..Toi qui entres ici, abandonne tout espoir de trouver un contenu sérieux. Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane.

mardi 13 septembre 2011

L'affaire piéride (1)

A la veille de me lancer dans une croisade contre la piéride du chou (pieris brassicae) je pense nécessaire de prendre un peu de recul, comme le fit le bon Don Quichotte avant d'entamer ses aventures. Mener un tel combat sans un plan de campagne précis serait courir à l'échec car l'ennemi est rude, déterminé et, surtout, fourbe.

Je me contenterai donc, pour l'instant de vous présenter deux documents:

D'abord une photo de l'animal abhorré :

 


Comme tous les grands criminels, il inspire la confiance. Quand j'aurai révélé l'ampleur de ses méfaits, quand vous aurez réalisé la menace qu'il représente pour le monde tel que nous l'avons connu et aimé, vous direz : "on ne se doutait de rien, il avait l'air très bien". Un détail pourtant devrait attirer votre attention : le rascal ne se laisse JAMAIS photographier en compagnie de ses victimes : hypocritement, il semble ne s'intéresser qu'aux fleurs. Ça en dit long sur le lascar....

Maintenant, une image atroce. Si vous avez des enfants, de grâce, éloignez-les de l'écran. Voilà ce à quoi ressemblent des plants de chou, une fois que que cet individu, car il s'agit bien d'un individu*, en a fini avec elle.
*Vous l'aurez noté : les crimes les plus atroces sont TOUS perpétrés par des INDIVIDUS. C'est à se demander pourquoi la police n’arrête pas les individus avant qu'ils ne frappent.


Sans commentaires....

Là-dessus, je pars méditer. A bientôt les enfants !

lundi 12 septembre 2011

Demain dès l'aube...

Enfin, pas vraiment dès l'aube. A l'heure où blanchit la campagne, je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. Je ne suis pas si sûr que tu m'attendes. Même si je t'ai prévenu ou fait prévenir. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne, j'irai même par l'autoroute et la 4 voies. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Tu parles ! J'y parviendrais sans effort, oui.

Je vais te retrouver gisant, quasi-mort, sur ton lit médicalisé du joli EPHAD. Avec un peu de chance tu te réveilleras et promèneras alentour un œil vitreux, perdu. Avec plus de chance, tu me reconnaîtras. Si j'ai vraiment le cul bordé de nouilles, tu me raconteras des conneries, que tu as fais une croisière, acheté une ferme, pêché des ormeaux...

Te voir comme ça, toi qui fus l'autorité que je refusais, toi que j'ai fini par ne plus contrarier, toi qui me proclamais son fils préféré, me chavire le cœur.

Mais, dites donc, bouffon, c'est bien vous qui avez mis en exergue qu'"Ici, on dérise, on batifole, on plaisante, on ricane".

Ben oui... On peut se permettre une entorse, non ?

dimanche 11 septembre 2011

Bloguons, puisqu'il le faut !

Créer un blog est une décision grave. Je ne la prends aujourd'hui qu'après mure réflexion. Avant de me lancer dans pareille aventure, il m'a fallu subir l'amicale pression de nombreux supporters, genre : "Tu fais chier avec tes commentaires aussi idiots qu'interminables sur mon blog à moi personnel, crée donc le tien, pauvre connard !" Difficile d'y résister. Je cède donc.

C'est bien beau de créer un blog, mais encore faudrait-il définir de quoi il pourrait traiter. Certains s'intéressent à la politique,  à la gastronomie, au jardinage, à l'élevage de volailles, à la littérature, à la musique, au sport... D'autres, plus personnels, évoquent joies, peines et autres émois du blogueur. Certains blogs, même, s'occupent principalement d'autres blogs. Tous les domaines de l'activité humaine sont couverts. Et c'est bien ça le problème : comment être original, faire que cet infime rabicoin de la toile présente un intérêt quelconque pour d'éventuels lecteurs voire même pour son rédacteur ?

Une idée m'a séduit, l'espace d'un instant : consacrer mon blog à l'immortel Dario Moreno et plus particulièrement à ses jolies chansons qui furent l'enchantement de ma lointaine jeunesse (Tiguidi guidi poï, poï, poï). Seulement, il faut bien reconnaître que sur Dario, comme sur bien des sujets, tout a été dit. Ajouter mon humble pierre au majestueux temple de sa gloire m'a paru, d'emblée, vain.

Je laisserai donc la question  du sujet en suspens.

Ce blog qui parlera probablement d'un peu de tout et (surtout) de rien ne saura manquer d'attirer des myriades de lecteurs et, parmi ceux-ci, d'aucuns  voudront ajouter au pied de mes billets leurs inestimables remarques. Une autre question cruciale se posera alors : celle du traitement des commentaires. Faudra-t-il les laisser ouverts, les réserver aux membres, les modérer, les fermer ou les rédiger soi-même ? Faudra-t-il veiller à ce qu'y règne l'ambiance feutrée d'un salon d'esthète ou laisser l'endroit devenir un champ clos où des polémistes enragés gladiateront à qui mieux mieux ?

Cette question se résolvant, dans la plupart des cas, par l'absence totale de commentaires, nous la laisserons en suspens également.

Si l'on se donne la peine d'envoyer  urbi et orbi de précieux messages à l'humanité, voire à d'autres espèces, c'est qu'on espère quand même un p'tit peu que ceux-ci rencontreront un minimum d'écho. Comment y parvenir ? Se faire linker par de puissants seigneurs de la blogosphère est une solution. Seulement, il faut les en prier et ces gens-là (comme on les comprend!) sont parfois sélectifs... Il y a également FaceBook... S'y faire des milliers d'amis peut aider...

Que de questions !

Devant m'absenter quelques jours, je risque d'en rester là pour l'instant.

Il se peut que viennent ensuite de fascinants billets sur mes soucis du moment, à savoir la piéride du chou ou les inacceptables conditions climatiques régnant depuis des mois sur la Basse-Normandie.

On verra.