Cultivons notre jardin !

« J'ai bien réfléchi et à force de réfléchir je suis arrivé à une conclusion et ma conclusion c'est que je ne sais pas quoi faire » disait grosso-modo Philippe Noiret dans Coup de torchon. Ce qui provoque cette citation ce sont les réactions à mon précédent article, du moins celles que j'ai comprises car nombre d'entre elles m'ont paru bien obscures. En gros, certains de mes fidèles lecteurs émettaient des doutes quant à la possibilité de l'assimilation dont je me faisais le défenseur. Que leur répondre sinon que je partage leur inquiétude tout en continuant de penser que c'est la seule solution raisonnablement envisageable ?

A mon sens, s'il fallait partir en guerre, ce ne serait pas seulement contre l'islamisme mais surtout et d'abord contre ces gauchistes qui depuis des décennies lui ont préparé le terrain en s'assurant un monopole de la « pensée » exprimable et en contaminant l'ensemble de l'échiquier politique. Seulement, j'ai de loin passé l'âge de la conscription et comme Brassens dans Les deux oncles  ou  Mourir pour des idées je suis bien circonspect quant à l'efficacité de tels combats. Ce qui n'interdit pas certaine rigueur vis à vis de qui perpètre des crimes ou s'apprête à les commettre et cela sans haine, contrairement à ce que pensent les hypocrites apôtres du bisounoursisme et du totalitarisme réunis. Est-il bien nécessaire de haïr le loup qui détruit votre troupeau ou s'en approche pour l'abattre ?

Or donc ma politique est claire : je vis dans des endroits reculés et comme Candide j'y cultive mon jardin. Comme ce garde-barrière dans Le Grand vestiaire de Romain Gary je mène à l'écart des foules ma petite existence. Le jeune héros du roman, a beau lui adresser toutes les insultes et reproches qu'il veut, je suis son exemple et soigne mon lopin. Et puis, faire pousser légumes et fleurs dans un environnement paisible n'est-ce pas une manière de défendre sa culture aussi efficace que bien d'autres ?

Oh et puis comme c'est mon jour de bonté, je vous offre en bonus quelques fleurs normandes épanouies ce jour malgré la grisaille:










jeudi 28 juillet 2016

Imagine...




Imaginons que suite à nombre de siècles d'expansion, les Inuits aient converti à leur culte chamanique plus d'un milliard et demi d'humains. Supposons que cette religion soit, pour une foultitude de raisons, parcourue de sanglants conflits et de courants fondamentalistes visant à convertir le monde à sa foi et à imposer au sein des territoires déjà convertis une stricte observance des ses préceptes. Admettons que suite à une politique colonialiste les Européens aient, quelques décennies durant, occupé des territoires chamaniques et qu'ensuite, afin d'assurer leur croissance économique et de palier la médiocrité de leur démographie, certains pays aient facilité l'installation de millions de chamanistes sur leur territoire. Concevons qu'à cause de certaines difficultés d'intégration, dues à de multiples causes, une partie des chamanistes se tournent vers la version fondamentaliste de leur religion, se mettent à porter ostensiblement l'anorak, à exiger que les cantines servent du phoque à leurs enfants et généralement visent à ce que la société qui les héberge applique leurs lois. Cela irait-il sans poser problème au sein de la population autochtone (même si une partie importante de celle-ci a pour origine des allogènes assimilés) ?

Mais nous étions là dans le domaine de la pure spéculation. Les Esquimaux (ou Inuits) n'ont pas répandu leur culte sur une partie importante du globe et, hormis au Danemark, leur présence est quasi-inexistante en Europe. Il n'y a donc pas plus de problème Inuito-chamanique en notre beau pays que de cohérence chez M. Hollande.

Tout cela pour dire que le nombre, qu'on le veuille ou non, surtout quand il concerne une « communauté » traversée de courants fondamentalistes violents, entraîne fatalement des problèmes. S'il n'y a qu'un fondamentaliste sur cent mais que le culte dont il se réclame compte des millions d'adeptes, ça fait quand même des dizaines de milliers d'extrémistes (dont l'influence n'est pas négligeable sur le reste de leurs coreligionnaires). Si parmi ces dernier un sur cent est prêt à prendre les armes pour faire triompher sa vision de la société, ça fait quand-même des centaines de tueurs en puissance voire en attente d'action. Il se peut même que certains éléments autochtones, faute d'une conscience nette de leur identité, se trouvent amenés à embrasser un culte dont les pratiques sont en contradiction avec celle d'une société où ils ne trouvent pas leur place, ne serait-ce qu'au niveau spirituel. Ces conversions sont elles aussi liées à la présence en nombre d'éléments allogènes. Qui, malgré les mérites qu'elle ne saurait manquer de présenter, songe à se convertir au chamanisme inuit ?

Si dans bien des pays d'Europe, les minorités religieuses se sont vues au fil des siècles soit expulsées, soit contraintes à la conversion, soit marginalisées, c'est que l'expérience avait montré que leur existence menait d'autant plus à des troubles de l'ordre public que leur nombre était important.

Seulement, s'est développée Outre-Atlantique, à partir de rien, une puissance basée sur l'immigration et, suite à l'échec du « melting pot », communautariste. Bien que ses réussites (en dehors de la suprématie économique et, partant, « civilisationnelle ») soient pour le moins contestables, son « modèle » ainsi que son culte de la repentance ont été adoptés par nos vieux pays où l'on a jeté par-dessus les moulins le traditionnel assimilationisme pour le remplacer par le communautarisme et une "intégration" sans grande signification.

Si l'on suit ce constat, que faire ? A mon humble avis, seule une véritable politique assimilationniste serait en mesure de résoudre le problème à condition, bien entendu, que l'on ait une idée claire de ce en quoi consiste notre identité. Seulement, pour réparer les erreurs de plusieurs décennies, il faudra au moins autant de temps . En attendant plus de fermeté, moins de considération « humaniste » pour l'ennemi de l'intérieur pourront peut-être limiter les inévitables dégâts.

Si par fol orgueil nous continuons à cacher notre indécision sous le masque de nos « valeurs républicaines » et ce faisant à conforter nos ennemis dans l'idée que nous sommes décadents et qu'il suffira d'une pichenette pour que notre merveilleuse civilisation s'écroule, je crains qu'avant que n'éclatent de vrais et graves conflits les marchands de bougies, de peluches de fleurs et de mouchoirs n'aient de beaux jours devant eux.

lundi 25 juillet 2016

A quoi bon polémiquer ?

Une polémique enfle en cette fin juillet. Entrer dans ses détails serait fastidieux et inutile. La question posée semble être : les mesures de sécurité prises à l'occasion du feu d'artifice de Nice étaient-elles suffisantes ?

Pour répondre affirmativement à cette question, il paraît évident à mon esprit simpliste qu'il eût fallu que l'accès du camion à la Promenade des Anglais ait été rendu totalement impossible. Tout dispositif s'en montrant incapable n'aurait su être qu'insuffisant et inadapté. Qu'on ait disposé 100, 1000 ou 10 000 policiers un peu partout sans que ce véhicule se voit dans l'incapacité de renverser qui que ce soit n'eût rien changé à ce simple constat.

Alors, la polémique, hein...

mardi 19 juillet 2016

Sidéré !

Du fait de la chaleur ambiante, j'évite de trop sortir de mon repaire corrézien, me contentant de travailler le matin et de siester l'après-midi. Toutefois, n'ayant pas opté pour la grève de la faim, il faut bien que nous nous nourrissions aussi nous sommes nous vus contraints de nous rendre hier au supermarché le plus proche afin d'y faire l'emplette de quelques denrées susceptibles de nous sustenter. Et ce fut l'occasion d'une forte surprise.

Ayant, en bon citoyen, écouté les infos diffusées par diverses chaînes de radio et de télévision, je m'attendais à rencontrer des gens en pleurs se ruant sur les rayons vendant fleurs, bougies et petits Mickeys avant de courir les entasser en quelque lieu approprié. Eh bien, croyez- moi ou pas, il n'en fut rien. Les clients ne semblaient pas plus bouleversés qu'un autre jour. Vivrais-je à temps partiel dans un pays de sans-cœur ?

La France est supposée être bouleversifiée, on ne nous parle que de cellules de soutien psychologique, on nous explique comment surmonter l'épreuve et que vois-je ? Des gens pas plus traumatisés que moi qui me croyais seul de mon espèce !

Qu'en est-il chez vous ? Rassurez-moi, les gens sont bien en pleurs, non ? Ne me dites pas le contraire, je finirais par penser que les media exagèrent la situation de détresse dans laquelle tout un chacun se trouve plongé, voire par douter de leur honnêteté.

lundi 18 juillet 2016

La vipère

Comme la hyène, l'ours, le loup, l'assassin, le ministre de l'intérieur, la vipère a été souvent décriée. A tort bien entendu car, à la différence du lézard qui n'est qu'une grosse feignasse tout juste bon à se dorer au soleil et à se lancer dans d'interminables parties de poker lorsqu'il pleut, cet aimable reptile est industrieux , aimable et surtout discret et modeste. Certes, le lézard est apprécié de certains pour ses qualités esthétiques (lézard décoratif), mais c'est un tricheur qui usurpe la qualité de reptile car, à l'exception de l'orvet, il possède des pattes tout comme ses cousins le crocodile, le caïman ou Dick Rivers. Quand au soi-disant triton, il n'est au lézardien ordinaire que ce qu'est Laurent Manaudou à l'homme normal : un gars qui fait le malin en se déplaçant mois vite dans l'eau qu'il ne pourrait le faire sur la terre ferme. Mais revenons à nos vipères.

Une des principales calomnies dont est victime cette brave bête est sa supposée mauvaise langue. Avez-vous jamais entendu une vipère dire du mal de ses voisins ? J'attends un témoignage ! En fait comme le dit le bon sens populaire, « c'est celui qui le dit qui y est » : qui médit, sinon ses détracteurs ? On l'accuse également de mordre et, ce faisant, de mener certains humains au trépas. En fait les spécialistes s'accordent pour dire qu'en France on ne compterait qu'une mort due à la vipère par an ! Alors que frelons et autres guêpes seraient responsables de cinquante décès. Comment alors s'expliquer la haine à laquelle la bête est en butte ? Est-elle logique quand tant de gens sont amoureux de véhicules qui bon an mal an tuent plus de trois mille personnes ?

En fait, la vipère évite l'homme. Ainsi me suis-je entendu dire par des voisins que des vipères résideraient sur mon terrain corrézien. Je n'en ai à ce jour pas aperçu la queue d'une. Il est vrai que lorsque je le parcours en tous sens c'est souvent en compagnie d'une tondeuse à gazon, appareil bruyant et redouté de ces reptiles. La vipère, à la différence du jeune et du supporter a horreur du bruit. D'autre part, le combat sans merci qui opposa, une fraction de seconde durant, une vipère présomptueuse (nommée Ginette) à une lame de tondeuse et qui se termina plutôt mal pour ce malheureux reptile fait l'objet de mises en gardes répétées aux jeunes lors des longues veillées d'hiver. Il faut dire que les rares cas de morsures par vipère s'expliquent par l'ignorance, la curiosité et le sans-gêne de ceux qui en sont victimes. La question que se posent ces imbéciles est souvent de savoir si le serpent qu'ils rencontrent sur un chemin ensoleillé est une couleuvre ou une vipère. Pour cela, il se livrent à des vérifications inopportunes, mesurant leurs écailles, observant leur pupille et leur queue, soulevant cette dernière pour savoir si le dessous en est rouge comme c'est le cas pour la variété aspic... Imaginez que, tranquillement installé sur une plage, offrant votre corps aux ardeurs de l'astre solaire, quelqu'un vienne se livrer sur vous à ce genre d'observations. Comment réagiriez-vous ? Ne serait-il pas compréhensible que vous lui colliez un pain ou une gifle ? Seulement, la vipère, étant dépourvue des membres adéquats, elle mord. Voilà tout.

Le partage d'un territoire entre homme et vipère ne présente donc aucun problème particulier, chose qu'on ne pourrait dire au sujet de l'impudent merle, de l'envahissante fourmi, de la dévorante piéride, du bruyant loup, du laid crapaud ou de bien d'autres animaux qui ont tendance à se comporter sur votre propriété comme en terrain conquis.